an
rom
es épanouies, promène sur l’immense plaine de Troade, un regard triste et compatissant. Sa belle chevelure, une masse lourde et noire comme l’aile des corbeaux, encadre un visage au
armés de boucliers bombés et de casques rutilants. Indifférent à leurs querelles, très haut dans le ciel, un soleil am
les de Priam. Elle n’a pas encore seize ans, mais déjà les lignes de son corps se sont gracieuse
a dernière rumeur
Chalcas s’est éprise d’un Achéen. Un certain
evant sa beauté singulière et inachevée, elle essaie d’analyser le charme secret
sa voix clair
s même téméraire, mais toujours redoutable. Cependant, contrairement aux autres Achéens, il reste toujours lo
alicieux, un peu perfide
n d’Hélène, qui le connaît
appuyée qui donne à so
sespoir. Je suis sûre qu’il va faire une bêtise ! Il parle d’affronter le puissant Achille et traite les Troyens de couards. Personne n’arrive à le calmer. Même pas le sage Hecto
ur Andromaque ses yeux très bleus v
, presque en sang
e, Andromaque. C’es
de définitif qui l’agace souvent et suscite parfois une jalousie secrète et inavouée. Maintenant, elle sait que ce beau regard clair et doux, sans expression, s’envole vers un lieu solitaire, un li
issements de ceux qui succombent. Au loin, vers le rivage, une mouette, silencieuse et solitaire, plane très haut dans le ciel.
se veut tendre et affectu
! C’est donc bien vrai ! Vraiment ? Tu n
dure, Laodi
oi ! Je hais la lâcheté des hommes, leur
que la jeune Laodice est à cet âge fragile et instable où la peur d’aimer vous trotte constamment dans la tête et vous empêche de dormir. Une peur irraisonnée qui vous rend incompréhensible aux aut
pointe d’inquiétude, en co
te raison que j’a
réticente, réfractaire, Andr
vers la jeune fille et lui
une, beau, robuste, avec du sang rouge et chaud dans les veines et dans le cœur. Un être franc qui se donnera joyeusement, sans grimace, sans ruse, sans calcul. Un être raffiné et inte
et triste. Puis d’une voix basse, comme si toute l’amertume secrè
finira donc jamais ! Comm
ard sombre la vaste plaine où se poursuit l
sur un jeune guerrier qui a fai
avec un faux
Agamemnon ? Il fait preuve d’un grand courage p
nouvelle, la jeu
ls d’Hippolochos. C’est un prince
moire. Où a-t-elle déjà vu ce
anime Eétion mur
appelle quelqu’un. Un jeune h
ce mensonge ? Pourquoi feint-elle d’ignorer le jeune homme ard
aque n’a ri
reconnu ce regard sombre et profond qui la poursuit encore. Ce regard appuyé qui lui pèse doucement sur le cœur, et qui trouble étrangement sa chair douce et nacrée de jeune é
raine, elle reste enfermée dans sa chambre et n’assiste pas au repas traditionnel que donne chaque semaine le v
rencontrer ce jeune prince qu’el
ant vers la grande terrasse qui jouxte le palais. Elle aspire p
remier soupirant, à qui le temps et l’él
té épaisse, el
pense-t-il encore à moi
nte et intimidée, elle
ces femmes dévergondées qui accostent les hommes dans les rues et les suivent dans les tavernes pour quelques pièces en or.
çoit soudain le bruit d’un pas souple et viril. Une
urne et reconnaît
oublée, ce dernier
lé ici en pensant être seul. Je ne veux pa
ve son expression gracieuse et adoucie. Elle sourit. Que sont devenues ses belles résolutions ? E
feignant l’i
point d’amis avec qui partager vos belles soirées ? Je suis
c une note de tris
e. Quand le soir descend sur la plaine, c’est l’heure que
le est un peu troublée. E
oup changé ! Glaucos reste toujours charmeur. Et
onnant dans la clarté lunaire, et qui la contemple avec une expression étrange au fond de ses yeux sombres. Son regard empreint de douceur semble lui dire ce qu’elle dés
d’une voix qui masq
t donc tant d
e Andromaque,
dont les plis gracieux tombent autour d’elle mettant en val
uée. Il veut lui parler. L’interroger. Risquer même la suprême épreuve, au risque de tout br
, je vous ai
sculent dans sa tête. Ce n’est plus seulement le désir brûlant d’autrefois qui le pousse vers la gracieuse Andromaque. Il la sait sans famille, mal acceptée par une belle-mère, jalouse et possessive. Il la sait a
dain, il pose sur Andromaq
hose d’important
ole, Andromaque pose son doigt sur les lèvres de Glaucos
us en supplie, n’en d
onnue du café, à moins que ce ne fût le contraire. La pièce
iez-vous,
harmant me ser
acte I – scè