L'alambic

ean

ciel, l’accroche à la patère de métal fi

ompris que le départ est proche. Il balaie l

on téléphone portable posé négligemment sur son bureau et le fourre dans son sac. La jeune femme consultera ses messages pl

s eu le courage de le lui refuser. En revanche, elle a tenu à ne pas être candidate elle-même.En effet, son emploi du temps très chargé au cabinet de ki

t d’air, elle n’a pas pu la retenir, tout occupé

qui s’apprête à entrer dans une cabine avec un nouveau patient. Ils se sourient rapidement, son regard gr

é. Il se laisse déposer dans le panier à l’avant du vélo électrique de sa maîtresse. E

ccroché. Elle détache l’antivol, l’enroule sous la selle et ajuste son casque. Avec la chale

etit village voisin. Habituellement, elle apprécie ce moment qui la sépare de son domicile. Elle e

plutôt rétrécie et parfois les quelques rares automobilistes roulent très vite, oubliant le danger potentie

on refuge sont une trêve dans sa journée chargée. En

toujours l’immense chèvrefeuille odorant, tout en fleurs, qui court le long de la façade. E

are qu’elle a un petit pincement

en qui décampe derrière la maison, vers une cachette connue de lui seul et de chats intrépides qui osent s

ui dans le jardin, comme elle aime le faire chaque soir. À cet instant, la baba

bout des doigts. Un bon coup de brosse effacera momentanément les bouclettes humides sur sa nuque. La jeune femme enfile une légère robe jaune pâle qui danse autour de ses longues jambes. Une touche de mascara et de rose à lèvres complète sa transformation. Elle chausse des sandales à talon et à fines brides, cueille son ch

de producteurs et d’artisans locaux. In petto, Iris salue l’effort de la municipalité qui porte cet évènemen

suffisent plus. Elle ignore comment fait son père pour ne pas craquer. Il est vrai que pour lui c’est une redite. Il est déjà vice-président

s d’avance. Défendre la veuve et l’orphelin a été le moteur de sa carrière de juge jusqu’à il n’y a pas si longtemps

é à la mort de ses parents à Saint-Laurent de la Cabrerisse. Lui qui a toujours eu une vie sociale épanouie lorsqu’il vivait dans la ville préfecture, a souhaité donner de son temps

les parfois très resserrées du village. Elle n’a pas très env

es, et saute de la voiture sans qu’il soit b

de soleil, protégeant ainsi ses yeux noisette du scintillement. Elle se hâte vers l’Épice

. Elle n’est guère surprise, son père est un collectionneur de couteaux de pays. Il en possède de nombreux

des pêches blanches et jaunes, des salades vertes encore humides. Ce mélange de couleurs et de parfums ravit les yeux et le nez de la jeune ostéo

Elle le rejoint et enfile instantanément son costume de campagne électorale, saluant tout sourire,

fille, qui nous aide sur cette campagne, révèle

umaines dont il ne peut douter et parce que leur sens de l’engagement pour les autres n’est plus à démontr

s tout cela reste très bon enfant. Alain Granville est bien connu de tous et chacun sait son enga

par les ans, s’avance vers Iris et

ient le nom de Mont

ra, hasarde Iris,

ient. Non ça vient de sereno,un petit oi

sseuse de l’index et repart, en traîna

soir ! murmure dans son dos un h

un sympathique et très grand jeune homme dont les ye

ère les rejoint et tend u

nt. Il remplace ce pauvre Jean qui ne reprendra pas après son accident cardiaque. Ils ont eu très peur, sa fe

r caresser Raoul qui laisse libre place à sa sociabilité

t déjà des places assises s’ils veulent profiter du concert et déguster

rent les tables au beau milieu de la place centrale où sont déjà assis des gens du cru, des habitants des villages voisins, mais également quelques

les visages rougis par la chaleur et peut-être

sir où se mêlent tout à la fois des

s. Les conversations se font difficiles, couvertes qu’elles sont par la musique.

e le village en laissant un

ndormi aux pieds de

D’un coup d’œil, son père l’autorise à partir. Il est consci

s fort les a toujours unis ces deux-là. Sa mère en est souvent un peu fâchée, ce que déplor

. Ce ne peut être que sa grand-mère maternelle. Elle est quasiment la seule à appeler sur le

aisemblablement les dernières avant que la p

nouvelles de sa petite fille et surtout une visite pas trop lointaine à Aurillac. Iris se promet d

une ultime douche à peine tiède

et enfouit son petit museau pointu sous le drap, témoignant ainsi de son intention de passer la nuit au plus près de sa maîtresse. Q

couverte où il lui faudra serrer de nouvelles mains et sourire à de nouveaux visages. Elle n’est pas particulièrement croyante, mais sa mère fait partie de l’association des amis de Saint Régis et s

n téléphone portable, enfin poser la tête sur l’