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Historique
Et puis au vide j'ai survécu

Et puis au vide j'ai survécu

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1144    |    Mis à jour : 22/05/2023

ère p

à la

ais sentir cette immobilité de là où j’étais et sans la regarder, plongée qu’ell

ais auto

ourir. C’est juste que, si ça

us par «ça ne me

ent ça, que ça me

ce que vous

sai les

as, je croi

us voulez

raiment quoi y répondre. Je ne comprenais pas pourquoi elle s’acharnait à me faire répéter l

est pas vraiment un désir c’est juste…

te logiqu

pouvoir le faire, avant de répondre, oppressée

u v

el v

ben l

question jusqu’à entendre mes réponses tourner en rond, puis elle s’arrêtait de parler et m

impression d’être arri

out de

mpression que c’est la fin. J’ai plus envie de rien.

uoi s’a

i place a

oulez-vous vo

udrais juste ar

*

ivre. Je ne voulais pas mettre moi-même un terme à mon existence, je voulais qu’elle s’achève d’elle-même, qu’un événement vienne sonner la fin de la partie, simplement. M’endormir et ne plus me réveiller, simplement parce que j’avais réellement la sensation d’être arrivéeau bout,

ais partie à Paris mais j’étais restée la même, fatalité j’étais revenue à Cannes mais mon état émotionnel ne s’était pas amélioré, fatalité ma mère était morte et mon frère était parti, fatalité mes anciens amis avaient fui on savait où, certainement pour se cacher d’eux-même, fatalité je ne savais que fair

ient ouverts mais ma rétine n’absorbait plus aucune image, mes pensées passaient sans jamais me réconforter ni déclencher une quelconque rage, colère, ou ne serait-ce qu’une quelconque envie, parce qu’au fond, dans les méandres de mon esprit, se cachait l’intui

ôté le seul motif que j’étais parvenu à trouver à la poursuite de mes jours, la seule motivation qui m’animait encore : rattraper le temps perdu, prendre soi

isais : ça peut s’arrêter maintenant, j’ai fait le tour. Et chaque jour qui passait je me répétais ça :allez, c’est bon maintenant, j’ai fait le tour, je peux y aller. Comme si on m’attendait quelque part, comme s’il y avait un ailleurs dans lequel je pouvais partir me réfugier. Allez, j’y vais, c’est l’heure. Ma mère est morte, mon frère est parti, je n’ai pas de métier, je n’ai pas d’amis. Merci d’être venus, c’était sympa, à un de ces quatre.Mais je n’avais nulle part où aller et pas le courage de me diriger frontalement vers la mort, q

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