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SHANGO L'INSTRUMENT DES ANCÊTRES

SHANGO L'INSTRUMENT DES ANCÊTRES

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Résumé

Table des matières

SHANGÔ est le produit d'un viol immoral et innocent. Sa mère OBIÏYAROU ODIPKÉ, fille d’un prête de Fâ royal, promise au fils du roi, s’est fait violer par le roi d’une autre civilisation venue comme tous les 3 autres rois d’ailleurs, assisté à ses noces. Se sentant menacé, et pris de peur que cet acte soit révélé, le roi violeur en complicité avec les autres rois et prêtre vont user dans l’ombre afin que la victime de cet acte inceste soit accusée d’adultère et brûler vive alors qu’elle portait encore ses jumeaux de 6 mois. Priant en agonie les dieux de la rendre justice, l’un des jumeaux SHANGÔ, protéger par son frère jumeau sera sauvé par les dieux furieux de cet actes et désireux eux aussi de punir d’autres actes impardonnables qui auraient suivi la mort de la pauvre victime. Sous la protection divine, SHANGO grandira dans le ventre d’une autre femme et hériterait des pouvoir de son père (la foudre) et de sa mère (le métal) [cadeau des dieux] avec lesquels il pourra venger la mort de sa mère, de son frère jumeau et de tous ceux qui mourront en le protégeant. Forcé à l’exil déjà à ses 14 ans, il reprendra 4 ans après le trône de son père par la force et détruira tous les rois témoins du massacre de sa mère avec l’aide d’une civilisation resté caché : la civilisation des Sorciers Blancs (un peuple d’albinos).

Chapitre 1 Les Préparatifs

Scène 1: Rumeur et attente

Nous sommes le 10 Novembre 4100. Plus que 2 mois jours pour jours avant la rencontre habituelle et coutumière des rois des 5 civilisations accompagnés de leur prête respectif (les BÔCÓNON) sur la montagne sainte pour accueillir dans le sanctuaire sacré l’Oracle Fâ (réveillée de son long sommeille) afin d’entendre les prédictions, le TÔFÀ. Tous ceci pour prévenir les catastrophes, ou attaque contre la cité mais aussi révélé les interdis à suivre pour une année de paix.

Dans le royaume des adeptes HÈVIOSSO règne un roi rigoureux, connu et crains de tous du fait de son tempérament …… A ce jour, marié à trois femmes, et père de 6 enfants dont toute des filles, KPODJIDO ZÓKPIN est soucieux du faite de ne pas avoir encore eu de potentiel successeur au trône alors que ses semblables rois en possèdent déjà au moins deux. La question de l’incapacité du roi de donné au Hèvissovi un successeur au trône dans l’avenir revenait sans cesse. Et cela impactait sur la notoriété du roi au point ou des rumeurs se faisait entendre. Le roi en a conscience et fit de ce sujet une priorité au conseil avec ses notables qui honorait déjà tous de leurs présences le conseil n’attendant que le Roi. Après 10 bonnes minutes d’attente, de patience et d’inquiétude, le voilà, KPODJIDO ZÓKPIN sort de dos comme il est de coutume, de sa suite royale. Vertu d’une tenue cousue dans du pagne tissé appelé « Kanvo » (en fon, la langue béninoise), revêtu d’un large pagne « le Sounkoli » de dix mètres environ, d’un couvre-chef «Azè » faite à base de peau de panthère…. et portant en mains le « ASEN » source d’autorité de soutiens des ancêtres. Dès sa sortie de dos, tous les notables vertus d’un haut « Booba » sur le quelle est noué un pagne, d’un couvre-chef « Gobi » faite de tissu et en main un « Sossi », se mis en genou, visage en même le sol pour saluer le Roi. Ils répétaient sans cesse « Mi do gni ouè Ahossou Hevissovi lè ton » (ce qui veut dire littéralement en français « Nous nous prosternons devant le Roi du peuple de la foudre »). A chaque fois que les notable répétaient cette phrase à l’unissons, le Roi lui, frappait fort au sol un coup puis deux coups et enfin trois coups le bas du ASEN qui faisait retentir les sons de cloche qu’elle portait. C’était la façon des notables d’honorer le choix des ancêtres et celle du Roi d’invoquer les ancêtres pour bénir ses lieux et ses notables. Ce fit comme ça jusqu’à ce qu’il rejoignit son siège royal et s’assit. Au tour des notables de reprendre à tour de rôle, trois fois de suite d’un geste de la main du sol vers la poitrine « Mi kan houé bio Ahossou » (ce qui veut dire en français « Nous vous saluons Roi »). Et au Roi de répondre « Houé do gan dji. Mi fon chi té» (ce qui veut dire en français « Tout vas bien. Veillez-vous lever»). Une fois tous les notables debout, le Rois leurs ordonna de s’assoir afin que la séance se tienne.

- Chers notables, je vous salut !

- Oh !!!! mon Roi

- Je suis heureux de vous voir tous honorer de votre présence la présente séance. Ceux pourquoi je vous ai fait appelle… bon ! enfin, je ne vous apprends rien ? les rumeurs commencent par peser et mon trône s’en retrouve menacer. Je me dois de réagir bien qu’il soit de leur plein droit de se soucier de leurs rois et de son avenir qui n’est rien d’autre que celui du royaume. Je ne peux donc leur en tenir rigueur.

Vous savez autant que moi que ce qui m’arrive là est vraiment problématique. Je le dis car c’est devant vous tous, chers notables que BÔCÓNON TCHEKLI a dit mot pour mot « les ancêtres nous prédit un jeune Roi, descendant des entrailles de l’actuel. A peine âgé de 17ans, il sera le roi le plus crains du pays et renverserais même des royaumes ennemis.» Alors, je veux bien savoir. Pourquoi ! Pourquoi suis-je encore à l’étape des 10 dernières années ? Notable, ne serait-ce pas une des interrogations qui font de moi le sujet des discussions au sein de mon royaume !

