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Sacrifice d'une vie

Sacrifice d'une vie

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Résumé

Table des matières

Je m'appelle Mélissa. Suivez mon histoire. Sacrifice d'une vie.

Chapitre 1 Chapter 1 : Dans la peau de Melissa Tiacoh

Melissa **

C’est le doux chant du coq qui m’a timidement sorti de mon lit. Comme chaque jour, je prends quelques minutes sur mon lit afin de reprendre mes esprits puis je vais faire le plein des récipients. Habituellement, ça se fait par tour mais comme les plus petits vont à l’école, je me charge de faire tout le boulot (soupire).

Une fois la corvée de bouteilles terminée, je me suis rendue dans chacune des chambres des petits afin de les réveiller. J’ai commencé par ceux qui vont à l’école loin pour finir par ceux au collège. J’ai d’abord réveillé Celia et Marcel qui vont au lycée Moderne de Koumassi ensuite je suis passé dans la chambre des plus petits, c’est-à-dire Binta, Fanta et Alie qui eux vont au groupe scolaire Gandhi.

Ils ont bien sûre râler mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ? C’est pour leur avenir et je me battrais corps et âme pour qu’ils puissent réussir. Quitte à ce qu’ils me détestent des fois, je sais que demain ils me remercieront pour toutes les fois où j’ai grondé, tapé et autre….

(…)

J’ai fait le gouter aux plus petits pendant qu’ils étaient à la douche puis avant que Celia et Marcel n’aille à l’école, je leur ai remis un billet de 10.000 francs chacun en précisant bien que c’était pour toute la semaine ! Le gouter pris, je suis personnellement allé déposer Binta, Fanta et Ali au sein de leur école, vu que ce n’est pas très loin de la maison avant de retourner m’affaler sur le coussin.

Je n’ai pas pu y rester longtemps vu que j’avais encore des tâches à accomplir et je devais me rendre au boulot. J’ai fait une toilette rapide ensuite j’ai enfilé mes vêtements puis je suis partie. J’ai quand même duré pour de trouver un taxi. Bien que ce ne soit pas très loin, environ quarante minutes de chez moi, les taxis attendent toujours les grosses sommes. Ce qui n’est pas mon cas ! Si le trajet coûte normalement 200 XOF, je te donnerais à la limite 300 XOF ! Pas plus…

Je travaille comme serveuse dans un restaurant de la place. La Case Ebène c’est situé aux Plateaux à la rue Boulevard Botreau Roussel. J’u travaille depuis plus d’un an et demi et comme on me paie super bien, je ne quitte pas mon confort. Je fais habituellement le service de nuit, c’est-à-dire celui de 19h à 22H30, parfois même 23heures. Sauf que je remplace une amie qui a eu un petit problème et comme on le dit souvent l’argent est bon à tout moment.

(…)

J’ai demandé au taximen de garer devant le restaurant et je lui ai donné son dû. J’ai remis un peu d’ordre dans les vêtements et ma coiffure puis je suis passé par l’entrée de service. J’ai amicalement salué le gardien et la réception, puis je me suis dirigée vers les dortoirs. J’ai troqué le jeans que je portais contre ma tenue de serveuse et c’est à 12heures pile que je suis allée faire le service.

Le patron (me fixant) : Métissa, rejoint moi dans mon bureau une petite seconde s’il te plait.

Moi (m’exécutant) : Oui monsieur.

J’ai d’abord pris soin de déposer la commande en cours dans les cuisines avant d’aller rejoindre le patron dans son bureau. J’étais planté là comme un piquet jusqu’à ce qu’il me demande de prendre place.

Lui (levant les yeux) : Ça va faire un peu plus d’un an que vous travaillez ici et je dois admettre que vous faites du bon travail, du très bon travail même ! Vous êtes toujours souriante et vous avez de la patience avec chacun des clients…Je ne fais généralement pas ça avant une ancienneté de deux ans mais bon, vous êtes promu !

Moi (surprise) : Moi ? Promue vous dites ?

Lui (se mordant les lèvres) : Oui ! Vous êtes maintenant chef de service. Vous allez décider de qui fait le service et quand cette personne le fait. Et puis sûre qui dit promotion dit augmentation. Vous aurez une hausse de 10% sur votre salaire actuel.

Moi (souriante) : Merci, merci beaucoup monsieur !

Lui (se levant) : Mais de rien ! (levant les yeux) Cette promotion va prendre effet la semaine prochaine. Donc cette semaine vous aurez les mêmes horaires.

