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Historique

Chapitre 4 Chapitre 04

Nombre de mots : 4516    |    Mis à jour : 14/02/2023

Esp

z un commentaire après. Ça fai

le fameux bureau, j’arrive à distinguer quelques documents près desquels se dresse un petit drapeau du Zaïre, des stylos, une agrafeuse et un téléphone. Il y a sur le mur une grande photo joliment encadré du président de la république. Juste à côté de celle-ci se trouve celles des ministres des infrastructures et transpo

lace, deux places et trois places) rangés autour d’une table basse faite du même bois noir que le bureau. Je parie que ceci est la partie de son bureau où elle s

ce que ça peut bien faire d’avoir une mère comme elle. D’avoir pour mère une femme qui ne traîne aucune terrible malédiction.

m’avez aidée. Merci infiniment, Dit-elle, encor

mon geste lui a fa

s de

ns tous mes états car je ne savais pas me souvenir de la place exacte où j’avais pu l’o

e r

’avez ramené. Quelqu’un d’autre aurait préf

avoir l’opportunité de le revoir. En plus de cela, on m’a appris depuis toute petite à ne pas prendre et garder ce q

e jeune fille avec des vale

stion

que par ma mère. Mon père est passé

uis vraime

. J’ai appris

si à élever une admirable citoyenne. Et cela bien qu’elle l’

Me

t pas comment vous r

ma b

serait le meilleur

h o

. Mais jusque-là, je suis rentrée de mes chasses les mains bred

le menton, l’ai

au avez-vou

d’es

ux abattre des missions comme la rédaction, la communicati

-elle en ho

olyvalente et dotée des bonnes qualités relationnelles. Je m’adapte et apprends très vit

bien. Avez-vous un

nettoyage et gérer la caisse. Bien que l’emploi n’était pas très en phase avec ma qualification, j’y ai énormément appris. J’y ai acquis des connai

nt qui coule. Papa Moli

is avoir travaillé dans un hôtel. J’ai juste embelli la vérité. Non, je l’ai plutôt édulcorée. Dans ma tête, je f

ma fille. Où avez-v

a yi Nkumpala, Che

des jeunes femmes prêtes pour le monde du travail. Je me rapp

me. Et nous avons eu à faire un nombre considérab

ontinuant à se tapoter

n de secrétaire n’est ouverte

mon cœur fait tristement

chappant d’un ballon. C’est à peine si je ne glisse

Commenc

suspendue à ses lèvres. Je

à Mujinga. Elle n’arrive plus à tout faire toute seule. Accep

t-elle d

mes dents. Je sens des larmes menacer de couler. Elle me demande si j’accepterais d’occuper le poste de réceptionniste ? Sait-elle seulement qu’elle vient de briser un long cycle d’éch

ns. Je le prends, Arrivé-je à articul

ait lâcher un pe

ute où une meilleure position dev

up. Merci, Fai

ous avez fait pour moi, je ne l’oublier

cer immédiatemen

re. Encore hilare, elle se l

aire un t

larme qui perlait au coin de mon œil.

*

elle-même à la réception. La mâchoire inférieure de la réceptionniste qui me toisait ma

us dira comment les choses se passent ici et tout ce qu’i

éponds-je, croyant rêver, tel

dans la grande famille

ieds. Elle tape plusieurs fois dans ses mains en fixant premièrement mes escar

r est fort, Conclut-elle en

ard

, koudoum, tu as le travail. La femme-là qui est souvent méchante et

a chance da

e, mes

He

tit matricule-ci. Il faut me présenter à ton féticheur, Dit-elle en recommençant à

x dans le bureau de qui nous éti

de féticheur

, qu

ais avec une poitrine et un postérieur qui ne passent pas inaperçus. Elle a sur la têt

. Comme tu es déjà la protégée de la directrice, je ne veu

et regarde attentivem

transférer

ous a appri

ro. Tu ne connais rien de ce milieu, parce que ce comptoir, c’est mon te

’ac

r longtemps sans répondre. Il ne faut pas n

s déjà, mais je l’

écroches, tu

, Bonjour. Comment p

comm

orging. Tu veux séduire la pe

du t

) jusqu’à les gens s’émerveillaient. C’est ici que tu

Ma

es gens à l’école. Tu dis « Bonjour, c’est l’Office des

j’ai dit est-

er. Elle me présente également aux autres employés qui font de temps en temps escale à notre station. Bonne cancanière, Mujinga me sert quelques indiscrétions sur chacun d’eux et me prévient de ne les répéter à personne. Que si jamais j’allais jouer à la citoyenne langue pendue et qu’on revenait lui poser des questions, elle nierait jusqu’à l’infini. Je m’

m’aidera pour le transport. Son geste n’échappe pas au regard d’aigle de Mujinga qui réitère que mon féticheur est fort. Q

ent c’est trois fois moins cher que les taxis. Vu qu’elle vit dans le quartier juste avant le mien, nous bordons le même bus. Je n’ai jamais aimé les bus. Depuis toute petite, j’ai toujours eu une peur un peu bête des grands véhicules. Je sens à