- Mon roi, soyez bénie et que nos ancêtres vous accorde bien plus de sagesse que vous en disposer déjà. Je dois dire que cette situation devient inquiétante. Nous en somme a un point ou le peuple doute du faite que le choix des dieux se soit porté sur vous et non sur votre frère ici présent. Pour faire taire à chaque fois ses ragots, nous avons à chaque fois du jeter la faute sur ses femme et à chaque fois une nouvelle vous était promis en mariage pour ne serait-ce vous donner ce fils tant évoqué par les ancêtres, mais jusque-là rien.

- Ha ! ha ! notable insinuerait tu que le Rois soit incapable d’engendrer un fils ?

- Mais non ! ce n’est en aucun cas mon intention. J’énonce juste les faits pour qu’ensemble l’on puisse trouver une solution qui aille dans l’intérêt du roi mais également du peuple.

- Mon roi, encore une fois mes hommages, Je pense que ce que dis le notable TINKPON est très important. Sauf votre respect mon roi, la première reine vous à donner deux magnifiques fille. Le ifâ a prédit qu’elle n’était pas celle qui engendrerait le futur roi. Cela fut également le cas de la seconde. La question est : la dernière est-elle encore d’actualité ? parce qu’à ce que je sache elle vient également d’engendrer une fille. C’est d’ailleurs la source de tous ses polémique dans et en dehors du royaume. Cela ne présage rien de bon.

- Mon frère, toi à qui l’on porte déjà la couronne de mon vivant, que penses-tu de ma situation ?

- Mon roi, vous me connaissez depuis fort longtemps, nous avons grandi ensemble. Je vous aie porté petit et aimer comme un frère. Vous de même, bien que nous ne soyons pas né de la même mère et que la vôtre ai été à la cause de la mort de la mienne. Depuis le temps, vous savez que je suis un homme au franc parlé qui n’a pas peur de s’affirmer. Je ne vous cache pas que autre fois je pensais avec certitude que le trône sur lequel vous êtes me revenait pleinement de droit étant donné que j’étais le fils ainé. Mais c’est avant que je comprenne qu’il a des force supérieur qui au-delà du désir et du réelle avait leur mots à dire sur ce choix si primordiale du souverains à même de gouverner le royaume de notre feu père. Avec recule j’ai pu remarquer que vous étiez le souverains dont avait besoins les Hèviosovi. Je crois également que les ancêtres ne vous aurait pas mis sur le trône s’ils ne vous en pensaient pas digne et surtout qu’ils n’oseront pas accorder honte à un roi qui a sue combler leur attente. Les ancêtres vous ont fait roi, et vous ont promis que le prochain roi serait le fruit de vos entrailles. Moi ma préoccupation est jusqu’à quand attendre ?

- Qu’as-tu à répondre TCHEKLI, ce n’est pas que je doute des ancêtres mais j’en arrive à me demander s’ils ne m’auraient pas oublié ?

- Je pu vous assurer que « non » mon roi, pour preuve, le même message m’est été révélé à l’instant quand j’eu contacté les ancêtres. Et je vous l’affirme ce ne serait tarder. Ce n’est plus qu’une histoire de mois. Mais hélas, les ancêtres me révèlent également que le roi dont il est question ne sera le fruit des entrailles d’aucune des reines.

- Si j’ai bien compris je devrais prendre encore une autre épouse ! Et selon les ancêtres qui parmi les femmes de se royaume me donneras ce fameux roi.

- Je n’ai pas réponse à cette question mon roi mais les ancêtres vous guiderons. Mais attention ! parce que les ancêtres me disent que « la mains qui donne ne reprend pas »

- Ce qui signifie ?

- Les ancêtres vous préviens de faire attention à ne pas tuer le future roi

- HahaHaha ! comment puis-je tuer ma propre chairs et pour quoi ?

- Je n’ai pas plus de détails j’ai fait passer mon message.

- Mon roi peut être essaient-ils de nous dire de protéger la nouvelle reine qui viendra de ses coépouses et de veillé à ce que la grosses aille à terme.

- Vous avez sans doute raison notable. Maintenant hâtons-nous de trouver la mère de notre futur roi. Pour cette fois nous allons procéder autrement. Je veux une femme dont la ligné engendre à 90 pourcents de chance des garçons.

« Alors selon vous qui serait la femme parfaite ? » dit-il, le Roi d’un grand sourire…

Scène 2: Visite amoureuse et conduite douteuse

À l’extrême-Est, des villageois assaillis par des bars de fer millimétré parcourant jusqu’à l’infime partie de leur corps, du petit déjà initié jusqu’au plus âgée, foulent les terres arides aux couleurs grises d’une cité aux marchés fortement animé en ce jour. Se fondant dans un brouhaha redondant, l’on pouvait à peine entendre les grassement d’oiseaux qui parcourait le bleu clair du petit matin. Soudains, une démarche majestueuse sillonnant les rues du marché se faisait remarquée. A sa vue, tous se mit à se courber, visage baissé avec un silence total. D’une main levée, la cause de ces comportements soudains répondait à leur salutation vis-à-vis de la noblesse. Tant de respect à l’égard d’un homme ! Oui mais pas que, mais d’un homme de sang royale, Prince OGOUN de son nom, fils ainé du Roi de la civilisation OGOU ORIGAN-TCHÉYI OLOUDOUN se rend chez sa belle-famille rendre visite à sa promise ODIKPÉ accompagné de sa garde rapproché. Quatre soldats au corps barricadé vertu d’une jupe de chaine d’acier pendant jusqu’au genou, soutenu à la taille par une vaste ceinture de peau de crocodile autour de la hanche, un haut faite également de chaine d’acier pendant jusqu’à la hanche soutenue par une jacket à mi- poitrine et à col roulé et dans leurs mains des bâtons de fer constituaient sa garde rapprochée. Parmi ses gardes, se trouve MONWABI le chef de la garde royal, son meilleur amie d’enfance et également cousins à sa promise. D’une ère étonnée, demanda au jeune prince : « Sauf votre respect mon prince, pourquoi cet ère si peu sereins ! »

- MONWABI, tu me connais bien depuis le temps. Tu sais bien que tout ça, ce n’est pas moi.

- Que voulez-vous dire par « ce n’est pas moi » ?