Moi (retenant ma joie) : D’accord, merci ! Merci beaucoup…

Je suis sortie du bureau tout sourire sous le regard assez étrange des autres serveuses. Mais j’étais tellement dans ma joie que je n’y ai pas prêtée attention. J’ai fait mon travail comme tous les jours et une fois que quinze heures a sonné, j’ai plié mes bagages pour rentrer chez moi. A la maison, J’ai donné à manger à une aux petits et une fois terminée c’est la sieste obligatoire pour tout le monde. Oui ! Aucune discussion possible à ce sujet.

Lorsque j’ai eu un temps pour moi, je me suis enfermée dans ma chambre afin de compter mes sous et voir comment j’allais m’organiser avec l’augmentation que j’aurais à partir de la semaine prochaine.

(…)

Alors que dire sur moi ? Déjà je m’appelle Melissa Tiacoh (Méli pour les intimes), j’ai vingt-deux ans et je suis l’ainée d’une fratrie. J’ai arrêté l’école lorsque j’avais quinze ans ! Pourquoi ? Bah je ne sais pas. Je ne comprenais plus rien et je me sentais mal dans ma peau à ce moment-là. C’est peut-être une décision que je regrette aujourd’hui mais, plus jeune je ne savais pas ce que je faisais. J’étais jeune et je passais par des moments difficiles.

Ma mère et moi, le courant ne passe pas vraiment. Il y a des jours ou… (Soupire) La majorité du temps, je ne la comprends pas ! Je l’appelle maman uniquement par respect, mais qu’on dise la vérité ce n’est pas une mère ! S’il suffisait d’accoucher pour avoir le statut de mère, ce serait trop facile. Une femme aux abonnés absents qui passe son temps à chercher un mari comme si c’était la richesse comme ça…

Elle m’a eu lorsqu’elle était encore très jeune. Elle devait avoir quinze ans par là et mon géniteur dix-sept ans. Lorsque je suis né, mon père n’était déjà plus avec ma mère, de ce que j’ai compris, c’était une histoire d’un soir sans lendemain et voilà comment ça s’est fini. Il a essayé de venir me voir de temps en temps, mais quelques temps après, on ne l’a plus jamais revu. Au départ je prenais la peine de demander, mais les réponses de maman m’ont très vite fait comprendre que cet homme était devenu « Una persona non grata » dans nos vies.

-

Lorsque je fus en âge de comprendre que le feu pouvait brûler, maman a commencé à peupler tout Poye ! Elle a eu Celia (16 ans) et Marcel (14 ans) avec un blanc qui était venu en Côte d’Ivoire pour faire du tourisme. Lorsqu’il a fini de visiter la CI et le corps de ma mère, il a levé les voiles ! Mais comme la tête de l’ivoirienne est dure, elle est allé en ajouter deux autres, des jumeaux cette fois ci (Alie et Fanta) pour finir avec Binta. Enfin, on l’espère tous !

Maintenant elle est avec le père des trois derniers et sans me montrer supérieur à qui que ce soit, c’est un homme sans ambitions ! Il ne fait absolument rien en longueur de journée lorsqu’il est là et le reste du temps, il disparait et réapparait comme bon lui semble ! Mais il faut voir comment Aminata (maman) se mets dans tous ses états à cause de lui (soupire)

(…)

C’est la voix d’Aicha qui m’a sortis de ma rêverie. C’est une amie d’enfance. Bien qu’elle ait choisit des orientations différentes des miennes, je l’aime pour la personne qu’elle ait.

Aicha (souriante) : Copine !

Moi (souriante) : Bonsoir copine ça va ?

Aicha (prenant place) : Je gère merci ! Donc j’ai besoin que tu me dépannes là.

Moi (levant les yeux vers elle) : Dans quel sens ?

Aicha (petite voix) : Si tu peux me trouver même 20.000 là…

Moi (soupirant) : ….

Aicha (levant les yeux) : Je vais te rembourser je te le jure !

Moi (soupirant longuement) : Il ne faut pas que je te le rappelle encore hein [Me levant]

Aicha (souriante) : Mais non copine ! C’est juste que mon pointeur du moment n’est pas là et j’ai besoin de faire quelques courses

Moi (lui remettant les sous) : Tu recommences avec Marc hein ?