'ai-j

as gentilles du tout, les militaires me fixaient pendant que leurs têtes bougeaient sous les secousses. J’ai crié comme une petite lunatique avant de courir me

taxis. C’est mieux de prendre le bus, c’est vraiment moins cher si tu fais le ca

Ou

mencé à travailler, tu sortiras cinq jours sur sept,

ssi chez le

e loue u

er du climat infect des clients de ma mère. Je dois aller vivre seule et continuer ma lutte. J’aime

se met à me regarder avec insistance. Je connais ce regard, je sens mon ventre se nouer et mes paumes se faire moites. Je viens de passer la plus belle journée de ma vie, je ne veux pas qu’un chien vienne me la gâcher. Lorsque le bus commence à s’approcher de mon secteur, je me lève de mon siège sans regard

e afin de vérifier que l’homme du bus ne m’a pas suivie. Je lâche un petit soupir de soulagement lorsque je découvre que non. Mais lorsque je passe devant un bar pour enfin pénétrer dans la rue de l’alimentation, deux hommes me sifflent. Je les ignore et presse les pas. Je m’engage rapidement da

, malgré la faible luminosité, je reconnais les deux hommes qui m’avaient sifflée devant le bar. Je me mets à marcher plus vite, courant presque. Mon cœur bat tellement fort que j’ai l’impression qu’il sortir

a-t-il personne dans

bustes et beaux. Ils sont habillés à la dernière mode et leur parfum que j’imagine cher s'est mêlé à l’odeur de l’alcool. J’ai là le genre d’hommes qui aurait dû vouloir me faire la cour,

pour accepter un rendez-vous. Moi par contre, tout ce dont j’ai droit ce sont les regards libidineux et les respirations lourdes des bêtes qui brûlent de s’acco

nous attendre, Fais celui

n se connait ? Répond-je en enleva

ste te parler.

is pas, je vais vo

Demande l’autre qui s’

ranquille ! Cra

, ils m’emboîtent les pas. Ma respiration s’est faite laborieuse, mon cœur semble battre dans chaque partie de mon corp

mandé combi

rendre quoi

asse. Combien pre

ituée, Tonné-je en le frap

ngs deux bonnes poignées de sable que je lance vers son visage afin de l'aveugler. Hélas, il esquive à temps, le sable atterrit plutôt sur son abondante chevelure frisée. Son aco

ranquille, espè

ai frappé avec mon sac m’empoigne et me gi

ite p

ui fait sonner des centaines des cloches dans mes oreilles. Je suis groggy. Je ne sais plus différ

t ! C’est quand

d le meneur du duo en abattant sa main sur

ouve sur le dos en train de me faire arracher tour à tour mes pagnes, mon jupon et ma petite culotte. Je me débats

! On t’a dit qu’on

oi, on va

de bouger

ux tire une liasse de la poche interne de son blouso

a que je vais perdre la virginit

essaie de se placer entre mes jambes afin de me péné

'intime-t-il, tout en ess

es jambes

Qu'on la pren

s-vous là ? Crie

ens sur place. J’essaie de voir qui est intervenu, mais les lumières agressives dirigées sur nous rendent cette tâche imposs

ue nous faisons vous regarde-t-il ?

! Ça ne se voit pas

araît pas consentante, Fait l

Enlevez vos stupides torches sur nous! Vous sav

e. Si elle dit qu’elle est conse

d’ordre à re

tre main tou

ent en position assise. Se sentant en position de faiblesse, les deux jeunes gens prennent leurs jambes à leur cou pendant que les gars qui les ont rossés leur courent après. Tout en courant, ils crient qu’ils ne s

demande une v

ayant d’adopter une posture digne dans l’humiliation, j’ajuste ma blouse et vérifie que j’ai bien attaché mes pagnes. Je tâte en

ans vous entrainer de force dans cette maison inachevée. J’ai

mon sac, Fais-je, r

Tenez, je l

sans pouvoir me contrôler. J’en ai assez de cette vie. Je n’en peux vraiment plus. Je ne mérite pas t

assé, Fais Baba Salif en me

e genre ne se reproduira. Vous n’aurez plus à e

dépasse les génies. Ils peuvent vous donner la

s génies et dites ad

mon visage bai

nt m‘aider ? Coassé-

avers moi,

e. Je veux d'une vie normale

ront-ils e

l’instant. Le plus important c’est l’a

voudront en retour. Je ne veux pas qui

n’arrivera, je

bir des telles humiliations encore et encore ? Imaginez ce que

que fois que vous mettez les pieds dehors ? Ne voulez-v

chez moi. Je pourrai commencer la première partie du traite

main qu’il me tend. Il m’aide à me relever

mmentez e

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