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Lisez moi au premier chapitre 😍 Résumé un peu long .... Elisa ♥️
Lisez moi au premier chapitre 😍 Résumé un peu long .... Elisa ♥️
Chapter 1 : Cassandra Mbina
** Cassie **
[Toc Toc]
J'ai soupiré longuement dans mes draps en essayant de continuer mon sommeil. Dans cette maison, impossible de faire un semblant de grâce matinée ! Si ce ne sont pas les bruits émis par les gosses des uns et des autres, ce sont les gens qui viennent te demander tel ou tel service [soupirant] J'ai fait la sourde oreille en essayant de faire abstraction à tous les bruits autour. Mais c'était peine perdue vu que malgré le fait que je ne répondais pas, la personne a continué à cogner à ma porte.
J'ai poussé un grognement, puis je me suis levée du lit d'un bond. J'ai tourné la clé dans la serrure puis j'ai ouvert la porte avec fracas.
Moi (la mine attachée) : Quoi !?
Bichette (11 ans) : Bonjour Ya* [Formule de politesse envers les aînés] Cassie.
Moi (lasse) : Tu veux quoi Bichette ?
Bichette (petite voix) : Maman a dit que tu nous donnes l'argent pour aller acheter le pain et le sachet de lait chez le boutiquier.
Moi (la fixant) : C'est tantine Clarisse qui t'a dit ça ? C'est elle qui t'a dit de venir me demander [touchant ma poitrine] à Moi Cassandra ?
Bichette (hochant la tête) : Oui...
J'ai senti la colère monter de plein fouet. Elle envoie sa fille me demander de l'argent comme si je gagnais un million ? Lorsqu'il faut faire les enfants, elles sont prêtes, maintenant pour les assumer, il n'y a plus personne ! Et c'est moi Cassandra qui doit les porter sur mon dos comme si j'étais là à la conception ! Tchuips !
J'ai voulu serrer le cœur, j'ai voulu ne pas lui donner un rond ! Juste pour que sa mère sache que je ne travaille pas pour elle et que je n'ai donc aucune obligation envers ses enfants. Mais je sais pertinemment que si je ne le fais pas, ils ne mangeront rien ce matin [soupire] En plus, Bichette est vraiment une petite très respectueuses. [Cette œuvre soumise à des droits d'auteur, est la propriété intellectuelle de « Les écrits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par conséquent admise sous peine de poursuites judiciaires] J'ai fini par prendre mon sac et me poser sur le lit avec afin de mieux le fouiller. J'ai ouvert l'une des poches externes et j'y ai sorti un billet de cinq mille franc que je lui ai passé.
Moi (soutenant son regard) : Avec ça, tu vas chez le mauritanien et tu prends deux boites de lait bonnet rouge, un paquet de sucre et le pain avec ce qui reste. Mais tu leur diras que lorsque les boites de lait termineront, je ne donnerais plus un seul rond !
Bichette (hochant la tête) : D'accord ! Merci Ya Cassie. [Sortant de la chambre]
Moi (soupirant) : Mouais !
J'ai reposé mon sac sur l'étagère avant de m'affaler sur le lit en soupirant. Comment tu peux économiser le moindre sous dans une maison pareille ? Le moindre problème, elles les envoient tous chez moi comme si mon maigre salaire de serveuse et les quelques sous que je gagne ici et là valaient quelque chose ! A peine tu caches un petit quelque chose qu'on vient déjà t'acculer. Et c'est tous les jours comme ça ! Je suis obligée de vivre comme un Bernard Lhermitte dans cette maison.
A Vingt-quatre ans, je me retrouve à nourrir mes tantes et leurs enfants juste parce que j'habite encore avec eux. S'il s'agissait seulement de prendre quelques charges à mon compte, mais non ! A moi seul je me retrouve avec toutes les charges de la maison y compris celles de mes tantes et leurs enfants.