Aicha (mettant les sous dans son portefeuille) : Il s’est excusé Melissa…

Moi (d’un ton sec) : Et c’est ce qui lui donne le droit de te traiter comme son chiffon ou comme son chien ? Et ce à chaque fois que l’envie lui prend ? Je ne sais pas pourquoi tu veux t’accrocher à lui comme une bouée de sauvetage comme ça là. Tu mérites mieux que lui ! Marc n’est pas ton fardeau Aicha, laisse-le !

Aicha (soupirant) : Tu ne comprends pas…

Moi (l’interrompant) : Je ne comprends pas quoi ? Ne trouve pas des excuses à l’inexcusable et ne cherche pas à pardonner l’impardonnable…Tu n’es pas une vilaine fille Aicha, juste que c’est toi-même qui ne te prends pas au sérieux. Si toi-même, tu ne te tiens pas en haute estime personne d’autre ne le fera.

Aicha (changeant brusquement de sujet) : Et ton mec ? Il va bien ?

Moi (souriante) : Il rentre la semaine prochaine. Il était allé voir de la famille à l’intérieur du pays.

Aicha (me poussant avec son épaule) : Bientôt on ne va plus voir le bout de ton nez Ewa… ! N’oublie pas juste la famille oh…

Moi (éclatant de rire) : Je vais juste rattraper le temps perdu et passer quelques jours avec lui. J’attends d’abord qu’Ami pointe le bout de son nez pour le lui dire.

On est resté un bon bout de temps à papoter de tout été de rien puis lorsqu’elle a reçu le coup de fil d’un de ses brouteurs, elle est partie comme elle est revenue.

Je l’aime bien, c’est une chouette fille, sauf qu’elle est trop façon. Elle s’accroche trop à des relations qui n’ont ni tête ni queue sans compter le fait qu’elle soit matérialiste. Bon un peu comme la majorité des filles ivoiriennes ! Elles passent de longues journées à se balader dans les rues de Marcory ou Cocody à la recherche des hommes soit blancs, soit riches et pourquoi pas les deux en même temps.

En ce qui concerne mon petit ami, il s’appelle Mohamed. Il a un côté ivoirien et un autre togolais, donc il faut souvent les voyage entre ses deux pays. Ça doit faire cinq ans qu’on est ensemble. Il ne me donne pas grand-chose, mais ce ne me pose pas un aussi grand problème. Déjà que je gagne pas mal avec le restaurant, il n’a pas besoin de me donner des centimes de milles par moi.

(…)

Il m’a donné un petite tape sur les fesses et c’est en me déhanchant sous son regard amusé que je me suis rendue dans la salle de bain faire ma toilette. J’étais partie pour faire une mini toilette, mais lorsque j’ai senti la sensation de l’eau sur ma peau, j’ai fini par prendre une douche complète.

Lorsque je me suis savonnée, j’ai senti une main se balader sur mon corps. Mohamed m’a retournée pour capturer mes lèvres entre les siennes. A cause de l’eau, nos mouvements étaient maladroits, mais ça m’existait au plus haut point. Il a arrêté le pommeau d’eau et m’a langoureusement embrassé avant que je me cambre et qu’il y aille d’un seul coup.

J’étais obligé de m’accrocher à la cuvette du lavabo pour ne pas perdre l’équilibre tellement il me donnait des coups secs. J’avais l’impression qu’il allait me transpercer Jessica (mon minou), mais entretemps, je me cambrais le plus possible afin qu’il aille encore plus loin. Après quelques vas et vient en moi, il s’est libéré en grognant.

J’ai tout de suis sentie sa semence couler en moi comme une cire chaude. Je lui ai demandé de se retirer, ce qu’il a fait puis je me suis accroupie afin d’expulser le maximum possible. Puis je me suis levée et j’ai continué à prendre ma douche.

(…)

C’est dans ma nuisette en dentelle que je me suis rendue dans la cuisine afin de faire à manger. Mohamed c’est un puriste, donc les histoires de petit déjeuner, tasse de lait ou autre il n’est pas dedans. Le matin tu lui donnes une bouillie de mil et gbofloto, pour midi c’est foutou avec sauce graine ou poisson frais foutou sauce clair ; à seize heure il y a le choix entre aloco plus œufs ou claclo et le soir un bon plat d’Ayimolou . Ceci pour dire que les choses des blancs là, il n’aime pas trop ça !

Une fois la nourriture prête, je lui ai demandé de dresser la table, ce qu’il a fait pendant que je déposais les plats sur la table. Même s’il boude souvent lorsque je lui demande de mettre les couverts sur la table, aujourd’hui il a fini par se résilier. On s’est lavé les mains avant de se jeter sur la bouffe.

