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Historique

Chapitre 3 Chapitre 03

Nombre de mots : 4968    |    Mis à jour : 14/02/2023

oyenne

z un commentaire après. Ça fai

nga,

le année a

tiroir. Un diplôme pour laquelle j’ai bravé des vents contraires et que j’aurais dû être entrain de défendre dans un bureau quelque part. Hélas, aucune opportunité ne m’est offerte pour que je la défende. Ô comme j’aimerais travaille

esse qui accueille les clients d’Alexandrine. Clients qui parfois essaie de me peloter. Mais les que

ien, le scenario où l’on me demandait de retirer mon pagne et d’écarter bien grand s’est répété. Le désir d’abandonner et de me laisser sombrer dans la dépression est forte. Après autant d’échecs, abandonner semble être la seule option. Mais q

e comme habits, je finis par opter pour une blouse en taffetas orange à col rond, que je marie à mon double pagne aux imprimées vert olive et des mouchetées oranges. Le double pagne est une technique qui consiste à attacher solidement un premier pagne autour de la taille. Le pagne est attaché bien droit de manière à ce qu’il atteigne les chevilles. Le second p

c des noms coloniaux ont été également renommés. Les titres « Monsieur » et « Madame » ont été remplacés par « Citoyen » et « Citoyenne ». Le clergé a été mis au pas par des reformes strictes. Les noms Européens (chrétiens) ont été interdits au profit des noms purement Africains. Guidant par l’exemple, le président a changé son nom de Joseph-Désiré

c quelques citoyens reprenant leurs noms chrétiens (Ma mère par

à marcher, j’opte pour des chaussures légèrement montantes sans être trop hautes. Car marcher longtemps avec des chaussures plates a parfois des conséquences d

ête dans l’entrebâillement et lui annoncerai que je m’en vais à nouveau essayer de trouver un emploi. Et ce malgré les nombreux échecs essuyés. Je frappe plusieurs fois sans qu’elle ne réponde. Elle dort encore. Pas étonnant. Hier s

ur l’une des pages vierges, je lui griffonne un petit message. Je détache ensuite la petite page des autres, m’accroupis et la glisse en dessous de sa porte. Il la verra à son réveil. Ne me sentant pas le cœur à manger, je prends juste un verre de jus avant de m’envoler. Je marche quelques minutes avant d

itoyen », déposant mes CV à tous ces endroits où je n’ai pas été avant. Je tente également ma chance dans les quelques magasins et mêmes les petites boutiques. Qui sait ?

ant que je mange, mes yeux vont se poser par hasard sur une belle dame assise à quelques pas. Elle est attablée avec un homme d’un certain âge, ils discutent gaiement pendant qu’ils mangent. La dame qui est un peu grasse et de carnation claire est vraiment très belle. Je peux jug

e vite détourner les yeux lorsque par hasard la femme regarde dans ma direction. Je ne veux pas qu’elle me prenne pour une toquée qui la fixe bizarrement pendant qu’elle honore son plat. Je les suis du regard lorsque des minutes plus tard, ils se lèvent de leurs sièges et vont dévaler les quelques marches ensemble. Ils vont

re ce sac. Je veux être la personne qui le retournera à

use table. Je vais naturellement m’asseoir à la place qu’occupait il y a seulement quelques minutes la belle dame et, sans me faire remarquer, j’allonge le bras vers le sac à main, tout en balayant les alentours du regard. Aucune des quelques personnes qui mangent autour ne regardent dans ma directio

veau, je saute à l’arrière, priant le chauffeur de vite quitter le périmètre, ce qui me vaut d’ailleurs un regard suspicieux de sa part. Pendant que l’auto roule à vive allure, m’emportant de plus en plus loin de la ter

papiers mouchoirs parfumés, une crème à main et une petite bouteille de parfum. Avec une main légèrement tremblante, j’ouvre la poche centrale et y découvre un porte-monnaie bourrée d’argent. Sans avoir à compter, la couleu

était pas n’importe qui. Je referme le sac, craignant que le taximan qui de temps en temps me reluque dans son rétroviseur ne voie le contenu. L’argent a le don d’éveiller le côté ténébreux de l’être humain

ur m’a déposé à la route principale avant de continuer son chemin. Il me faut donc me taper quelques minutes de marche. Et c’est quelque chose qui m’angoisse, car je crains bêtement que quelqu’un flaire qu’il y a

qu’une voix d’ho

Citoy

ore ? Quelqu’un de l

en arrière, je

! Insiste

ris qui pour une raison inconnue m’énervent embroussaillent ses tempes. Sa tenue consiste d’une chemise à manches courtes à rayures bleues dont il a laissé presque la moitié des boutons défaits, certainement pour laisser voir la toison qui recouvre son torse, ainsi que la chaîne e