Heureusement que cette maison est celle familiale, parce que si ce n'était pas le cas, je me serais retrouvée à payer le loyer [soupire] Je suis dans un bourbier que mes tantes ne cessent de remuer à chaque fois.
Lorsque maman est morte, le deuil n'a duré qu'une fraction de seconde avant que tous ne commencent à se partager la part de maman. Vu qu'il n'y avait que cette grande maison de quatre chambres, la question ne s'est pas posée ! D'autant plus que bien avant la mort de maman, elle avait décidé d'héberger l'une de ses sœurs ! J'ai vu mes tantes venir s'y installer les unes après les autres avec leurs enfants pour « s'occuper de nous » [pouffant de rire] S'occuper de nous ? Laisse-moi rire ! Elles avaient juste besoin d'un endroit ou vivre gratuitement donc elles ont sauté sur l'occasion. Bien sûre en tant qu'ainée, je ne me suis pas laissée faire, j'ai refusé qu'elles viennent s'y installer ! Mais en un rien de temps, j'ai vu toute la famille me tomber dessus. Jusqu'à me dire que moi Mbina, je suis une sorcière ! [Rire]
J'étais encore jeune, je devais avoir quinze ou seize ans par là et comme ils s'y attendaient, je n'ai pas pu supporter la pression qu'ils me mettaient donc j'ai cédé ! Au début, elles voulaient sauver les apparences en essayant de s'occuper de nous...Mais après quelques mois c'était chacun pour soi, Dieu nous pousse ! J'ai dû laisser tomber le banc de l'école pour chercher du boulot. C'est comme ça que j'ai commencé à accumuler les petits boulots par ci et là à seulement dix-sept ans. Je n'avais pas le choix, j'avais ma petite sœur qui était encore toute jeune dont je devais m'occuper ! J'aurais très bien pu laisser mes tantes gérer, mais lorsque je vois comment elles délaissent leurs propres enfants, je n'aurais pas donné cher la peau de Soraya.
-
Après quelques minutes passées sur le lit à fixer le plafond, je me suis levée puis j'ai retiré le débardeur que je portais. Je l'ai balancé dans le panier avant de prendre ma serviette et de me la nouer au-dessus de la poitrine. J'ai fermé la porte à clé puis je me suis rendue dans la douche de la chambre. J'ai pris mon temps afin d'essayer de faire sortir la mauvaise humeur qui voulait déjà me gagner ce matin, avant d'en sortir et d'enfiler des vêtements.
J'ai pris mon sac, puis j'ai fermé la fenêtre avant de sortir de la chambre en prenant le soin de fermer la porte à clé derrière moi. Vu que Soraya à sa clé, j'ai mis la mienne dans mon sac, puis je me suis dirigée dans la cuisine. J'ai ouvert le frigo à la recherche d'une eau bien fraîche que j'ai bu au clairon avant de refermer le frigo et de tomber sur Tatie Marina [Soupirant]
Tatie Marina (me fixant) : Bonjour Cassie ! Tu ne seras pas en retard au boulot aujourd'hui ?
Moi : Non ! Je ne commence pas avant douze heures.
Tatie Marina (rire jaune) : Ok ! Donc tu as le temps de faire les courses et revenir n'est-ce pas ? [Grattant la tête] Il n'y a plus rien au congélateur.
Moi (croisant les bras) : Donnes l'argent !
Tatie Marina : Oh...
Moi (soutenant son regard) : Oui ! Parce que moi je n'ai plus d'argent ! Le dernier billet que j'avais, je l'ai donné à Bichette ce matin pour prendre le lait et le pain !
Tatie Marina (levant les yeux) : Mais je n'ai plus rien non plus ! Clarisse et moi avons déjà mis le courant...on ne peut pas tout porter seul Cassandra toi aussi ! On n'est pas les seuls à vivre ici.
