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Historique

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1551    |    Mis à jour : 30/12/2021

es illustrations, trop rares à mon goût : un portrait des trois frères dans les années trente, une photo de mon père avec un brassard de communiant, une autre en soldat pendant son servi

rsque tu t’es élancé pour faire trois pas et te jeter dans mes bras. Tu venais d’avoir un an et je n’étais pas peu fière ! J’ai hésité à faire part de l’événement au retour de tes parents, de peur que ta maman soit déçue de

ses bien ! Ils avaient toujours peur de me fatiguer, mais j’étais bien vaillante et je n’

en amoureux dans le Périgord. J’étais bien évidemment trop heureuse d’acquiescer ! Cela me faisait plaisir qu’ils puissent s’accorder ce trop rare moment d’

te revu ceux qui 50 ans auparavant étaient venus nous annoncer la mort de mes frères. Je me suis cramponnée à la porte et l’ai écouté comme j’ai pu débiter son discou

e moment du récit, mais elle se ressaisissait bien vite

mais la harcelais au sujet de mes parents dont j’aimais indéfinime

ais accoutumé à vivre sans parents, je savais qu’ils étaient au Ciel, comme me l’expliquait Grand-Mère, et j’en avais pris mon parti. Grand-Mère et Oncle Paul s’étaient chacun à sa manière substitués à eux. Mais réaliser que ce chauffard m’avait aussi privé d’un petit frère me précipita dans une colère froide, que je ressens encore aujourd’hui chaque fois que j’y repe

e choisis délibérément de transgresser un interdit, et j’ouvris la porte de la chambre de mes parents, qui n’avait pas été touchée depuis juillet 1966. Les persiennes demeura

morts ? Ou que j’allais tomber sur quelque document secret me révélant qu’en réalité ils n’étaient pas morts, et qu’ils m’attendaient quelque part en compagnie de mon petit frère ou ma petite sœur ? Je me retrouvais à parcourir la pièce du regard sans savoir quoi fa

nombreux, que je peux quasiment à coup sûr affirmer lequel est le plus ancien. Le matin du dernier Noël où ils étaient encore de ce monde, je décou

it tenu à nous inviter dans un très grand restaurant installé dans une espèce de manoir en bord de Vienne. La table était ronde, Grand-Mère était face à moi, entourée de ses deux fils, et chacun des deux avait sa belle-sœur assise à son autre côté. À un moment, je ne sais quelle plaisanterie Oncle Paul s’amusa à glisser à l’oreille de ma mère, et celle-ci éclata d’un rire franc et sonore, qui fit se re

gestes d’au revoir à mes parents, tandis que leur Simca 1000 s’éloigne. Maman arbore des lunettes de soleil papillon. Elle se penche à la fenêtre de sa portière, radieu

de et y trouvai un foulard qu’elle affectionnait particulièrement. Je le pris, y enfouis mon visage, et retrouvai en respirant profondément le souvenir de son parfum. Tout à coup, je la revis comme si elle était devant moi, nouant son foulard autour de son cou, puis cha

epliai soigneusement le foulard et le rangeai dans la commode, puis s

s je m’enfermai dans ma chambre et me plongeai dans un roman. Lorsque Grand-Mère rentra, elle me trouva l’air chiffonné, comme elle dis

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