img À petits pas avec mes chats  /  Chapitre 3 No.3 | 13.04%
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Historique

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1495    |    Mis à jour : 14/09/2022

a

Je prends mon café comme tous les jours, à la mê

sonné j’ai entendu ton appel

afé es

re. J’ai trébuché sur la dernière marche et j’ai failli tomber. J’a

le café dans le bol. Je m’assieds sur la chaise, la même, face à la même table. La table ne nous sépare plus, nous sommes séparés. Le café a toujours la même odeur, la même couleur, le même goût aussi. Finalement, rien n’a changé. Allez y comprendre quelque chose... Mes larmes en tombant dans le café font de petits ronds bien espacés. Mais il faut bien continuer. Je mets du sucre dans le café et avec ma cuiller je tourne, je tourne, je tourne en rond. Bambou sa

h

ue celle de son maître m’a toujours fascinée. Lorsque nous avons adopté Bambou Didier et les enfants se sont formellement opposés à ce qu’il y ait un Bébert 6e, insensibles à mes arguments littéraires. J’ai obtempéré, seule con

la tête basse, erraient dans toutes les pièces le cou tendu. Quelque chose avait changé au royaume des chats. Ils ne se battaient plus comme des chiffonniers pour être sur mes genoux. Maintenant, ils se lovaient à côté de moi, contre moi, l’un à droite l’autre à gauche. Pas un miaulement, rien. Leur ronronnement brusque, violent s’échappait de leur gorge comme des sanglots ou des larmes rentrées. Mes caresses destinées à un autre les laissaient

airsemée de Bambou me fit craindre pour s

ostiqua une pelade d

é, vous savez les animaux ressentent très fort la tristesse de leur maître. Ne

trouvai Saha couchée sur le clavier de son ordinateur affichant ostensiblement la mine d’un pauvre chat abandonné. Mais même les chats ne peuvent avoir des regrets éternels. Bambou retrouva sa f

te la maison qui reprenait vie. Je retrouvais les coussins du divan par terre, le lit sens dessus dessous. Bientôt ils dédaignèrent kitcat et croquettes et exigèrent, j’ai honte maintenant de l’avouer, de manger comme moi. J’obtempérais car leurs exigences ne me laissaient plus aucun répit. Des pages entières de mon roman en cours furent lacérées et éparpillées. Je décidais de sévir, de les gronder et de les mettre dehors après chaque bêtise. Mais ils se faufilaient sous un meuble bas d’où je n’arrivais à les déloger qu’à grand renfort de coups de balai. Une fois dehors Saha résignée trouvait un endroit qui lui paraissait suffisamment confortable et me laissait tranquille mais le problème c’était Bambou qui se conduisait désormais en véritable despote. Perché sur le rebord de la fenêtre il

rique, réagis voyons ! Tu ne peux pas continuer comme ça ! Au début, on pouvait trouver ça rigolo, tu étais une origin

tesse sans même m’embrasser. Son chagrin me fit prendre la mesure de ma déchéance. Je n’avais jamais imaginé que je pouvais faire de la peine, à ma fille de surcroît. Ce fut un électro-choc, mes yeux se dessillèrent. Je vivais sans voir la poussière et les traces noires sur le car

pris la décision

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