« Trevor, si tu ne veux pas te faire humilier, alors fiche le camp d'ici !

Tout est luxueux ici, même un simple slip.

Le sac Hermès coûte cinquante mille dollars et ce pull à côtes en coûte trente mille.

Même si tu laves le linge de l'équipe de basket pendant toute ta vie, tu ne pourras toujours pas t'offrir quoi que ce soit ici ! »

Le ton de Dennis était imprégné de sarcasme alors qu'il pointait du doigt les articles exposés dans la boutique.

Trevor s'est dit dans la tête : « Oui, auparavant, j'étais un gars pauvre, mais maintenant, j'ai cent millions de dollars dans mon compte en banque.

Dennis, c'est toi le loser maintenant. »

Puis il a répondu à Dennis : « Moi ? Je ne peux rien acheter ici ? Observe bien ! »

« Excusez-moi, je voudrais acheter cette bouteille de parfum ! »

« Eh bien, qu'est-ce que tu veux faire croire hein ?

J'ai vu beaucoup de pauvres losers comme toi qui viennent dans des boutiques de luxe pour se faire passer pour des riches.

Ce parfum en édition limitée est le plus recherché de la maison Hermès, qui vaut plus de trois cent mille dollars !

Même si tu finis par vendre quelques-uns de tes organes pour de l'argent, tu ne pourras toujours pas te l'offrir ! »

Même la vendeuse de la boutique s'est montrée impolie envers Trevor.

Au lieu de le traiter comme un client, elle l'a traité comme un mendiant.

« Emballez-le pour moi s'il vous plaît ! Je paie par carte ! »

Il a rapidement tendu sa carte Centurion à la vendeuse de la boutique.

Elle a hésité un moment avant de lui retirer la carte de la main et de se diriger vers le comptoir de facturation.

« Trevor, tu es juste un ramasseur de déchets.

Es-tu obsédé par le fait de prétendre être riche ?

Agent de sécurité, cet homme essaie de semer la pagaille ici.

S'il n'arrive pas à payer le produit avec sa carte, alors je vous suggère de lui casser les jambes et de le jeter dehors ! »

Les yeux de Sylvia étaient remplis de mépris et de dédain quand elle a vu que Trevor osait se prétendre être riche et capable de s'acheter cette bouteille de parfum.

Elle était heureuse de ne pas avoir choisi Trevor, sinon elle serait également en train de subir une humiliation maintenant.

Remarquant l'agitation, tout le monde présent dans la boutique, y compris le personnel, s'est tourné vers le comptoir.

L'agent de sécurité, qui se tenait près de la porte, tenait un bâton en caoutchouc dans sa main, prêt à fouetter Trevor à tout moment.

Soudainement, la caisse enregistreuse a sonné.

« Le paiement a été effectué avec succès. Trois cent mille dollars reçus », a sonné la réponse automatique.

Tenant la carte dans sa main, la vendeuse de la boutique était abasourdie.

Instantanément, Trevor est devenu le centre d'attention et tout le monde s'est demandé quel genre d'homme riche paierait trois cent mille dollars en un clin d'œil.

Au même moment, la vendeuse a soigneusement emballé le flacon de parfum et l'a remis à Trevor.

Elle a souri avec enthousiasme et s'est redressée, laissant presque apparaître sa poitrine, ce qui a fait rougir Trevor.

Prenant sa carte et le parfum, Trevor s'est forcé à détourner son regard d'elle pendant qu'il se retournait et s'apprêtait à partir.

Bien que le comportement de la vendeuse lui fasse prendre conscience de la puissance et le charme de la richesse, il était également dégoûté par ce changement.

Dennis et Sylvia ont été également choqués.

Connaissant très bien Trevor, ils savaient aussi qu'il se battait pour payer ses frais d'études en faisant des petits boulots à temps partiel assignés par l'école.

Comment un pauvre type pourrait-il se permettre de payer trois cent mille dollars ?