- MONWABI… voyons! Pourquoi cette question alors que tu sais très bien à quoi je fais référence.

- Je le sais c’est vrai mais je vous pose cette question pour vous amener à comprendre que tous cela est bien normal. En tant que prince et de surplus futurs prétendant au trône, je trouve normal que toute ses attentions et de respect vous soit accorder. Si le peuple ne vous l’accorde pas maintenant, c’est quand vous serai roi qu’ils vous l’accorderont ? Vous devriez commencer par vous assumer et cela doit passer par le fait que vous assumer votre statut. Prenez exemple sur votre jeune frère ! Affirmer vous au risque de vois le trône vous échapper.

- Le trône ne m’intéresse pas. Je m’en moque même royalement. OMOULOUN ou ODOUN peuvent se discuter le trône si cela leur chante. Moi, une vie de modeste noble avec ma chères ODIKPÉ, loin de tous ses taccas royaux m’iraient à ravir.

- L’amour !!! elle nous fait dire et faire des bêtises. Et des bêtises, vous en dites déjà, un peu trop d’ailleurs. Espérons qu’elle ne vous fasse pas faire des bêtises.

« Comment oses-tu inh ! Tu vas vois toi. » Dit le roi d’un aire enfantin suivis d’un sourire. Il se laissa alors submergé par son coté enfantin, sans préoccupation aucune de l’entourage. En donnant des petits coups inoffensifs à MONWABI, tel un boxeur inexpérimenté d’un sourire moqueur et lui oscillant autour avec des légers sauts, répétait d’une voix frivole et basse « alors ! Donc comme ça ton prince raconte des bêtises. N’est-ce pas ». L’entourage resta tous stupéfait face à ce spectacle honteux que laissait paraitre un prince enfantin et peu ambitieux. MONWABI, se pressa alors de faire entendre raison au prince « Voyons mon prince un peu de retenu. Sinon mettez s’y un peu plus de férocité si c’est pour punir un abus de langage en votre égard. Surtout pas avec cette ère enfantine et peu sérieux. Ne voyez pas vous-même, tout le monde s’indigne de votre comportement. ». Quand le prince se reprit et jeta un regard vers le peuple, ils baissèrent tous la tête comme si de rien n’était. Devant tant de fausse modestie, le prince dégouter affirmait a MONWABI « Regarde par toi-même, est-ce que tous ses gens me respect vraiment, ou font il semblant par peur que je ne leur punisse ? Toute cette fausse modestie envers ma personne, voilà là ceux pour quoi le trône ne m’intéresse guère. En vérité, peu importe la férocité dont fait preuve père, parmi tous ses gens il y en aura toujours qui ne respecterons que la couronne sur sa tête. C’est un peu comme des enfants qui respect leurs parents ou leurs ainées parce que la culture et la nature en n’a décidé ainsi. Mais au plus profond d’eux, il aimerait avoir le même respect en retour. Ce qu’ils n’auront seulement que de ceux dont ils seront l’ainée et les parents. Là encore, seulement si leur parent ou ainée meurt parce qu’ils auront tendance à s’affirmer brimant ainsi l’autorité de ses dernier. Dis-moi alors ! A quoi bon être Roi si on vous mire un faux respect en espérant en cachette que votre mort les libère de votre emprise ». En soupirant, MONWABI répond « Je ne sais quoi répondre mon prince. Peut-être avez-vous raison peut être pas. Une chose est sûr, il vaut mieux un roi impétueux qu’un roi frivole »

- J’en prends bonne note mon cher ami. Hélas ! notre conversation ma tellement subjugué que la distance me séparant de ma dulcinée s’est vu raccourcis comme par magie. Regarde nous y sommes. Je vous prie de m’attendre à l’entrée. J’espère que vous avez gardé votre natte, parce que je n’en n’ai pas que pour une minute.

- Il ne changera jamais… Prince OGOUN.

Attendez mon prince, j’allais oublier. Votre père le Roi à demander à ce que BÔCÓNON WASSIOU viennent expressément au palais. Pouvez-vous s’il vous plait leur passer le message.

- N’est-ce pas également ton oncle ? Et… j’imagine que tu meurs d’envie, bon, enfin, pas au tant que moi, de saluer également ta cousine ODIKPÉ!

Viens donc avec moi pour délivrer toi-même ton message. N’est-ce pas les servantes du palais que j’aperçois là-dedans ? Que font-elles ici ?

- Nous n’allons pas tarder à le savoir…

Pendant ce temps, au palais, deux frères insoucieux et OMOULOUN et son frère ODOUN discute dans la salle du trône sans la permission de leur père le Roi.

- Dis-moi ODOUN, Que penses-tu de notre grand frère et de son mariage avec ODIKPÉ ?

- OGOUN est un homme assez direct, très facile à côtoyer et très intelligent. De nous trois, c’est sans doute le plus clairvoyant et le plus audacieux, bien qu’il ne veut le reconnaitre. Son seul défaut vois-tu, c’est son manque d’ambition et sa personnalité trop humble et trop immature. Du haut de mes 18ans, j’en arrive même à penser que je suis 100 fois plus mature que lui. Je n’ai jamais douté du faite qu’ODIKPÉ et notre frère se marierait un jour ! non ! le contraire m’aurait même étonné car il a toujours aimé et cela depuis leur tendre enfance. Enfin, je suis heureux pour lui. Dire qu’il soit resté pusso jusqu’à ses 27 ans pour une femme dont j’espère pour lui en n’as fait de même en gardant sa virginité ! « Quels supplices ! Ma vessie n’aurait surement pas supporté une si longue attente. » dit-il d’un sourire moqueur.

Et toi donc quand comptes tu demandé en mariage TANWA ?

- Qui ? celle-là ! non arrête-moi ça. Je m’en sers juste pour satisfaire mes fantasmes et assouvir mes désirs. Si elle et moi sommes encore ensemble, c’est parce qu’elle détient encore ce nectar dans sa ruche dont le goût sucré me procure un réelle plaisir. Dès que la ruche s’assèche l’abeille que je suis fugue le nid.

