ensol
route. Il grimaçait en se faufilant entre les grands arbres. Il ne voyait plus aucune trace d'un ancien passag
l'air frigorifiant. Les derniers rayons du Soleil déclinaient doucement. Le garçon commença à grelotter. Il rega
affolait des légendes racontées à son sujet et connaissait par cœur le calendrier lunaire. Pourtant il avait le prénom du Soleil ; Hélios. C'était sa sœur, Séléné, qui avait hérité du prénom d
ssion pour l'astre nocturne, grâce à son prénom répété tant de foi
it le soir quand il peinait à s'endormir. Plus tard, il aimerait tant devenir astronome et découvrir celle qu'il admire chaque soi
là pour elle, il allait lui chercher un cadeau. À son retour, le s
qui vous font sursauter et qui vous donnent des frissons d'excitation. Le blond ébouriffé leva aussitôt les yeux
montagne qui survolait son territoire. Le jeune homme perdu peina à courir dans l'épaisseur de la ne
mière vacillante d'une bougie. Il ne vit d'abord qu'un petit point jaune dansant dans la fragile lueur de la Lune. Il crut que
dans le ciel, l'œil étincelant d'
ne nouvelle lueur qui l'appelait. Hélios saisit la première bougie plantée dans la neige. La cire avait
ourageait d'un sourire nacré. Hélios s'empara et brandit fièrement la seconde bougie comme s'il espérait être appl
ur la glace qui entourait la maisonnette. C'était comme si le Soleil avait oublié une part de ses rayons dans la nuit pour tenir compagnie à la Lune. Héli
collèrent à ses cils, à ses lèvres et inondèrent ses papilles de leurs cristaux de glace. La flamme, en co
la glace qui ne céda pas encore. Elle était si froide que la température glaciale transperça la maigre épaisseur de ses gants tout comme celle de ses manteaux. Songeant à la chaleur qui l'attendait à l
ureusement. Avec lenteur, il se mit à genoux, puis debout, et enfin, se tint droit devant le panneau sculpté peint de motifs multi
tait emparée de son bras. Il sentait encore la morsure de cette paume gelée à tra
ons
ant lui, vêtue d'une magnifique robe couleur neige
s en scrutant le visage
haussait ses pommettes rosées et faisait apparaître une fossette au coin de ses lèvres délicates. Ses yeux bleus, aussi s
appelle
froid dont elle avait imprégné son bras. La jeune fille, voyant qu'il ne comptait pas lui rendre sa poignée de main, ne délaissa pas so
quel est
éli
brillants et le nez plissé par sa bonne humeur, lui
de sa pensée, il tom