u, ligne de Sceaux, 18
utes de
coups d’œil répétés sur leurs montres tandis que d’autres cherchaient
bout de nerf
la même chose ! J
ine ren
s’énerver, chaque foi
rs se mêlèrent à
c’était pire ! Vingt-
e flot des voyageurs dont la masse augmentait au fur et à mesure que le temps s’écoulait. Il ressentait de l’énervement mêl
élancolie. Replié sur lui-même, toujours vêtu de noir, communiquant très peu, il se croyait toujours plus intelligent, plus malin que les autres. En amour, il cultivait la désespérance désabusée, le spleen romantique. Il voula
s. Les mêmes gens avec sur leurs visages blêmes, la même expression transparente et glacée.
seau. Aussitôt, la foule moutonnière se pressa contre les portières des compartiments, et s’
iers lan
laissez-nous d’abord d
t monter répliqua
sser. On ne met pas une heu
toujours par des cris et
pas toujours. Mais pour adoucir l’ennui quotidien du trajet, il avait trouvé une agréable distraction. Il voulait retrouver la femme aux cheveux châtain clair qu’il avait repérée une semaine plus tôt. Il avait noté
-huit heures trente. Le direct arrivait
minutes, e
mais avec ses hauts talons, elle paraissait plutôt grande. Elle portait une robe rouge, bien ajustée aux courbes de son corps, assez moulante avec une veste noire courte qui s’arrêtait à la hauteur des hanches. Une tenue très sexy mais qui restait néanm
a foule pour se placer juste devant elle. Comme il l’esp
e femme avait sûrement remarqué son manège. Que pensait-elle de cette proximité douteuse ? Il ne se posait pas la question. Les premiers temps, il
on corps un désir obscur, mais très condamnable. Le parfum lourd et sensuel qu’il respirait et la mollesse du corps collé contre lui l’étourdissaien
ine les seins ronds et haut perchés de la jeune femme. Le contact de la masse de chair chaude et moite le troubla violemm
parleur
té a été coupée sur la ligne. Nous
. Des jérémiades où il était question de pa
arder la jeune femme. Ce fut pourtan
ents très blanches, el
talement. Je suis presque tombée sur vou
caressante. Il devinait dans s
ohibait la chair, et même la pensée de la chair, Hisham vivait dans un perpétuel état d’impureté. Mais il était à un âge où les femmes occupent une place privilégiée dans le cœur d’un jeune homme à peine sorti de l
, il reprit ses esprits et
Madame. Aux heures de po
sham rougit un peu, sottement. Lorsque la portière se referma, il regretta son caractère pusillanime. Il pensa qu’il était passé à côté d’une belle aventure où il a
, il aperçut la jolie Chantal qui comme d’habitude, tourna la tê
Bien qu’assez grande, elle portait toujours de hauts talons, et, quel que soit le temps, un chandail fin et moulant qui
très impressionné lorsqu’il la voyait. La jeune fille avançait, rayonnante, d’un pas souple et rapide
de l’aborder d’une manière naturelle et spontanée. Quoi qu’il fasse, cela aurait donné l’impression d’être prémédité et il lui semblait que cette jolie fille aux allures u
alier, il constata que l’int
gro
lle p
ution les deux étage
bonsoir en arabe et franchit la porte. Il retira sa veste qu’il accrocha au porte-manteau et posa sa serviet
en déplacement sur un chantier en province, et son frère aîné, étudi
ine le gênait. Elle l’empêchait de se concentrer et de se remémorer les événements de sa
oment puis quitta la c
entait personne. Cependant, elle connaissait par cœur sa généalogie et la faisait remonter jusqu’à Abd-el-Muttalib, le grand-père du Sai
une phrase qu’elle
t pas son Cheikh ne p
lui avait souvent répété que sa famille descendait d’Hussein, le fil