- Hahahaha! la pauvre femme je la plein. Et dire qu’elle repend déjà dans tout le village qu’elle est la reine du futur roi de notre royaume. Hahahaha ! la reine du futur roi. Non mais elle abuse. Comme si les ancêtres l’aurait soufflé à l’oreille que leur choix se porterait sur toi ?

- Je n’arrive pas à cerner concrètement ce dont tu te moque dans l’histoire. Est-ce le faite que TANWA raconte partout être la future reine de ce royaume ou que moi je sois le future Roi.

- Sérieusement mon frère, des deux je pense. Si tu veux mon avis.

- Selon toi OGOUN mériterait mieux ce titre ! Serait-il mieux placé pour succéder à père ?

- Qui te parle d’OGOUN ! D’ailleurs pourquoi ramènes-tu toujours tout à toi et OGOUN. Je te rappelle que nous sommes trois fils donc potentiellement trois prétendant au trône.

- Toi ! Un Roi ? Ne me fais pas rire.

- Oui pourquoi pas ! Et pourquoi se serait toi.

- D’abord parce que OGOUN est trop tendre à la limite trop passifs de caractère pour inspirer ne serais-ce une once d’autorité en tant que Roi. C’est le genre saint des années 2000 prêt a donné l’autre joue après avoir reçue une gifle sur la première. Il n’y a qu’à voir la manière dont il se laisse endormie par une femme et ses désirs. Et puis toi. Tu es trop jeune et peu courageux pour prétendre au trône. OGOUN t’as déjà trop dorloté et porté sous son ailes pour que oisillons que tu es, ai le courage de voler de ses propres ailes. « Regarde-moi bien du haut de se trône, je suis le seul qui est hérité du caractère impétueux de père. Donc dit moi, petit frère, qui d’autre que moi, les ancêtres pourraient choisir pour gouverner ce royaume » dit-il après être assis sur le trône.

A peine eut il finit sa phrase qu’il se hâta de lever son cul du trône aux premiers mots de son père franchissant les portes de la sale royal. « Eh bien mon fils, pour l’heure, les ancêtres n’ont pas encore décidé qui de toi ou de tes frères prendraient ma place. Encore moins de quand je cesserais de poser mon gros cul sur ce trône. Alors que ce soit la dernière fois que je vois un autre cul que le miens y prendre siège.» « D’ailleurs que faite vous en ses lieux sans ma permission »

« Père !!! » S’exclama les deux fils. « Comment allez-vous ? » disaient-ils à l’unisson. Le Roi rétorqua « Vous n’avez pas répondue à ma question » en prenant place sur son trône.

- Désoler père. Mais nous étions venus en ses lieux pensant t’y trouver. Mais comme cela n’a pas été le cas, nous somme resté discuter de tout et de rien en entendant ton retour. N’est-ce pas ODOUN ?

- Oui père en effet !

- Eh bien ! maintenant que je suis là, dite moi, de quoi s’agit-il ?

- Euh ! Euh....

- Alors ! J'attends

- oumh rom.... Au fait Père, nous avons appris de nos mères que vous comptiez vous rendre dans trois jours au royaume AYIDOHOUEDO, assisté à la cérémonie d’inhumation du Roi TCHEWLON TOSSONOU.

- Et !

- Nous voudrons vous accompagné. Bien sûr si tu es d’accord.

- Je peux savoir ce que vous cherché réellement en voulant m’accompagné ? Parce que je vous connais. Ce n’est surement pas pour apporter votre soutien à la famille du défunt.

- En réalité, vous avez raison. D’après les informations, le Roi TOSSOUNOU aurait quatre fils. Et une semaine après l’inhumation l’on possède au rituel de couronnement autours duquel les ancêtres désignent après une succession d’épreuve celui qui succèdera au Roi.

- Pour faire plus claire, nous aimerions assister à ce spectacle étant donné que nous aurons également à subir de telle épreuve.

- Ecoutez chers fils, j’admire votre curiosité et votre désir de régné mais vous devez savoir que ….. non ! vous savez quoi ? oublier ce que j’allais dire à l’instants. Je me ferai un plaisir de vous amener avec moi (je préférerais qu’il voie d’eux même que cette cérémonie n’a rien de naturel, et que seul les ancêtres son maitres de notre destin. Il y a d’un côté ODOUN, qui pense qu’il pourra toujours compter sur quelqu’un qu’il manipulera à sa guise pour se faire respecter. Et l’autre, OMOLOUN, trop égoïste, qui à cette fâcheuse tendance à croire qu’il est au-dessus de tous. Cette sortie pourrait les changé ne serai-ce un peu. Qui sait ! ) voilà à quoi pensait leur père après avoir accepté que ses deux fils l’accompagne.

Proposer le également à votre frère OGOUN, peut être voudra-t-il aussi y allé. D’ailleurs en parlant de lui, n’est-il pas encore de retour ?

- Comme s’il avait encore du temps à nous accorder ! il ne sent pas le temps passe quand il est avec sa ‘‘belle’’ ODIKPE. OBINA et ODJU également y sont allé un peu plus tôt…, ils seront surement de retour ensemble.

- Et toi OMOLOUN ! Quand compte tu demander ta ‘‘belle’’ à toi en mariage

- De qui parlez-vous père ?

- Celle avec qui l’on te voit coltiner dans les rues tous les jours… A qui d’autre penses-tu ? Comment s’appelle-t-elle déjà… Ah oui voilà ! TANWA.

« Ok père, je crois que je vais vous laissez… » Disait OMOLOUN qui fuyait la discussion. Son frère quant à lui se moquait de lui avec un long éclat de rire. Le père repris alors de plus belle « Non mais attend, pourquoi évites-tu le sujet ? » d’une ère moqueuse. Mais sans se retourné le fils répond « Père le devoir m’appelle, je vous laisse ». ODOUN se séparait également de son père sur ses mots suivis d’un court éclat de rire « Père, je crois que je vais également me sauver »…

Scène 3: Ceremonie d'hunimation à AYIDOHOUEDO

Une tristesse générale peint le deuil d’un royaume ayant perdu son souverain. Comme il l’est de coutume, l’on pouvait depuis l’entrée du royaume, apercevoir les éclats du coucher du soleil se refléter sur le crâne rasé des femmes vertu de pagne blanc nouer recouvrant leurs poitrine et des hommes torse nu vertu de pagnes blanc nouer jusqu’à la taille. Du plus petit Homme au plus vieux, tous assis, formaient des cercles confondus, se tenant main dans la mains, la tête lever droit vers les cieux, entourant la dépouille du Roi, priant et chantant à l’unissons les paroles ancestrale prévue pour cet évènement.

