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Historique

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 2024    |    Mis à jour : 24/05/2023

de Saint-Laurent de la Cabrerisse,

ans l’intimité familiale, pour fête

lle, les relations avec sa mère sont souvent tend

pour les trois tomes des « Mille et une nuits » aux éditions de la Pléiade. Sa mère a quelques fois manifest

’envie ni le temps de se consacrer à la recherche d’un cadeau, et puis Sandra est tel

menant à la bâtisse du XVIIesiècle dont Alain Grandville a hérité à

ous les meubles de ses parents, ne laissant

i les lieux avec un plaisir sans cesse renouvelé, classant ses livres personnels parmi les collections importantes de la pièce. Elle a ainsi découvert un éclectisme littéraire dont elle n’aurait jamais soupço

dans la grande piscine bleu turquoise sur la droite du jardin, séparée de

aux arrivants. Raoul est déjà parti ventre

Il sait que cette journée va leur paraître longue et hélas, comment elle risque de se terminer. Sa belle-mère semble déployer

rs flamboyants et débouchent directement sur la terrasse où Alain feuillette tranquillement

ant, entourée des siens, est égal à l

dégoulinent et Paul secoue la tête devant Iris pour l’éclabousser, répétant ainsi le m

eait avec ses copines. Les filles cherchaient comment éviter ce garçonnet, particulièrement intéressé par leurs histoires racontées dans le plus grand secret. Paul était alors un enfant solitaire, contemplatif. Il se liait diffici

Sandra coupe court à ces effusions par un

s joues pâles pour se fendre d

man, et bon

pprochent. Les gestes sont empr

deux jeunes femmes et les entraîne vers un siège. Puis il propose un verre de vin blanc bio d’une petite cave qu’il vient de

de reprendre une épicerie à Montredon et qui travaille presque exclusivement avec des produc

hôpital privé du Grand Narbonn

picerie de Solène, lui facilite grandement la vie. I

infirmier dans ce service, raconte ses collègues, l

n’arrivait jamais avant affirme-t-elle, que ses trajets sont plus courts, donc moins fatigants. D’ailleurs, Pau

au, sur lequel une seule bougie tremb

e premier sourir

s’apprête à entonner la chanson de circonstance, madame Souchet-Granville les stoppe net, d’un

orgée de champagne, que son père

alaise créé par sa femme lui prop

de ne pas déchirer les papiers d’emballage

ules. La connivence entre eux est toujours là et les

e de ses cheveux blonds, coupés au carré, s’agite dans la brise. Elle remerci

videmment pas le moment de la pousser dans

se balance à un rythme effréné, signe d’un

un va-et-vient apaisant. Le regard gris essaie de la calmer

blant de calme. L’explication n’aura pas lieu à cet instant. Ce

n lieu de travail sont sa bouffée de liberté que, seul, Raoul partage avec elle. Elle regarde tendrement son gentil et si minuscule chien assis sur so

it animal lui permet de déverser son trop-plein de sentiment, de caresses. Ils échangent des papouilles e

rnée, qu’elle essaie d’alléger quand elle le peut, sachant que mademoiselle Souchet-Grandvi

visible, d’humeur changeante. Il endosse le rôle de patron et aime qu’elle s’en souvienne. Chacun à sa place. D’un naturel discret, cela convient très bien à l’assistante. Quelquefois, elle patiente, laisse p

du sol. Déçu de n’avoir rien de neuf à renifler, il vient docilement se

hall d’entrée et ouvre la p

niers magazines auxquels le cabinet est abonné. La c

vif du sujet. L’ostéopathe recueille un maximum d’informations sur les douleurs décrites et fait le bilan des antécédents et traitements médicaux de la dame. Dès lors, elle peut pas

essionnel. Iris sait détendre l’atmosphère en questionnant habilement ses patients

la règle. Elle énumère ses petits-enfants au n

sa mère qu’elle ne comprend pas et qu’elle ne réussit pas à imaginer grand-mère. D’ailleur

é en fin de non-recevoir de sa part à elle. Comment réussirait-elle à être mè

uyamment, ce qui fait

antanément ses soucis pour ne se co

e ostéopathe s’efforce de maintenir le timing prévu. Comme son confrère, elle redoute une

qu’elle consulte un professionnel de santé. Elle a trop souvent été témoi

rès contrainte par des horaires stricts et doit être de nouveau à son poste à treize heures trente, ce qui

te sa blouse, récupère son chien, son téléphone et son sac

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