Moi (rire nerveux) : Tatie Clarisse et toi avez pris en charge le courant ? [La fixant] lorsqu'on vit à plus de huit dans une maison c'est dix mille francs que vous trouvez à mettre sachant que ce sont vos enfants et vous qui restez ici toute la journée ? Dix mille franc de courant c'est quoi Tatie Marina ? Hein ? Ça fait combien de jours ? Avec les nombreux ventilateurs à toute heure de la journée ? Tu crois que ça va faire combien de jours ?
Tatie Marina (me fixant) : Mais on ne travaille pas ! On va trouver cet argent ou ? On ne fait que ce qu'on peut Cassandra, il faut comprendre.
Moi (lasse) : Je n'ai pas envie de me disputer avec l'une d'entre vous aujourd'hui ! Moi je n'ai pas d'argent. S'il n'y a plus de courant ou de nourriture d'ici là on va tous rester comme ça ! [M'en allant]
Tatie Marina (me suivant en soupirant) : Cassandra ne réagit pas comme ça toi aussi ! On est une famille et en tant que famille on doit s'entraider.
Je ne me suis même pas donnée la peine de m'arrêter pour continuer à l'écouter déblatérer ses bêtises. A chaque fois c'est comme ça ! [Cette œuvre soumise à des droits d'auteur, est la propriété intellectuelle de « Les écrits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par conséquent admise sous peine de poursuites judiciaires] Elles sont trois adultes dans cette maison, avec deux ou trois enfants chacune.
Personne n'a eu la bonne idée de chercher la moindre activité pour s'occuper de ses enfants. C'est le courant de dix mille qu'elle met [pouf] laisse-moi rire ! J'attends dans deux jours lorsque le courant va se couper on va bien se regarder dans cette maison ! Je ne sortirais pas un seul rond pour ça ! Pas question...c'est quoi ces foutaises ?
Je me suis mise en route, le visage bien froissé, en quête d'un taxi. Après quelques minutes à attendre sous le soleil, l'un d'entre eux a enfin accepté ma mise. J'ai ouvert la portière puis je me suis installée avant de la refermer et de lancer un « bonjour » au conducteur. Il a répondu en me regardant furtivement par le rétroviseur, puis s'est remis en route. J'ai posé mon bras sur l'accoudoir en y tapotant mes doigts successivement histoire de faire passer le temps.
Une fois à bon port, j'ai sorti un billet rose au j'ai tendu au conducteur avant de descendre du véhicule. Je me suis approchée de la portière avant, en faisant passer ma main par la vitre afin de récupérer ma monnaie. Je lui ai dit merci avant de continuer mon chemin à pied. J'ai salué le vigile, puis j'ai tourné le bâtiment jusqu'à l'entrée de service. Je fais sortir ma carte d'accès de mon sac, je la passe dans la machine et les portes s'ouvrent directement. Je me dirige vers les vestiaires, j'ouvre mon casier et y range mon sac et autre objet de valeur. Je le referme, range ma clé dans l'une des poches de ma tenue avant de rejoindre les autres.
Moi (rentrant dans la salle) : Bonjour !
Eux (en chœur) : Bonjour...
Je me suis mise dans un coin en attendant l'heure pour prendre mon service. Je n'étais pas dans mon assiette et je ne voulais parler à personne. Donc à quoi bon me mettre avec eux ? Pardon, j'ai mes propres problèmes. [Cette œuvre soumise à des droits d'auteur, est la propriété intellectuelle de « Les écrits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par conséquent admise sous peine de poursuites judiciaires] J'ai passé un moment assise avant qu'on ne change d'équipe et que je ne prenne mon service.
...
A dix-sept heures j'avais terminé. J'ai pris une douche puis récupérer mes affaires dans les vestiaires avant de sortir du bâtiment. J'ai pris mon téléphone, composé le numéro de Soraya et j'ai attendu qu'elle réponde.
Soraya : Allô ?
Moi : Bonsoir ! Tu es déjà à la maison ?
Soraya : Oui. Depuis quatorze heures trente !