Au milieu de ce cercle, se trouvait, vertu de noir YEKOU TOULA la reine, seul épouse du Roi suivis de ses fils (GUTCHILI, GHESSOU, AKAWABI et EGBELE) ; ses filles (FAYO, YANGBE) et le prête du palais BOCONON OLABABY OWOMON. Certain garde royal battait des tambours au rythme effréné des chants, pendant que OWOMON prononçait des paroles incantatoires (Amangbé) et immolait devant la dépouille inanimé du roi des sacrifices au ASEN afin que l’esprit du roi puisse y siégé comme l’avait été celui de ses prédécesseurs. Quand il eut finit d’offrir les sacrifices au ancêtre, OWOMON arrosa le ASEN de Sodabi ; le tchapalo (boisson sucré faite à base de sorgho) puis d’eau avant d’y ajouter une mixture de farine de maïs et d’huile de palme. Après un signe de la main au bras levé, les bruits de tambours et chant s’estompa. Il lança ensuite des noix de cola diviser en quartier une fois, deux fois et trois fois afin d’avoir l’approbation et la confirmation des ancêtres que les sacrifices ont été accepté et que le roi siège à présent au côté des ancêtres dans le ASEN. La consultation s’étant avérer favorable, AWOMON fit appelle aux fis du défunt roi et leur demanda de portée la dépouille de leur père dans vers la case sacré.

- Peuple AYIDOHOUEDO… les ancêtres ont accepté les sacrifices. L’esprit de notre Roi vivra désormais au sein du ASEN comme tous ceux qui l’on précédé. Nous allons maintenant procédé au rituel de purification des jeunes princes.

Comme vous le savez, ses quatre frères que voici vont devoir subir les épreuves de consécration qui se déroulera dans trois jours. Trois au totales, trois épreuves durant lesquelles les ancêtres déciderons de celui qui succèdera au Roi. Pour ce fait… Jeune prince… Je vais vous demander de me rejoindre. Veillez-vous assoir devant le ASEN puis décoiffé vous puis jeté les cheveux dans les braises en appelant haut et fort votre nom afin que l’esprits de votre père puis intercédé auprès des ancêtres afin qu’ils vous accordent leurs autorisations et la force nécessaire pour affronter ses épreuves qui vous attendent.

- TCHEWLON GUTCHILI… Prétendant au trône, fils ainé de l’esprit TCHEWLON TOSSONOU. Accepter ma dévotion, et accordé moi la force de subir les épreuves de successions. Que votre choix soit et nous l’accepterons. Ancêtre vénéré… je me plie à vos désirs.

- TCHEWLON GHESSOU… Prétendant au trône, Premier fils Cadet de l’esprit TCHEWLON TOSSONOU. Accepter ma dévotion, et accordé moi la force de subir les épreuves de successions. Que votre choix soit et nous l’accepterons. Ancêtre vénéré… je me plie à vos désirs.

- TCHEWLON AKAWABI … Prétendant au trône, Deuxième fils Cadet TCHEWLON TOSSONOU. Accepter ma dévotion, et accordé moi la force de subir les épreuves de successions. Que votre choix soit et nous l’accepterons. Ancêtre vénéré… je me plie à vos désirs.

- TCHEWLON EGBELE… Prétendant au trône, Benjamin de l’esprit TCHEWLON TOSSONOU. Accepter ma dévotion, et accordé moi la force de subir les épreuves de successions. Que votre choix soit et nous l’accepterons. Ancêtre vénéré… je me plie à vos désirs.

- Bien ! Je vais maintenant vous demandez de porter la dépouille de votre pères vers la case sacré. Elle sera votre demeure pendant les trois jours à venir. J’y serais avec vous pour les derniers rituels de purification. Que les tambours bat à leurs pleins et les chants avec jusqu’à ce que nous en sortions. Les animaux immolés à l’occasion constitueront vos repas durant tout le temps de la cérémonie.

Sur ses mots, quelque femme du royaume fut déléguée pour la préparation des repas pour la suite de la cérémonie tandis que la majorité restante, restaient avec les autres pour poursuivre les rites. Quant à la reine et ses filles, elles retournèrent au palais ou elles y sont enfermées et observeront un jeune durant deux jours. Elles sortiront du palais la veille de la sortie des jeune princes de la case sacré afin de préparer l’accueil de leur hôte ( les rois des autres royaumes accompagné de leurs préférence et leurs Boconon). A l’abri des regards attristé, soumise au dure rituel coutumière des jeunes, mère et fille discute d’une affaire assez étrange.

Scène 4: Rumeur sur les lourds secrets du roi des TOHOSSOUVI

Sous les échos d’un vent incessant se confond le bruit des acclamations du publics émerveillées par le match de foot des jeunes du village sous le regard fières et euphorique du roi et entourer de sa famille. Un match pas comme les autres, un match de foot différent de celle connue 2millénaire au paravent avec des règle de jeu bien plus plaisant. Le water shoot (du football sur l’eau). C’est la particularité du royaume TOHOSSOU, un royaume lacustre sous le règne du roi SITCHIZÔ TOGBESSI. Marié à quatre femmes et père de douze (12) enfants dont sept garçons et cinq filles, il demeure le roi le plus âgé de tous les rois avec ces cent six (106) ans d’âge. Malgré son vieux n’âge, il bénéficie outre sa sagesse d’une force et d’une ténacité plus que stupéfiant. Cadeau des ancêtres dit-on d’un telle prodigue qui persiste au pouvoir et lutte corps et âme avec la mort tandis que cinq de ses fils censé lui succédé ont déjà tous connu une mort qui pourrait laisser plané le doute, sauf le respect qu’accorde le peuple au souhait des ancêtres et au trône. A l’heure actuelle, seul deux de ses fils sont encore en vie dont le dernier née de 5 ans SITCHIZÔ AÏBA, seul fils actuel de la dernière reine. Etant donné que les cinq premiers fils du roi sont tous mort à la même date avec quatre années de différence et pressentant que le sixième mois à venir allait bientôt marquer la suite d’un cycle à l’habitude assez étonnante, Les femmes du roi tente de sauver SITCHIZÔ GUERIA, fils benjamin de la seconde épouse du roi qui craint de perdre son deuxième fils. Elles préparent dans l’ombre un plan pour mettre fin à l’apocalypse royale pendant que ce dernier est occupé par le spectacle séduisant qu’offre le match de water shoot presque à son apogée.

