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Historique
Les larmes d'Andromaque - Tome I: Le lycée Arago

Les larmes d'Andromaque - Tome I: Le lycée Arago

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1738    |    Mis à jour : 16/11/2021

9, lycée Arago, cl

’autre du ciel de Paris, un vent froid et vif poussait d’énormes nuages livides et tumult

à travers les vitres d’en haut. En se penchant un peu en avant, il pou

, en poussant un

e temps au

à peine perceptible avec la clarté du jour. Un silence lourd, grave, enveloppait la grande salle, comme le couvercle d’un grand sarcophage. Il y régnait

uis se heurta au cadran de la vieille pendule. Onze heures et demie. L

orte d’ennui, une vague anxiété rendait son humeur taciturne. Était-ce le temps humide, froid et venteux la cause véritable de son sentiment pénible de découragement ? Il n’en ét

un moment, à une expérience chimique, dont il reproduisait les formules s

avec son air sournois, qui ne manquait jamais une occasion de lui faire une réflexion désagréable. Il portait un costume tr

lait voir s’animer, autour de lui, une foule vivante et animée. Il voulait déambuler dans la rue, libre et sans contrainte, et s’arrêter sur le sourire clair et prometteur d’une jolie fille. S’éch

sentait trop la prison. C’était un lieu clos. Triste. Sans âme.

la ressentait chaque jour davantage lorsq

t rapide et saccadé de la trotteuse de la montre Tissot qu’il portait au poignet. Il s’attarda sur le cadran doré de la

, parlaient librement des filles, et ils avaient presque tous une montre.

nt réussi à convaincre son père de lui offr

à plus le même. Sans le savoir, il avait quitté le monde magique et rassurant de l’enfance. Il n’avait plus le même regard sur les chose

nité. Le conforter sur sa propre valeur et sur les mérites q

ants. Son imagination, entretenue par trop de lectures, lui avait fait miroiter une vie parisienne facile, faite de sorties, de rencontres, de théâtre. De jolies filles très sexy, à

avec amertume que le lycée Arago, dans le douzième arrondissement, n

nte, à la périphérie de Paris pour accueillir les couches populaires dont la capitale ne voulait plus. Après un trajet de plus d’une heure dans le train de banlieue,

rompit brutalement le c

endez-vou

ris. Ce rappel à la réalité lui sembla sou

me demand

le fixa quelques secondes, puis il sourit et lui la

tu regardes ta montre. E

Il répondit d’une

ime pas

n appr

ce n’est pas t

ta, sur un t

st une matière p

camarade. Il n’avait pas réalisé tout d

subtilité ? Qu’est-ce qui t’arrive,

aussa le

Tu es trop subtil p

en ri

énies sont tou

temps, puis

projets pour

ham répondit

de prévu, pourquoi

lui ex

ur un concert, samedi

samedi mais il n’osait pas avouer qu’il n’a

t d’un ton

nombreuses groupies. Elle

a d’un geste

aime pas être distrait par mes admiratrices. Et elles sont t

am r

avant tout. Je vais essayer de v

Hisham leva la tête et rencontra l

a sèchement

vous dérange. Non seulement vous n’êtes pas assidu aux

qua sans lev

eur. Je demande simplement un

esseur

! Vous êtes

dant un moment puis, devant le mutisme prolongé de l’élève, retourna ver

uchota dis

st un vicelard de premier choix ! I

m rem

moi. Pourtant, je ne fais rien de spécial. J’a

un petit ri

l ne doit pas a

yait autorisé à adopter un certain vocabulaire et une certa

m rét

il y a aussi des musulma

e tape sur l’épaule,

Je voulais juste

l trouvait cela très amusant de rire aux dépens

si, je suis

le sens de toutes ces impressions qui le chagrinaient. Un moment, la situation lui parut absurde et vide de sens. Qu’est-ce qui se passait ? Que signifiait ce sentiment de dégoût, proche de la nausée ? Le

te. Non ! Le monde ne pouvait pas simplement s

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