Moi : Ok ! Tu as mangé ?
Soraya (soupirant) : Non...
Moi (soupirant) : Soraya je t'ai déjà dit que s'il n'y a pas la nourriture, tu sais où je laisse les sous dans la chambre ! Tu prends un peu et tu vas te prendre quelque chose à manger ! Il est déjà dix-sept heures, depuis quatorze heures que tu es rentrée.
Soraya : ...
Moi (roulant les yeux) : Je vais prendre quelque chose sur le chemin, je viens de finir ! Je serais là dans une heure à tout peter. En attendant, prends-toi quelque chose à manger Soraya !
Soraya : Ok !
CLIC
J'ai rangé mon téléphone dans mon sac en soupirant longuement, puis je me mets en quête d'un taxi. J'attends plusieurs heures sans jamais qu'un seul ne s'arrête devant moi. Je fini donc par longer le chemin à pied pour maximiser mes chances d'en avoir un. Le ciel s'assombrit à vue d'œil et je n'ai toujours pas de taxi [soupire] Je me mets sur le trottoir en attrapant mon sac de toutes mes forces ! Je suis déjà fauchée, je ne peux pas me permettre de me faire agressée et de perdre le peu que j'ai déjà !
J'ai dû augmenter ma mise de quelques pièces afin de partir de là au plus vite. Après deux propositions, un taxi fini par me prendre. Je m'installe sur le siège avant en mettant ma ceinture puis je pose mon sac au niveau de mes pieds. Il y reste tout le trajet avant de remettre son dû au conducteur une fois à destination. Je continue le chemin à pied en m'arrêtant chez le vendeur de poisson à la braise. J'ai pris deux poissons, deux portions de beignets et de riz puis j'ai continué jusqu'à la maison.
Tatie Marina (souriante) : Bonsoir Cassandra, tu vas bien ? [Regardant dans tous les sens]
Moi (levant les yeux) : Ça va merci ! Tu cherches quelque chose ?
Tatie Clarisse (se levant) : Mais tu reviens sans rien ? Marina ne t'a pas fait comprendre qu'il n'y avait plus rien au congelo ?
Moi (les fixant) : Si !
Tatie Clarisse (soutenant mon regard) : Et tu n'as pas jugé nécessaire de faire les courses ?
Moi (levant les yeux) : De même que tatie Marina m'a fait comprendre le matin qu'il n'y avait plus rien au congelo, je lui ai fait comprendre que je n'avais pas d'argent ! S'il faille qu'on reste faim dans cette maison parce que certaines ne se rendent pas comptent qu'elles ont déjà des enfants, ce n'est pas mon problème ! Je m'occupe de ma petite sœur point barre !
Tatie Clarisse (les mains aux hanches) : Tu dis que tu ne t'occupes que de ta sœur comme si les autres n'étaient pas de ta famille ! Et même, ta sœur ne vit pas dans cette maison ? Elle ne mange pas cette nourriture au même titre que nous tous ? Elle ne profite pas non plus de l'eau et de l'électricité ?
Tatie Marina (soupirant) : Clarisse...
Tatie Clarisse (haussant le ton) : Clarisse rien du tout ! Donc nous rendre service, service qui profitera à tout le monde c'est devenu un péché ?
Moi (la fixant) : Hausse le ton aussi fort que tu veux ! On connait la vérité ! Les autres sont aussi membre de la famille raison pour laquelle lorsque j'ai, je donne ! Mais je ne vois pas pourquoi je devrais vous porter tous sur mes épaules comme si j'étais votre mère ! Chacun est responsable de son enfant dans cette maison ! [Cette œuvre soumise à des droits d'auteur, est la propriété intellectuelle de « Les écrits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par conséquent admise sous peine de poursuites judiciaires] Lorsqu'on estime être apte à en avoir ce n'est pas pour venir attribuer aux autres leurs charges ! Tu veux comparer Soraya à tes enfants ? [Rire nerveux] n'oublie pas que toi la mère, tu es toujours envie et bien portante ! Comparé à la nôtre qui est six pieds sous terre ! Je fais de mon mieux pour ma sœur, fais de même pour tes enfants. Point !