- Dit moi… je peux savoir pourquoi tes coépouses ne sont-ils pas venu assister au match ! Pourtant ce n’est guère de leurs habitudes. Bien qu’ils n’aiment pas ce sport, ils ont au moins amabilité de m'honorer de leur présence.

- A vrai dire mon roi je ne sais pas ce qui les retiennent tous à l’intérieur. Mais je pense que cela ne serai du qu’au faite qu’elles n’ont pas le moral d’y assisté.

- Comment ça ! Que veux-tu dire par elles n’ont pas le moral ?

- Eh bien mon roi, sauf votre respect, J’aurai sûrement eu le même égard de comportement qu’eux si j’étais confronté aux mêmes situations qui sait ? Enfin, je ne m’attends pas à ce que vous vous mettez à leur place, mais ce match a été organisé pour fêter les cinq ans d’anniversaire de notre fils. Et si je ne m’abuse, tous les leurs sont décédés à part bien sûr SITCHIZÔ GUERIA le Benjamin de YEKOU Toula Ils sont sans doute restés à intérieur pour ne pas afficher leur peine devant le peuple.

- Pardon ! Est-ce là une raison pour ne pas soutenir leur roi en partageant se moment de bonheur ? Je te rappelle que…. N’est pas que notre fils à nous. Elles sont également mes femmes donc potentiellement c’est également leur fils. Dit moi, selon toi, que pense en ce moment le peuple malgré que sur leur visage se peint l’euphorie de ce magnifique match ?

Je vais te répondre. Tous ce que tu vois là, se doute tous que maintenant que je t’ai, je néglige tes aînés. Que je ne me souci plus d’eux et leur absence à mes côtés ne fait qu’accentuer leurs doutes. En plus de cela elles transparaissent une fragilité du trône ouvrant ainsi les portes à de potentiel malveillants, de mettre mon autorité et ma notoriété en question. Et vois-tu ! Moi je ne peux le permettre. Donc ce que tu vas faire, c’est d’aller au palais me les ramener ici. Dit leur bien qu’elles n’ont pas intérêt à me décevoir. Je les veux à mes côté avec le sourire aux lèvres. Est-ce bien claire ?

- Mais les servantes peuvent bien s’en occuper ! Pourquoi moi ?

- Tu tiens vraiment à ce que je te réponde… voyons ma reine, tu es assez intelligente pour savoir pourquoi. Mon fils… Donne-le moi avant d’y allez.

Et… une dernière chose… Approche…

Je t’ai répondu par respect pour ton fils, pour ne pas gâcher cette ambiance et sa joie. La prochaine fois que tu remets en question mes ordres et pire devant mes fidèles loyaux… je m’assurerai que les prochaine obsèques du royaume soit la tienne… Renseigne toi auprès de tes aînés, tu s’auras que pour moi l’amour n’est en aucun cas une faiblesse ni une fatalité. Maintenant vas-y, ma reine.

Sur ses mots glacial, suivis d’un baiser, la jeune reine étonné et abasourdie esquissa de petit pas vers la porte du palais afin de passer le message du roi à ses coépouses. Néanmoins, arrivé à l’entrée de la porte du palais, elle tourna la tête en arrière, fixa le roi d’une aire stupéfaite. Eh oui, elle n’arrivait pas à se faire à l’idée que le roi, son mari lui ait adressé ses mots. S’approchant doucement mais sûrement, elle se rembobinait ses paroles froides du roi dans la tête se demandant si cela n’aurait pas été qu'un rêve. Pendant ce temps, les reines censées recevoir le message, vertu de leurs plus belles tuniques menait une discussion secrète sur la mort de leurs fils et sur le comportement de leurs maris le roi. Arriver à leur porte, la jeune reine ralenti un moment, puis recula de quelque pas sur la pointe des pieds quand elle attendu ses mots de la grande reine (la première femme du roi du haut de ses 85 ans d’âge). « Qu’est ce qui nous garantit que ce n’est pas lui-même qui sacrifie ses fils pour allonger son espérance de vie et perduré sur le trône…» Elle resta alors bouche B derrière la porte quelque instants afin de suivre la discussion…

- Ce n’est pas une simple coïncidence si nos fils sont tous mort là même date. Personne ne l’a peut-être remarqué mais c’est toujours quand monsieur le roi ne sort presque pas de sa chambre soit disant être malade…

- Oui mais il est tout aussi meurtrie que nous par la mort de ses fils parce que qu’à chaque fois qu’il l’apprend il tombe sérieusement malade et cela pendant près d’un mois… Si ce n’est les dieux, il en serait déjà mort.

- C’est vrai….S’il était à la cause de leur mort, pourquoi en soufrerait il autant… Après tout ce sont ses fils dont on parle ! Ces successeurs. S’ils les tuent tous, qui le succèdera. Il est bien fou mais pas assez pour permettre à ce que le trône soit occupé par un autres que sa progéniture.

- Que vous êtes naïf vous les jeune… hah hah hah… En souffrir ! Lui ! Laissez-moi rire. Et qui vous dit que quelqu’un d’autres prendra le trône. C’est certes notre mari mais je le connais mieux que vous tous. Après tout je l’ai connu bien avant vous et je peux vous assurer qu’il ne compte pas céder le pouvoir de sitôt même pas à ses propres fils.

