iné journalière, rapidement je dépose mon plateau, cours jusqu'aux bâtiments qu'autrefois on appelait l'orangeri
se j'entre d'un pas pressé dans la grande salle, par habitude je pose sur le sol mes effets près de l'appareil sur lequel je travaille avant de me diriger vers un des vestiaires où j'enfile un caleçon noir, un tee-shirt et des baskets. J'étale une serviette éponge sur le banc recouvert de simili cuir o
n, je s
e homme très sympathique, mais au physique plutôt banal et loin d'avoir le sex-appeal de celui q
voir Julien
ossier sur lequel mon nom est inscrit. Il le parcourt des yeux, le referme d'un claqu
sculaire plus appuyé pour la jambe droite, mais qu'elle est du genre introverti évite aut
us pour moi-mê
e parce que je n
s poids, pose sur moi un regar
envie, ni le temps de jouer aux devinettes alors si tu ne veux pas parler c'est ton cho
esse de cette façon,
otre jolie, et je
est-ce que ça peut bien lui faire que je ne parle pas, il est
faire avec. Il semblerait que dans le domaine de l'apitoiement tu n'aies besoin de personne, tu sembles y arriver très bien toute seule. Alors, concentre-toi sur ta rééduc
de disparaître de ma vue, il s'installe sur un banc, retire un short d'un sac de sport, avant de faire glisser son jean le long de ses cuisses fuselées et musclées, le spectacle est tel que sans m'en rendre compte je suspends mes mouvements lorsqu'il se retrouve en boxer et fait passer son tee-shirt par-dessus s
er des heures à photographier chaque partie de ce corps magnifique. Je le regarde enduire ses mains de magnésie avant de se saisir d'une paire d'haltères qu'il soulève chacune
u'un t'a dit
les garde ouverts, je ne vais jamais pouvoir m'empêcher de rester pendue aux mouvements de son corps. J'ai oublié beaucoup de choses, mais pas la troublante émotion que provoque la vue d'un beau garçon ni l'envie de dessiner du bout des doigts ce corps
uisses fines et musclées s'arrêtent juste à la hauteur de mon visage et quand je dis deux cuisses, c'est que j'oblige mon re
Allez, on passe à soixante-dix, concentre-toi sur ton exercice au lieu de
romper, mais une nouvelle fois je me retiens et détourne la tête m'imposant de le chasser de m
un œil en direction du garçon dont j'ignore toujours l'identité, il est assis sur un banc de bois, les jambes écartées, il s'éponge les cheveux avant de presser la serviette sur son visage qu'il garde dans le creux de ses mains. Chacun de ses gestes est empreint de sensualité, béate d'admiration la bouteille suspendue à mi-
nt douloureux, lourds et ankylosés. À force de reprendre mon compte à plusie
paupières des images se mettent à défiler à toute vitesse. C'est comme si je regardais les arabesques d'un kaléidoscope, mais cela va si vite que mon cerveau ne peut pas enregistrer ni a
nt, ce n'est ri
ma mémoire photographique va le reconnaître et me renvoyer un souvenir alors je ne peux pas détacher mes yeux de son visage, je s
te ça
e vers le banc, fouille dans son sac de sport avant de revenir un tube de pom
es muscles avec ceci, car il n'y a personne pour l
Mes vêtements sont toujours dans le vestiaire, je les récupère rapidement, traverse à nouveau la salle et referme derrière moi la porte vitrée san
ête. Je passe le reste de la matinée assise en tailleur sur mon lit et me concentre sur mon but ultime à savoir la recherche de celle que j'étais avant l'accident. Je relève la tête lorsque le son de la cloche annonçant le repas de midi se répercute sur les murs de pierres du château, en pénétra
, comment vas-
vêtue d'une élégante robe d'été bleu ciel, el
e Brondson, je
sur tes exercices de musculation, tu sais que tu dois respecter scrupuleusement les exercices
nt est : son fils ! Comment ce garçon peut-il être son fils ? Il n'a aucun trait physique commun que ce soit avec elle
le, as-tu réfléchi au fait de passer
l'île où ils vivent et ma mère doit partir quelques semaines
échir, je te laisse déjeuner tranquille, bon appétit Ella,
dame, bonn
ign ultra moderne et aseptisé n'avait pas trouvé grâce à mes yeux. J'avais mis beaucoup d'espoir dans cette sortie, espérant trouver des réponses dans cet endroit qui devait m'être familier et où j'ai laissé derrière moi tous mes souvenirs. Des heures durant, j'avais étudié les photos punaisées au mur de ma chambre, tous ces visages qui me souriaient n'appartenaient qu'à des inconnus, j'avais essayé de forcer ma mémoire à se