Tatie Clarisse (applaudissant) : Merci Cassandra ! Enfin, on voit les masques tomber.
Moi (lasse) : Je n'ai jamais porté de masque avec qui que ce soit ! Mes choix je les ai toujours assumés pas comme d'autres ! Bref, bonne soirée [Tournant les talons]
Je me suis rendue dans ma chambre en fermant la porte derrière moi.
Soraya (levant les yeux) : Vous vous êtes encore disputées ?
Moi (vénère) : Comme toujours ! Bref, j'ai dit que je ne ferais pas le marché ce mois ni les autres à venir ! Lorsque j'aurais un peu de sous, j'achèterais un petit frigo qu'on mettra dans notre chambre.
Soraya (me fixant) : Elles ne vont pas mal le prendre ?
Moi (haussant les épaules) : Je m'en fou ! Je leur ai dit que la seule personne dont je suis responsable dans cette maison c'est toi et personne d'autre ! Si ça pique, qu'elles boivent de l'eau.
Soraya (soupirant) : D'accord !
Moi (la fixant) : Tu n'as pas les leçons à réviser aujourd'hui ?
Soraya : Si !
Moi (soutenant son regard) : J'ai pris le poisson en route. On mange ensuite tu passes réviser parce que tu sais que je n'accepte pas les moyennes minables ici ! Dix, onze ou douze c'est pour le commun des mortels et tu n'en fais pas partie. Tu comprends ce que je te dis ?
Soraya (hochant la tête) : Oui.
Moi (sortant les paquets de mon sac) : Sers-toi ! Moi je vais sous la douche.
Soraya (ouvrant les sachets) : D'accord !
J'ai retiré mes vêtements avant de passer sous la douche. Je suis sortie avec la serviette nouée autour de la poitrine. Vu qu'il faisait chaud, j'ai pris mon téléphone et je suis allée me mettre sur la barrière. J'étais perdue dans mes pensées lorsque mon téléphone s'est mis à vibrer entre mes mains. J'ai regardé qui appelait avant de décrocher.
Loïc (voix roque) : Bonsoir mon amour !
J'ai senti un frisson parcourir mon corps depuis mes orteils jusqu'aux extrémités de ma chevelure.
Moi (soupirant d'aise) : Bonsoir mon cœur ! Tu vas bien ?
Loïc : Ça va un peu merci et toi ?
Moi (roulant les yeux) : Mouais...
Loïc : Vous vous êtes encore disputé c'est ça ?
Moi : C'est une question ou c'est une réponse ! Bref, je les supporte de moins en moins ! Tout ce que je veux c'est m'en aller vite fait d'ici. Un jour on en viendra aux mains à cette allure [soupire]
Loïc (soupirant longuement) : Je sais que ce n'est pas facile ! Mais pour le moment tu n'as nulle part où aller Cassie. Tu es obligée de prendre sur toi et les ignorer au maximum ! En venir aux mains avec tes tantes n'arrangera rien du tout si ce n'est te créer plus de problèmes avec les autres membres de ta famille.
Moi (dégoutée) : Eux aussi je m'en branle franchement !
Loïc : Cassie...
Moi (les yeux rouges) : Je sais que toi tu es trop gentil et que dans ta famille on respecte les ainées ! Mais ici ce n'est pas la même chose ! Elles me poussent à bout chaque jours un peu plus ! Je suis obligé de passer la journée dehors juste pour ne pas les croiser. [Reniflant] Je veux partir Loïc...je veux me casser de cette maison, de ce quartier pourri !
Loïc : Ecoute ne pleure pas pour ça d'accord ! Personne ne mérite que tu pleures et surtout pas tes tantes quoi qu'elles font ! On va trouver une solution, ensemble...