- C’est insensé… il se fait vieux ! Assez d’ailleurs. Il ne restera pas éternellement sur le trône ! Faudra bien qu’après sa mort quelqu’un d’autres prenne la relève.

- C’est ça… Il ne vous ait jamais arrivé à l’esprit de vous demander S’il ne fessait pas exprès de tombé malade juste pour ne pas prendre part aux obsèques de ses fils ? Parce que à ce que je sache, il n’a pris part à aucun des obsèques de ses cinq fils. Et comme par magie notre cher mari retrouvait une vivacité de jeune homme 1mois après. Et la goutte d’eau qui vient faire déborder le vase, ses événements se produisent pile chaque 4ans de la même manière à la date. Moi je vous le dis, la première fois n’est peut-être qu’un coup du sort, la deuxième peut s’accommodé à de la malchance, la troisième une coïncidence mais là à en arriver à une quatrièmes et cinquième….

- C’est un fait… une réalité des plus étranges…

- Vous comprenez mieux ! Et si l’on ne se hâte pas de prendre une décision avant la date que vous savez, ce sera sûrement le tour de ton fils GUERIA et qui c’est peut-être celui du jeune AÏBA…

Effrayé par la discussion de ses coépouses lui peignant les vrai facette de leurs mari et sur ayant attendus le nom de son fils, la jeune reine n’a pas pu se retenir de sursauter de peur. Son coude toqua alors la porte et le bruit alerta les reines à leur tour apeurée que leur conversation ait été écouté, chercha à savoir qui était là. D’une main fermant la bouche ouverte, signe d’une gaffe innocente de la jeune reine, la première reine s’interrogea alors : « Qui va là ? ». La jeune reine comme si de rien n’était s’avança devant la porte.

- Ah ! C’est toi jeune reine ?

- Oui ma reine.

- Dis-moi, cela fait longtemps que tu es là ?

A cette question, la jeune reine commençait à se remettre en question dans sa tête. (Dois-je leur dire que j’ai entendu toute leur discussion ? Devrai-je me taire et faire comme si de rien n’était après avoir entendu tous ses atrocité dont est capable notre roi ? Qu’est ce qui me garantit que ses femmes ne soit pas eux même à l’origine de la mort des fils de leur coépouses ? Et si tous ce qu’il disait étaient vrai ? Et puis tout à l’heure le roi m’a murmuré quelque mot et ses choses que racontes les autres reines sur lui ne serais que la preuve de l’homme que je soupçonne qu’il soit il y’a quelque instant... Non je vais peut-être me taire. Faut que je me calme et que j’observe attentivement les signes à venir. S’ils s’avèrent qu’elles coïncident avec celle entendue à l’instant, je pense pouvoir retourner tout à mon avantage. Après tout, elles n’ont pas jugé bon m’inviter à leur petite réunion, sûrement parce qu’elles ne me font pas confiance ! Et ce roi qui a osé me parler comme une moins que rien… il ne perd rien pour attendre…)

- Jeune reine… ça va ?

- Oui excusez-moi, c’est la douleur…Je crois mettre blessé en cognant mon coude contre la porte. je viens juste d’arriver. Le Roi souhaite que vous le rejoigniez… sauf votre respect mes reines, nous devons nous pressé de le rejoindre parce qu’il commence à s’impatienter de votre absence. D’ailleurs sauf votre respect, puis-je connaître la raison d’un telle rassemblement. Et… pourquoi n’ai-je pas été invité.

- Ah…. Non. Je sais ce que tu te dis. Mais t’inquiètes. Rien d’intéressant. Nous nous contemplons juste, histoire de porter un jugement sur nos tenus pour être rassuré d’être les plus belles possibles pour notre Roi.

- Parle pour vous. Moi je suis déjà veille. Dite plutôt que vous êtes venu me chercher des noises en vous coltinant devant moi comme des ados en pleine frénésie.

- hah hah hah

- Eh ben ! Pendant qu’on y est, que penser vous de la mienne.

- Quoi donc ? Ma chère…

- Ma tenue…quoi d’autre sinon ! n’est-ce pas ce dont vous parler à l’instant !

- Ah oui ! Ravissante… jeune reine

- Magnifique… je dirai même renversante.

- Merci !

- Bien ! Dépêchons nous avant que notre cher mari le roi pique une de ses crises.

Scène 5: Initiation et mort d'innocent

Au sommet des 41 collines d’une cité animée par les brouhahas et chants des rites cérémoniaux d’initiation Sakpata, des enfants de 5 ans d’âge y compris celui du roi sont présentés aux esprits et reçoivent les scarifications du prêtre royal TCHOUNHOKLÁN DJEGÎ et des autres prêtres sous le regard fiers de leurs parents et du jeune Roi TANAÏSSI OTCHEÏ récemment intronisé, au côté de sa mère…… , sa femme et des quelques sages du village.

Après de longues heures éprouvant pour les initiés, et les sacrifiés dédiée au dieu, le roi donna sa bénédiction et ce fut le tour des anciens initiées d’il y’a 15 ans, ayant rejoint l’armée royale, de subir les lourdes épreuves du parcourt des combattants. Une épreuve au cours du quelle seulement quatre d’entre eux intégrerons la garde rapprocher du roi avec le grade de Soldat royaux ( un grade avec les privilège et respect qui vont avec ).

……….

Pendant ce temps, dans les prisons au sous sol du palais, TANAÏSSI ODOUMI le demi frère du présent roi et sa mère sous la sentence d’une peine de mort, arrêtés et jugé “coupable” depuis déjà un an pour tentative de meurtre et tentative de coup d’états, attendent sagement leurs exécutions prévu dans une semaine. Mais, la santé de sa mère étant d’habitude fragile, cette dernière est sur le point de quitter son fils pour rejoindre ses ancêtres. « Garde, Garde… de l’eau…. S’il vous plaît de l’eau… Mais faite vite bon sang » S’écriait fortement ODOUMI sous le poids de la peur de perdre la seul personne pour qui il comptais encore en ce monde. S’agitant et battant les murs fort blindé de la prison, les mains amoché et couverts de sang, il espérait en vint ce qui hélas n’allait jamais lui être servir. Les bruits énervant qu’il faisait alerta néanmoins l’un des gardes de surveillance qui vient, mais alors furieux, réclamer l’ordre. D’un coup d’œil outre les fenêtres du quart de mettre, le garde toqua de façon répéter fort la porte et dis « Pourquoi tant d’agitation…. Ne vois tu pas que tu gêne les autres prisonnier…»

- Attendez… j’ai besoins d’eau. C’est pour ma mère.

