ières de toutes sortes, elle débouche enfin sur la route départementale bien goudronnée qui va la conduire jusqu’à
commence à tirer sur sa laisse comme un forcené pour partir en vadrouille. Hélas, pas question pour lui d’explorer l
sur le tapis de la classe. Les immenses fenêtres sont ouvertes mais les rideaux
un rang approximatif leur tour d’entrer au réfectoire. Dans quelque temps, les
trouver dans la sall
utre, une chute dans la cour dont elle garde une minuscule cicatrice en forme d’étoile
Leur histoire familiale avait sans doute joué un rôle majeur. Les parents de sa peti
rapprochées. Leurs études respectives à Toulouse avaient permis le maintien de ce lien étroit. Le hasard faisant parfois
presque, l’une de l’autre. Aucun sujet n’est tabou. Et justement aujourd’hui, Iris épro
le a eu très tôt la perception que quelque chose ne tournait pas rond. Elle se revoit à l’âge de six ou sept ans, attendant sa mère devant le portail de l’école. Elle jalousait les autres
le claquait la portière sèchement. Iris avait dû apprendre très vite à attacher sa ceinture de sécurité toute seule, et surtout à ne pas ouvrir la bouche durant le trajet jusqu’à la mais
mpensaient largement le vide affectif dans lequel les maintenait leur mère. Ell
ont pas faites pour être mères, voilà tout. Elles n’en valent pas moins que les autres, mai
n vide immense. Elle suppose que sa mère répond à une sorte de pacte pour traverser son existence ainsi mutilée par l’absence de sentiments matern
voir le courage d’affronter la déception et la tristesse de son amant. Elle sait ce qu’elle devrait lui dire. Mais l’idée même d’avoir cette explication lui serre le cœur et coince les mots dans s
elle décide d’emprunter un autre chemin pour y retourner, celui-là sans trous dans le bitume, mais très étroit. Cette petite route louvoie en
alète à grand bruit. La chaleur va terrasser la végétat
e. Elle n’est plus qu’à quelques tours de rou
e Raoul qui enfin peut vaque
natrice d’un mess
Annie Valière devait être présente pour valoriser la collecte solidaire de soutien-gorge devant la
son père pour lui dire qu’il peut compter sur el
ittait de la traditionnelle carte de fête des Mères avec les enseignants, elle refusait toujours d’en dessiner. Ce qui ne manquait pas de l
e sa « tenue de travail », à savoir jean et baskets… Le casque de vélo maintiendra un peu sa chevelure de jais qu’elle coi
ouffre de douleurs lombaires récurrentes. La majorité des
che ses points de blocage tout en disc
rs de l’Hérault ont dû venir leur prêter main-forte. Malgré les quelque deux cents hommes, les flammes ont littéralement dévoré une bonne dizaine d’hectar
n inconscient qui a déclenché l’incendie, volontairement ou pas.
le temps de s’en réjouir… sa deuxième vie parallèle commence. Elle n’a p
ça finalement, elle s’en moque un peu. Elle est surprise par le tour que prennent ses pensées. Jusqu’alors, elle n’avait
ifestation solidaire qui se tient aujourd’hui devant elle.
ket. Elle sait qu’elles militaient au Planning familial de Lézignan C
va venir étayer sa prise de parole au nom de son père. La gymnastique me
pportées et que le bénéfice de cette collecte au profit des femmes en situation précaire
sur la route d’Ornaisons. Cette fois, elle prend son temps. Elle pédale lentement, lève la
ombissements atténués des véhicules sur l’autorout
elle aborde l’entrée de son village, croise quelques conn
aison, enfin le repos et enfin la d
gé de soleil dégusté, Iris s’install
la recherche de quelq
tomber. Le message qu’elle enregistre sera certainement un peu trop simple, un peu trop sec pour lui, mais l’envie n’y est pas
oman, sirote un verre d’eau pétillante citronnée, caresse son chie
mince lueur à l’horizon. Ici et là, on entend quelques aboiements assourdis. Une voit
e veut pas allumer la lampe de jardin, craignant, à juste titre, d’être envahie de moustiques. Elle si
ncesse du château des Platanes et son chevalier Raoul posent enfin la tête sur leur oreiller qui fleur