img À petits pas avec mes chats  /  Chapitre 5 No.5 | 21.74%
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Historique

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 2033    |    Mis à jour : 14/09/2022

fa

peu de mal à obtenir l’adhésion de ma belle-mère indifférente à la littérature qui aurait voulu le prénom d’Antoine comme son défunt mari, d’August

e spasmes nerveux. Dès que la sonnette d’entrée retentissait, je courais asperger mes yeux d’eau froide, me recoiffais, mettais du rouge à lèvres et accueillais ma fille un sourire jusqu’aux oreilles et droite comme un I. Mais elle ne se laissait pas prendre à mes sourires de façade, et ma maigreur me trahissait. Heureusement qu’elle eut la chance à ce moment-là de rencontrer l’amour (le grand) et m’annonça qu’elle serait moins disponible. Pour la première fois depuis longtemps, je lui fis un vrai sourire en lui souhaitant le plus de bonheur possible. Je n’étais plus le seul amour de Mathilde et en étais immensément soulagée ! Cependant, mon égoïsme ne tarda pas à pointer à nouveau le bout de son nez et j’avais beau me dire que Mathilde avait désormais d’autres chats à fouetter cette situation ne tarda pas à me peser d’autant plus que lors de ses rares visites, c’était toujours flanquée de son copain que je la voyais surgir au fond du jardin. Je compris rapidement qu’il n’était là que pour soutenir ma fille dans l’épreuve. Il avait pour mission de faire écran à ma noirceur. Sa politesse froide me faisait l’effet d’un soufflet, d’une injure même s’il voulait simplement protéger Mathilde de ma tristesse contagieuse ; d’ailleurs n’était-ce pas à l’époque de la séparation qu’elle était devenue asthmatique ? Frédéric et Julien eux, avaient trouvé d’autres parades : C’était à ce même moment qu’ils avaient commencé le tennis et trouvaient souvent un prétexte pour dormir chez leurs copains. Et tout cela Damien le savait, b

ois pas souv

sa ma fille qui trouva dans ce soutien une force qu’

parce que tu me files le cafard, tu es un vérit

instinct de survie me dicta de vite, vite faire amende honorable. J’acceptais leur sentence, j’en convenais, me répandais en excuses d’être un boulet, véritable d

oublie de mettre Bambou et Saha dehors bien avant leur arrivée, car ma fille aurait eu autrefois des allergies aux poils de chats dont je n’aurais pas tenu compte. Sacrifiés sur l’autel de la maternité mes deux chats ne l’entendaient pas de cette oreille, sourds aux arcanes des comportements humains ils me le

ivan. Moi je posais mes fesses sur le rebord du fauteuil

va ? Vous ave

une question qui n’en demandait pas. Leurs conversations terminées, ils se

a va ? me demanda Mathil

bien sûr ! D’ailleurs, les copines, le ciné,

n tu as rajeuni !

eut-être un peu contents de me voir, en tout cas ils avaient l’air revenus à de meilleurs sentiments. J’allais à la cuisine préparer le café. Lorsque je revins au salon, je les vis échan

ge, on a pensé Damien et moi qu’

us mes nombreuses activités quand sou

uelqu’un me dit ma fille, oui

lace son papa chéri ! J’avais peut-être mal entendu et devais avoir un air ah

maman, je vais travailler, peut-être partir loin, tu sais ! Julien et Frédér

es-là sont dites » selon le grand, l

e coalition en somme. Et dire que durant un tout petit moment j’avais pu croire que je n’étais plus

uver que

ule solution,

mais c

comment je n’y avais pas pensé toute seule. J’apprenais abasourdie, qu’il suffisait que je me maquille, que je m’habille à la mode, que je trouve une coiffure qui me r

royez, v

e voulais pas les heurter. J’essay

trouver un

veau, rirent franche

il faut vivre avec son temps ! Et

teur pendant que Mathilde me serr

maman, tu va

d’un regard intéressé. Mathilde me prit alors dans ses bras, me serra, m’embrassa. J’étais submergée d’émotion et de bonheur : ses absences ne l’avaient donc pas éloignée de moi comme je le craignais mais avaie

us, bisous, effusions. La portière

is pas trop la dif

tôt, à bientôt… Est-ce que Claire Bretéc

jà, avaient oublié nos griefs et sans autre forme de procès se précipitaient vers leur kitcat. Ils mangeaient les yeux fendus de délice. Leur repas ter

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