K

z un commentaire après. Ça fai

nt deux palmiers. J’arrive à distinguer des bancs sous une paillotte et sur la véranda, ce qui me laisse deviner que c'est sur ces meubles que s’assoient les personnes qui passent pour les consultations. Nous remontons en silence la petite allée qui mène à sa porte d’entrée. Les seuls sons atour sont ceux de nos pas, les froufrous des rameaux dansant sous la brise nocturne et le chant un peu triste d’une cigale tapie quelque part dans la pelouse. Lorsque nous nous arrêtons devant la double-port

se fait plus enfiévrée lorsque Baba Salif ouvre la porte,

ir

et ap

offrir un moyen de m’en débarrasser. Pourquoi fuir ? Déterminée, je pénètre dans la demeure et découvre un salon qui bien que modeste et pas très grand est très bien rangé et propre. Quatre sièges à l’allure rustique sont disposés autour d’une table à café qui m’a

où je consulte, Dit-il en se

a poitrine et une terrible chair de poule recouvre mes bras. Mais le désir brûlant de me débarrasser enfin de la malédiction que je traîne depuis ce que je perçois comme un

dit-il tout en enlevan

t ouvre grand la porte dans un geste cérémonieux. Mes yeux s’écarquillent de surprise lorsque je découvre une pièce dans laquelle brille tour à tour des lumières bleue, verte et jaune. Non, elles ne proviennent pas d’une lampe c

s voir que la fenêtre de la pièce est fermée. Comment peut-il souffler du ven

r mes poils comme cela ne m’était jamais arrivé avant. Je sens le vent qui est chaud passer d’abord dans mes cheveux, sur mon

peur. Entrez,

identifier inondent tout d’un coup mon odorat. J’entends ensuite des murmures à mon oreille, on dirait que des entités faites d’air me soufflent des choses inintelligibles. Les murmures se font suivre de la sensation des caresses légères le long de ma tempe, m

ster. Je change d’avis, Dis-je en e

quoi avoir peur. C

ières et

un mal. Ils vous souhaitent si

bois munie d’un couvercle. Il va s’assoir en tailleur de l’autre côté de la marmite et me regarde trembler. Le sol de la pièce est recouvert des nattes, la peur et le choc m’

s à trouver d’explication logique à ce que j

royiez-vous pas lorsque je vous ai dit que c’étaient eu

la bienvenue. Vous les avez sen

Ou

vous a

m’ai

portent pas comme ça avec tout le monde. Arrêt

e croyais que c’était le genre qui ne se manifestait pas comme ça jusqu’à illuminer toute une pièce. Je me suis dit que c’était le genre que lui seul pouvait sentir. Il se tait un moment et regarde tour à tour v

votre nom aux gé

, Dis-je

er autour de la pièce en parlant

de-t-il. Dites-leu

ume. Mayì

avaient déjà. Mais ils voulaient vous l

regarder autour de la pièce et s

. Dites-leur ce que vous voulez. Allez-y, dites-le

s lorsque la brise vient à nouveau se promener entre mes tresses, me donnant l’impression que des doigts extrêmement doux effleuraient mon cuir c

ée. Je veux vivre normalement. Je veux avoir une vie de jeune fe

que vous êtes une tigresse. Une magnifique tigresse. Les femmes avant vous étaient faibles

les lumières qui emplissent la pièce jouant sur son visage. Les mains j

et a été perpétué par votre arrière-grand-mère Diyi, votre gran

garde, s

es femmes. Les génies viennent de me les dire. Ils savent tout. Et ils me dis

rêter avec moi. Je v

é. Ils rendront votre vie meilleure et en retour,

t-ils comme

vous donnent d’abord la première partie du traitement. Ils vous diront ce qu’ils ve

rai-je pour la

Bien qu’elle soit temporaire, la première partie du traitement vous offrira déjà ce que vous dés

fets de la première partie. Ce sera avant ce traitement final que les génies vous dir

ons des génies. Sans arrêter de bouger sa tête, il soulève

l’intérieur,

r l’intérieur du récipient. J’y découvre une bouteille d’envi

voyez-

bout

ncoction faite d’herbes uniquement trouvées dans le monde d

Malgré mon cœur qui bat à sortir de ma poitrine, je bois d’un trait le liquide verdâtre. Il est froid et a un goût très étrange. Je le sens se répandre dans mon palais avant d’aller couler plus bas, laissant un sillon glacée alors qu’elle s’en va se déverser dans mes entrailles.

r la malédiction pour devenir citoyenne tremblote à vie. C’est quoi ça ? J’essaie de me ressaisir

f, que m’ar

oction prend simplement effet, R

secondes avant de soulev

érieur et dites-mo

regarde dans la marmite. Je découvre une autre bouteille de la même capacité que l

uteille, L’informé-je, tremblant comme e

nt la sève d’un arbre du monde des génies.