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Historique

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 2205    |    Mis à jour : 24/05/2023

ntière qu’elle peut consacrer à la campagne électorale. L’équipe a organisé une réunion publique à Mouthoumet. C’est à u

ique n’est qu’à

son temps p

t du lit à la porte et de la porte à la cuisine. Sa maîtresse chérie empli

mment s’habiller. Elle opte pour un jean, un chemisier bleu pâle et des mocassins plats bleu marine. Le p

chez elle. Elle empoigne son chien et court jusqu’à la voiture. Elle attache Raoul

qu’elle ne connaît pas la route pour se r

Axel. Il boude toujours… ça ne gâche pas sa bonne humeur, elle chante en chœur avec Gim’s

aoul qui n’a pas

s chutes d’eau. Elle roule doucement, à la recherche du restaurant. Après quelques demi-tours réclamés par le GPS, elle réussit à se gar

fait légèrement plus frais qu’à Ornaisons,

une jeune fille vêtue de noir et d’un tablier blanc bordé de dentelle. Iris

gtemps et qu’elle a souvent vues dans l’entourage de son père. Elle serre la main de celles et ceux qu’elle connaît moins. L’homme aux yeux verts est là lui aussi,

une grande main dans laqu

la jeune femme s’accrochent aux yeux

urire empreint de dou

ris rate un

verre de vin gris de

notes de poivre et de giroflePour se donner une contenance, elle

che un peu et caresse

t partout ? s

ment indicible qu’elle

jamais eu d’animal, sa mère ne l’aurait pas toléré. Oui, c’était la première fois qu’elle quittait la maison familiale et

ures mâchouillées, une brosse à cheveux décortiquée, quelques livres grignotés, de nombreux petits cadeaux malodorants sur le sol, leur vie commune avait pris un tournant qu’Iris n’aurait jamais imaginé. Elle, qui avait été sevrée d’amour

roge Iris, avez-

n’aurais pas le temps de m’en occup

e faites

se, non loin de l’abbaye qui participe à la renommée de ce magnifique village. Il e

êtes

s tout seul, j’ai un secon

luminent. À l’intonation de la voix grave,

faire, ses espoirs, ses regrets aussi. Il lui confie même le dernier projet qu’il a conçu : ouvrir un bar à vin à côté de son établissement. De fil en aiguille, Iris apprend qu’il a travaillé dans de nombreux établis

is sent qu’il lui manque un éléme

ernelle… En deux mois, il a résilié le bail de son logement et ses divers abonnements. Puis il

voisine de table de la jeune femme ne tarit pas d’éloge sur la truite aux petits légumes vapeur, Iris opine en

nt une heure, lui faisant oublier les gens qui l’entouraient et les co

lui, les sujets tournent essentiellement autour des patients, du cabinet.

que ce soit à leur vie, à sa vie. Pourtant, en cet instant, elle entrevoit qu’un autre choix est envisa

re l’heure de rejoindre la salle au rez-de-chaussée de la mairie pour

e perdre son temps ne monte pas jusqu’à son cerveau. Espérer être près de Géraud lui agite dans le corps quelq

urs se sont déplacés. L’ambiance est plutôt studieuse pour le moment. La timidité a besoin de temps

e débat est riche, le

quelques années plus tôt. Tout est passé en revue : l’action sociale, la voirie, les collèges, les personnes en situation de handicap… La liste est fort longue lorsque l’on est élu depuis six ans, avec parfois

résident Macron, v

blée s’empare de cette question et chacun semble avoir un avis

générale, temporise Alain, mais on peut réfléchir

nger tous les registres et que l’on ne peut pas faire n’importe quoi dans l’espace public. En même temps, les réseaux sociaux

alle. Les gens partent à regret, semble-t-il. Des petits group

échapper à la monotonie de sa vie, de

réunion est dressé. Chacun y va de son commentaire. Sylvie Dugat, le binôme d’

ge proche de Mouthoumet. Une petite visite a été organisée

e à s’y rendre, hausse les épaules, lui sig

va pas s’achever immédiatement, sur ce parking du Vieux Moulin, au

Nullement touchée, Iris tourne et retourne son téléphone entre ses mains, remettant sa réponse à plus tard. Au fond, la seule question à laquelle elle ait envie d’avoir une répo

u’elle n’a pas vu arriver l’objet p

i demande-t-il san

’elle n’en est pas choquée, au contraire. Les papillons repr

me tu

er une phrase émettant un avis clair. Qui ré

r son bras nu et lui propose de

r de lui. Mais il faut bien cond

sa laisse indiquant sans aucun doute l’envie pressante de cont

ré vert. Il a lâché son bras, a mis ses mains da

elle s’en aperçoit dès qu’elle

s prunelles vertes semblent voul

isse et récupère Raoul, en prenant garde de le tenir à bout de bras. Le petit c

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