Moi (reniflant) : Mouais...
Loïc : J'arrive !
Moi (rire) : Tu arrives ? Tu es au courant que tu es à l'autre bout de la ville ? [Rire]
Loïc : Je m'en fiche ! Même si c'est pour rester ne serait-ce que trente minutes !
Moi : Je t'attends alors !
Loïc : Ok !
CLIC
J'ai séché mes larmes puis je suis rentrée dans la maison troquer ma serviette contre un vêtement de nuit. J'ai aidé Soraya avec ces cours en attendant que Loïc n'arrive. Une fois qu'il m'a fait signe, j'ai laissé Soraya pour le rejoindre. On a fait un tour dans le quartier histoire de me changer les idées avant qu'il ne me laisse devant la maison. On s'est changé un long baiser avant qu'il ne s'en aille.
Il m'a fait signe lorsqu'il est arrivé chez lui. On n'a pas pu discuter longtemps vu que Soraya était en train de réviser. Je n'ai pas envie qu'elle me dise qu'elle n'a pas eu la moyenne parce que je discutais tous le temps au téléphone avec mon copain. Ses études j'y veille au grain parce que moi-même n'ayant pas eu la chance de les terminer.
...
Après une rude journée de boulot, je suis rentrée à la maison lessivée [soupirant] Je n'avais qu'une seule envie, prendre une bonne douche et dormir ! Je suis donc passée sous le pommeau d'eau lorsque la lumière et l'eau s'est coupée ! Ça doit encore être l'une des coupures de notre belle société d'eau et d'énergie du Gabon [soupirant] J'ai dû terminer de prendre ma douche avec les réserves d'eau qu'on met dans des bidons de vingt litres.
En sortant de la salle de bain, Soraya était en train de réviser avec une bougie allumée [soupire] Juste par simple curiosité, je me suis rendue au compteur et quelle ne fut pas ma surprise de me rendre compte que le courant était fini ! Et qu'il ne s'agissait donc pas d'une énième coupure d'électricité. Je savais que ça ne devait pas mettre du temps ! De nos jours on survit encore avec dix mille francs d'unités dans une maison avec plus de sept personnes ? [Soupirant]
Soraya ne peux pas réviser toute la nuit avec une bougie ! Ça rime à quoi ? En plus on ne peut même pas rejoindre Loïc dans la chambre dans laquelle il vit ! Ca suffit à peine pour lui, lorsque je vais en week-end, c'est limite si je me sens à l'aise ! Combien de fois si j'y vais avec Soraya ? Est-ce qu'on pourra tenir à trois dans cette minuscule chambre d'étudiant ! Pouf !
C'est à contre cœur que j'ai pris vingt-cinq mille dans mon compte airtel money afin de prendre les unités edan. Une fois j'ai introduit le code, la maison s'est illuminée d'un seul coup. Dans les secondes qui ont suivies, les ventilateurs ont commencés à tourner [soupirant] Vivement que ça s'arrête !
[Cette œuvre soumise à des droits d'auteur, est la propriété intellectuelle de « Les écrits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par conséquent admise sous peine de poursuites judiciaires]
Les écrits d'Elisa, Production Originale, 2020, Copyright ©
Et si aujourd'hui était notre dernier jour sur terre ? Que ferions nous ?
