e au
e titre que ses frères et sœurs, Zeus lui a également donné une part de son pouvoir. Elle reçut alors la clé de la porte liant le Ciel, la Terre
ilé, et d'Hypérion. Elle fait partie d'une Triade lunaire avec Artémis et Séléné, deux autres déesses représentant chacune une phase de la Lune. Hécate repré
s'était déjà endormie. Elle se retourna dans son sommeil, enfouissant sa tête dans le cou du garçon. Hélios ne vou
a sur le matelas et finit par ouvrir les yeux. Ce n'était pas son doux visage qu'il vit mais le Soleil qui lui souriait.
e ? app
s se redressa et laissa son regard se perdre au-delà de la fenêtre
sait cette boule brûlante dans le ciel, cette boule qui lui appartenait, cette boule jumell
Où était-elle partie ? Sceptique, il n'osait pas descendre dans la cuisine sans la permission de son hôte malgré les encouragements de son estomac affa
i s'occuper. Peut-être trouverait-il des livres dans
tignasse blonde. Le plancher grinçait. Hécate ne possédait pas de bibliothèque. Hélios foui
secoua pour chasser la poussière qui s'était enroulée autour de ses doigts et l'hor
s. Hélios s'assit sur la chaise dont les pieds n'avaient pas tous la même longueur : elle était bancale. Le garçon se saisit d'un crayon et
a trop fort sur la poignée de l'un d'eux. Celle-ci lui resta dans la main. Il grimaça et essaya d'ouvrir un autre compartiment
ent cornés et même mâchouillés, dirait-on. Hélios ouvrit le carnet et découvrit une première page jaunie par le temps, dé
nt. La poussière de celui-ci le fit d'abord tousser puis un effluve de nostalgie s'éleva des pages. Le parfum de la mélancolie envahit ses narines. Sans doute un journal intime, se dit Hélios en fronçant les sourcils. Il feuilleta le carnet. Sur certaines pages, des fleurs s
s exquis. C'est peut-être absurde mais j'aimerais que cette boule de flamme reçoive ma peine et qu'elle me dise
cher
s à te contempler, mon visage est toujours aussi enfantin, mes joues ne se sont pas affinées, elles ne laissent toujours pas apparaître de jo
e les ai sentis m'échapper pendant des années, comme un ballon de baudruche qui s'envole dans le ciel et dont je ne peux ra
que noirs, comme un ciel étoilé. Simple rêve que je m'efforce de faire réalité ? L'oubli est la pire des tortures. Oublier, c'est éteindre une lumière, comme si l'on soufflait sur une bougie pour l'éteindre, la flamme dansant un instant, puis s'éteignant celui d'après, laissant derrière elle un filet de fumée, une marque qui nous embaume de l'intérieur, qui nous rappelle
is enfermée dans ce petit chalet. Tout ce que je vois, c'est toi, cher Soleil. Un jour, j'aimerais me brûler avec tes rayons pour pouvoir ress
n la mort. Je ne veux plus
Sol
ève
uvrir le mond
i jusqu'a
e à en mourir mais je
rès désagréable. Ces appels de détresse et cette déclaration d'amour au Soleil, ce désir qu'Hécate avait de se brûler à ses rayons lui firent penser au mythe
rçon, avachi, le dos voûté sur sa chaise, son carnet entre les mains, ses yeux ne pouvant se détacher des pages, même quand elle lâcha le p
récupérant son sang-froid, elle lu
e fille, les sourcils aussi
ma-t-il en se reto
uiété par les mots qu'il avait lus ? M
sura-t-elle en lui reti
dans le tiroir qu'elle ferma
t-elle en le tirant par l
la chambre où le plateau et la porcelaine brisée gisaient
etit-déjeuner ? demanda-t-
de ses désirs les plus intimes et de ses péchés les plus horribles. Elle n'osait lui demander ce qu'il avait lu, elle n'osait prolonger cette discussion de peur