- C’est pour de l’eau que tu fais tout ce vacarme ? Tu te crois où mon chers… tu es dans une prison et non dans ton palais. Ici c’est seulement au heure récréative que vous aurez de l’eau. Et si je ne m’abuse, vous venez d’en prendre une il y a 10 minutes. La prochaine est dans 5h.. Jusque là, prend ton mal en patience…

- Mais elle souffre…. S’il vous plaît... C’est quand même votre reine….

- Ma reine ? Non, elle a perdu ce titre depuis qu’elle et vous avez attenté à la vie de votre demi frère, le roi. Le royaume n’a plus qu’une seul reine, et elle et le roi ont donnés des ordres stricte que nous nous devons de respecter. Vous n’êtes plus que de simple prisonniers à présent. Je vous prie de vous comporté comme telle. Tenez… c’est la dernière fois…. Que je ne vous y reprend plus…

- Merci…

Malgré les toux sèches incessante la brûlant le thorax et la causant des douleurs insoutenables, KÓTCHÉ S’efforce d’adressé ses dernières bénédiction à son fils. « ODOUMI…. ODOUMI.» Répétait elle le visage grimaçant de douleur à chaque toux sèche qu’elle émettait. « Oui mère…. Je suis là. Tenez… Ne vous fatiguez pas je vous prie.» répondit ODOUMI.

- Merci mon fils… ODOUMI, Je suis vraiment désolé pour cette situation dans laquelle nous nous trouvons.

- Voyons mère ! Vous n’y êtes pour rien. Les ancêtres le savent et j’ai confiance qu’ils nous sauveront tôt ou tard.

- Non, mon fils j’ai ma part de responsabilité dans cette histoire. Si je n’était pas allé raconter ce que j’avais entendu à la mauvaise personne, nous ne serions pas là aujourd’hui.

- Que voulez vous dire par là mère ?

- ODOUMI, pardonne moi d’être resté aussi longtemps dans le silence mais je pensais bien faire pour te sauver. Je t’ai caché cette vérité pour que cette situation ne nous arrive. Mais vu la situation et malgré mes multiples effort pour les dissuadés de te laisser la vie sauve, leur assurant que tu n’en savait rien…. Il ont tout de même jugé judicieux de faire une pierre deux coups.

- Mais de quoi parlez vous ? Que présentent ils que je sache à part le faite que tous ceci n’est qu’un coup monté. Même si je ne sais pour quel raison et que c’est père lui-même qui a fait son choix. Attendez ! Voulez vous dire que vous savez la raison et qu’ils me soupçonnent la connaitre ?

- Oui mon fils, malheureusement, ils pensent que tu sais qu’OTCHEÏ n’est pas le fils du roi SITCHIZÔ OTCHEÏ ton père.

- Quoi !!!

- Oui et malheureusement lorsque je l’ai surpris en parler avec son fils trois jours avant son couronnement, je me suis empressé d’aller voir ton oncle KÓDA OTCHEÏ pour le lui dire afin que le siège royal ne soit souillée de part le couronnement d’un bâtard.

Ce derniers m’avait assuré que nous allons le faire savoir au peuple le jours du couronnement pour lui mettre la honte et qu’ils recevront la punition adéquat. Il m’a également fait promettre de ne rien dire à quiconque jusque là.

Naïve que j’étais, je l’ai cru alors qu’il était de mèche avec eux. C’est d’ailleurs la reine et lui qui ont orchestré le coup contre nous pour nous accusé de tentative de meurtre la veille du couronnement.

- Oncle ! Mais d’un côté les sacrifices et rituel faites sur le sceptre royal fait que quiconque la touche et prend siège sur le trône royal, S’il n’est pas de la ligné royal mourait ? Donc ce que tu me dis là n’a aucun sens. Et puis que gagnerait il en trahissant la mémoire de son frère au point de laissé mon frère OTCHEÏ prendre le trône.

« OTCHEÏ n’est pas ton frère… » Rétorqua KÓTCHÉ « Je vois que tu a hérité de ma naïveté. Après tout ce que je t’ai dis, tu te pense toujours frère avec celui qui a prononcé ta mort ! » « Mais bon ! D’un tout autre point de vue, tu n’as pas tord car le vrai père d’ OTCHEÏ n’est nul autre que ton oncle ». Sur ses mots, ODOUMI fut comme abasourdi, avec peur et d’une voix grelottante, le jeune homme s’exclama « Non… c’est un cauchemars ! » les yeux levé vers le ciel, entendant à peine les dernières bénédiction de sa mère qui rendit l’âme sur ses jambes. « Mon fils, je pries les dieux que ta vie ne s’achève en ses lieux ni sous le regard ni de la bouche de tes bourreaux le jours de ton exécution. De la je m’en vais, j’implorais les dieux de te sauver de cette situation et de mettre sur ton chemin des gens qui t’aiderons à reprendre ce qui est à toi. Ton honneur et ton royaume.» sentant le corps froid de sa mère et remarquant le visage insecte de cette dernière le fils coula des larmes de désespoir qui cachait une douleur et un désir ardant de vengeance telle les baisse d’un feu de brousse. Insupportable était cette perte qu’il hurla de toute ses force « Mère…….» de tel sorte que même dans tous ce brouhaha cérémoniaux , son demi frère le roi, sa mère et tout l’entourage l’entendit. Sur un sursaut de tous l’assemblée, le garde qui lui avait apporté l’eau se leva sur ses mots « Non… pas encore…. Quelle mouche l’a piquer cette fois ci»….

A suivre...

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Mis à jour : Chapitre 1 Les Préparatifs   02-18 10:30
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