Dans le vestiaire
Trevor a vu sa petite amie, Sylvia, appuyée contre Dennis et ils s'embrassaient.
Le visage de Sylvia était rouge d'ardeur et de luxure.
Pendant ce temps, Dennis était en train de lui caresser les seins lascivement.
« Merde ! »
Trevor a hurlé de colère et de choc.
Une forte sensation de douleur et d'humiliation a envahi son cœur.
Sylvia s'est empressée de baisser sa jupe relevée afin de couvrir ses cuisses exposées.
« Qu'est-ce que tu fais ici, Trevor ? »
« Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu m'avais dit que tu irais faire du shopping avec ta meilleure amie cet après-midi », a-t-il demandé, troublé.
« Sylvia, je sais que tu es trop bien pour un pauvre comme moi, mais tu ne devrais pas sortir avec quelqu'un comme lui. Tu n'as pas idée de combien de filles qu'il a couché avec », a poursuivi Trevor, les yeux rouges de colère.
Il avait travaillé sans relâche juste pour acheter à Sylvia son cadeau d'anniversaire.
Malheureusement, sa petite amie l'a finalement trompé.
C'était inacceptable !
Au lieu de se sentir honteuse, Sylvia a ricané en se moquant : « À présent que tu connais la vérité, il ne sert plus à rien de la cacher. Tu crois que je voudrais être avec un pauvre gars comme toi ? Dommage, mais notre relation n'était rien d'autre qu'un pari avec mes amies. Je ne m'attendais pas à ce que tu le prennes au sérieux. »
« Mais je t'aime Sylvia », a répondu Trevor, sincèrement.
« Ton amour ne vaut rien à mes yeux. Je voulais le dernier iPhone, mais tu m'as dit que je devais attendre un mois. Tu fais pitié. Dennis ne m'a pas non seulement acheté le dernier iPhone, mais m'a aussi offert un sac Louis Vuitton. »
Dennis, regardant le colis dans la main de Trevor, s'est levé et a ri.
« Merde, Bernard est doué pour ça. Je lui ai demandé de me chercher un colis et il t'a envoyé. Intéressant, c'est vraiment intéressant ! »
Les mains de Trevor se sont serrées en poings pendant que Dennis parlait.
Bernard lui a joué un sale tour !
Soudainement, Dennis a jeté un billet de cinquante dollars à Trevor en se moquant : « Pauvre Trevor. Tu penses pouvoir coucher avec Sylvia ? Écoute bien, cela n'arrivera jamais. Voici cinquante dollars. Ça suffira pour te trouve une vieille prostituée, péquenaud. »
« Dennis, je vais te tuer, sale connard ! » Ne supportant plus les railleries, Trevor s'est précipité vers Dennis comme un taureau enragé.
« Comment oses-tu m'affronter ? »
Dennis a donné un coup-de-poing à Trevor, le renversant.
Dennis faisait plus d'un mètre quatre-vingt-dix.
Et en tant que leader de l'équipe de basket, il était habile et musclé.
Trevor, par contre, était plus petit de quelques centimètres que Dennis et était mince.
Trevor est tombé au sol avec un bruit sec, et il a senti une douleur vive sur sa joue, là où Dennis venait de le frapper.
Malgré son étourdissement, il a rassemblé toutes ses forces pour se relever.
Mais avant qu'il ne puisse se relever, Dennis a levé son pied et a piétiné le visage de Trevor, le plaquant au sol.
Le visage de Trevor était couvert d'empreintes de pas.
Même si chaque mouvement le faisait gémir de douleur, il faisait tout son possible pour se relever.
Bien évidemment, Dennis ne le laisserait pas se relever.
Il s'est assis sur le dos de Trevor et a sorti un feutre noir de son sac à dos.
Puis, avec un sourire narquois aux coins de la bouche, il a écrit « Loser » sur les vêtements de Trevor.
Comme si cela ne suffisait pas, il a craché sur Trevor et l'a averti : « Si tu oses me provoquer encore une fois, je te battrai chaque fois que je verrai ton visage. Retiens bien mes avertissements. »
Après cela, il a pris la main de Sylvia et est parti.
Trevor avait tellement mal.
Les autres étudiants ne pouvaient s'empêcher de le montrer du doigt en voyant son visage battu et sale.
Sylvia, celle qu'il aimait le plus, l'a trahi en brisant son cœur.
Les mots cruels de Bernard, l'humiliation de Dennis et la trahison de Sylvia ont rempli son cœur de ressentiment.
« Pourquoi ? Pourquoi ils me harcèlent tous en piétinant ma dignité ? Pourquoi ? »
« Juste parce que je suis pauvre, à leurs yeux, je ne suis même plus un être humain ! »