** Thérésa ** J'ai pris un taxi pour Batterie 4 et j'ai fait le reste du chemin à pieds. A six heures trente j'étais dans la concession. A six heures quarante papa sort de la chambre, donc je suis dans les temps. J'ai enlevé la tenue que je portais afin de mettre un vieux pagne de l'ancien régime politique au pouvoir puis j'ai rangé mes vêtements dans mon sac. J'ai posé ledit sac au pied d'un des manguiers qui ornait notre concession avant de le recouvrir de feuilles mortes. Lorsque j'ai entendu la porte du derrière s'ouvrir, j'ai fermé les yeux et je me suis mise à tourner en rond en murmurant des paroles que même moi je ne comprenais pas. Papa (fronçant les sourcils) : Theresa !? Tu sors d'où à l'heure-là !? Moi (levant les yeux) : Bah de la maison ! Papa (me fixant) : Ne me pousse pas à bout Theresa ! Tu fais quoi là dehors ? Moi (le fixant) : Je suis venue prier dehors pour ne pas déranger Ruth. Tu crois que tu es le seul à avoir rendez-vous avec l'Esprit Saint ? **** *** ** * Affaire à suivre 💥
« Ethan, c'est contraire à l'éthique. C'est criminel. Elle n'a pas consenti. » Ces mots glaçants, murmurés dans le bourdonnement stérile d'une salle d'opération, furent la première chose que j'entendis alors que la conscience revenait en vacillant. Mon cœur battait la chamade, une terreur glaciale serpentant dans mes veines. Le Dr Ben Carter, le vieil ami d'Ethan, se disputait avec lui. « C'est ma petite amie, Ben. Pour ainsi dire ma femme, » railla Ethan, sa voix empreinte d'une désinvolture terrifiante. « Chloe a besoin de ce rein. Ava est une parfaite compatibilité. » Rein. Chloe. Mon sang se glaça. La belle et fragile Chloe Vahn, qui avait toujours hanté notre relation, prenait maintenant un morceau de moi, littéralement. J'essayai de crier, de bouger, mais mon corps semblait de plomb, ma gorge à vif. Je sentis une traction brusque, une ligne de feu fulgurante sur mon flanc : le scalpel. Dix ans d'amour, de sacrifice, à reconstruire Ethan Reed et son entreprise à partir de rien, tout ça pour ça. Pour être dépecée comme un animal pour la femme qu'il aimait vraiment. Quand je repris enfin pleinement conscience, Ethan était à mon chevet, une expression d'inquiétude étudiée sur le visage, brodant un mensonge sur une rupture de kyste ovarien. Mais ensuite, la conversation surprise d'une infirmière confirma mon cauchemar : « La greffe de rein de Chloe... il n'a quasiment pas quitté son chevet. » Les pièces du puzzle s'emboîtèrent avec une clarté brutale. Mon désespoir se figea en une résolution froide et dure. Plus jamais. Je saisis mon téléphone, faisant défiler jusqu'à un contact que je n'avais jamais osé appeler. Noah Hayes, le rival d'Ethan, un homme intègre. Mon doigt trembla en tapant le message. « Noah, » réussis-je à dire, la voix rauque. « Êtes-vous toujours à la recherche d'une Directrice des Opérations qui connaît les stratégies de Reed Innovate... et peut-être, d'une épouse ? » Le silence s'étira, puis sa voix, calme et sérieuse, perça le bruit de mon monde qui s'effondrait. « Mon jet, dans sept jours. LaGuardia. »
Valeria Brown était la fille unique de la famille Brown, une famille plutôt aisée. Elle avait une meilleure amie, Ashley. Mais celle-ci et sa mère avaient l'intention de tout lui prendre. Par ailleurs, Mason, qui était sorti avec Valeria pendant quatre ans, la trompa. Elle surprit son petit ami, Mason, en train d'embrasser Ashley dans la voiture ! Cependant, cette dernière n'eut aucune honte. Au contraire, elle drogua Valeria avant de demander à un gigolo de la dépuceler. D'une manière inattendue, un inconnu surgit de nulle part pour chasser le gigolo. Il était au courant de ce qui se passait. Lorsque Valeria s'était réveillée, elle découvrit cet homme inconnu et sexy s'allonger à côté d'elle. Elle se souvenait que selon Ashley, cet homme était un gigolo. A ces pensées, elle s'énervait. Mais en fait, cet homme, qui avait sauvé Valeria du gigolo et qui avait couché avec elle, n'était autre que le plus riche PDG…
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