, Fait-il en s’arrê

onj

ingala avec un sourire en coin, tout en m’étudiant de la tête aux pi

ard

à combien ?) Dit-il, arborant la mine de quelqu’un qu

rrête devant un étal au marché, et qu’

ltiner un de ces troubadours en rut ! Parce que, oui, il existe bel et bien ce que j’appelle « les jours de répit » où la fameuse odeur de chienne que je dégage n’attire aucun « chien ». Ces jours où j’arrive presqu’à oublier ma lourde tare et m’imagine en jeune femm

imbécile ! Regardez comme i

He

lèche ton gros derrière sale et meurs sur place ! Face de pangoli

i. Lorsque je commence à lui lancer violemment les cailloux, il essaie premièrement de bloquer avec ses bras, en me disant que je ne suis qu’une pauvre folle. Mais la douleur que lui causent les cailloux qui l’atteignent aux cuisses, aux avant-bras et au ventre le force à tourner les talons et à quitter le périmètre en courant. Je lui cal

rain de regarder la télévision,

Alexandrin

réponse sans regar

vers ma chambre, lors

oulard rouge au por

tout de suite

nter, soit aller faire leur dégoutante danse du bas-ventre ailleurs. Je regagne la maison satisfaite car pendant quatre jours je n’aurai pas à supporter des zinzins libidineux. Lorsque je regagne ma chambre, je continue l’exploration du sac de la citoyenne Mbombo. Dans son carnet, je trouve l’adresse exacte de l’Office Des Routes. Je savais qu’il s

****

t rêve de demain. Je rêve de comment je supplierai la citoyenne Mbombo pour qu’elle me donne un emploi en récompense. Il faudra bien qu’elle me donne une récompense, vu que je lui ramènerai son sac intact. Q

lient n’a-t-elle pas vu le foular

ce de voir le grand foulard et de comprendr

de taille. Il me fait penser à un pygmée. Je ne sais pas bien voir son visage car il fait très sombre et la faible lumière qui nous parvient de la véranda est de loin trop faible. Il est vêtu d’un boubou simple et a s

l avec une voix qui traine, o

as disponible ce soir. Vous de

ir. Et ce n’est pas pour la ra

D’où me c

Demandé-je, en croisa

loir à votre petit spectac

spect

as, je ne me laisserai pas faire. Comme il est court et un peu chétif, je vais férocement lui pointer la poitrine avec mon pied.

battant, prête à soulever ma jambe s’il s’amuse à répo

homme qui avait eu le malheu

lumière, je l

lle. J’ai pu le voir pendant que v

êtes

llé dans le quartier depuis quelques semai

rte, mais une puissante curiosité me

’avez ob

ous, ce n’était pas p

Hu

n désir féroce. Vous désirez quelque

e voule

ont besoin. Et les grands génies m’o

changé. Est-il un de ces puissants marabouts dont j’ai une fois entendu par

ardeau. Une malédiction qui vous empêche de vivre normalement. D’être lib

a bouche, choquée. Com

est trop difficile ou impossible. Ils peuvent guérir ce qui vous t

lies, ils peuvent vous aider. J’habite au numéro 46. La parcelle avec le portillon en bois. Vous connaissez ? C’est à cinq parc

encore plus choquée et, telle une automate, je regagne la véranda. Je me rassoi

me délivrer de

sire tellement que j’en ai même mal aux os. J’ai te

mettre fin à me

t-il en échang

e je me réveille le matin, je décide d’oublier cet homme étrange, me disant qu’il

lleurs pagnes. Contrairement à la veille, je porte des escarpins. Je porte même mon ensemble en or (petites boucles d’oreilles-chaînette) que m’a offert Mamie des années plus tôt. Je le

euse parcelle numéro 46 que m’a indiquée l’homme qui a dit s’appeler Baba Salif. Le portillon est effective

’était pas supposé connaître. Je n’ai pas d’amies à qui je raconte ma vie et qui seraient ensuite allées l’ébruiter dans Kananga. La minute où j’avais découvert mon sort ce jour fatidique à Ndjoku-Punda, j’avais mis une croix sur les amitiés, préférant fa

lui disent des choses et qui so

bâtiment abritant les bureaux de l’Office Des Routes. Je pénètre dans le bâtiment, me sentant u

nne. Comment pui

voir la citoyenne Mb

ous rend

ui remettre quelque c

le confier, je

pour lequel je me suis contorsionnée comme une gymn

ne

e lui remettre moi-même. Et ce doit être fait a

udain moins large, ell

je doute fort qu’elle veuille vous recevoir. C’est une femme

je vais

ant les mines doctes des gens qui ont des dossiers importants à traiter. Avec envie, je les regarde aller et venir. J’aimerais tellement travailler ici et venir aussi tous les matins, marchant très vite comm

ement. Elle est vêtue d’une blouse en pagne rouge et bleu qui dénude ses épaules et elle a magnifiquement attaché le double pagne. Son sac à main est assorti à ses escarpins. Des bijoux scintillent à ses oreilles, autour de son cou gracile et autour de s

ombo, Fais-je en m’arr

en me regardant de la tête aux pieds, l’air de se dema

Celle non loin du dispensaire Jolinot. Je l’ai trouvé et ai jugé bon

de surprise et regarde le

royais ne plus jamais

ment et étudie fiév

t-elle en levant sur moi u

lement en bais

femme très honnête. Et croyez-moi, c’est rare d’en tro

’appel

mbien vous venez d’illuminer ma journée. J’ai vraiment cru que

nt la réceptionniste, je lui fais mon p

ntôt nous ser

mmentez e

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