Une fois qu’on a fini, j’ai débarrassé et par ricochet fait la vaisselle. Une fois que je me suis assuré que tout était en ordre, je suis allée profiter de mon homme.

(…)

J’ai fait tout la semaine chez Mohamed ! Pourquoi me justifier ? C’est mon mec et si je veux rester chez lui, je reste jusqu’à, lui-même va me mettre dehors. Le reste là c’est dans poh ! Vu qu’Aminata s’est souvenu de la route de chez elle, je l’ai laissé avec ses enfants. Chacun porte sa croix.

-

Comme d’habitude six heures m’a trouvé debout. J’ai laissé les tâches en plan lorsque j’ai entendu quelqu’un frappé à la porte. Comme d’habitude Mohamed dormait à point fermé (soupirant) C’est en trainant le pas et en soupirant longuement que je suis allé ouvrir la porte. Et grande fut ma surprise de voir que c’était Célia et Marcel devant la porte.

Moi (énervé) : Vous faites quoi là ? Vous apprenez à Koumassi et c’est à Abobo que vous vous retrouvez ? Et en plus à (fixant l’horloge) à 6 heures ?

Célia (baissant la tête) : ….

Moi (les fixant à tour de rôle) : Vous faites quoi ici ?

Marcel (petite voix) : Méli on….On a plus les sous pour aller à l’école.

Moi (ouvrant grand les yeux) : PARDON ?

Célia (la tête baissée) : Les sous que tu as donné la semaine dernière, sont finis…

Moi (gonflant mes narines) : Aminata ne vous a rien donne ?

Marcel (fixant le sol) : Elle est partie depuis Dimanche.

Moi (soupirant) : Ne restez pas dehors ! [Leur ouvrant le chemin]

J’ai pris le soin de refermer la porte derrière eux.

Moi (levant les yeux) : Alie, Fanta et Binta sont ou ?

Marcel (me fixant) : Ils sont chez tantine Sékou (la voisine)

Moi (passant ma main lentement sur le visage) : OK ! (les fixant) Vous avez mangé ? [Ils ont fait non de la tête] Je vais vous faire les tasses de lait.

Mohamed (sortant de la chambre) : Bonjours les champions [leur tapant les mains] Ça va ? Vous êtes matinal hein ?

Ils sont restés à parler dans le salon tandis que moi je faisais le petit dej. J’ai dressé la table et poser les plats avant d’aller fouiller mon sac et leur donner des sous. Lorsqu’ils ont fini le petit déjeuner, Mohamed les a accompagné jusqu’à la route fin qu’ils puissent prendre le taxi.

(…)

J’ai fait tout ce que j’avais à faire avant d’aller m’asseoir sur un tabouret à la terrasse du derrière. J’ai beau me montrer dur, voir Célia et Marcel venir le matin comme ça parce qu’ils n’ont pas l’argent du taxi, m’a profondément touché. Je ne sais même pas comment ils ont fait pour arriver jusqu’ici à cette heure (soupire).

Savoir qu’Aminata a pu les laisser tout seul à la maison pendant plus de quatre jours alors que la bonne dame se fait voir dans tout Abidjan. Quand je pense que je n’ai pas d’enfants ni charge mais je me comporte comme une personne qui à cinq enfants ! Mais bon, je ne peux pas les laisser livrer à leur propre sort. Je ne peux pas fermer les yeux lorsque je vois mes frères et sœurs souffrirent. Qu’est-ce que je peux faire ? C’est mon comme ça !

Mais la chose que je n’arrive toujours pas à comprendre c’est le fait qu’elle puisse laisser ses enfants seul. C’est la chair de sa chaire quand –même ! Le sang de son sang….

-

Le jour même j’ai rangé mes affaires afin de rentrer à la maison. Mohamed a un peu boudé mais bon, je lui ai expliqué la situation et il a parfaitement compris. J’ai posé mon fourretout sur la table, j’ai ouvert la porte afin de ranger mes chaussures sauf que la nappe s’est relevée en laissant apparaitre un bout de papier. Dans ma curiosité, je suis allée l’ouvrir et mon sang ne fit qu’un quart de tour lorsque j’ai vu que c’était une transaction bancaire du compte de Mohamed à celui de ma mère !

-

Mohamed (me fixant) : Bonsoir Méli !

Moi (nerveuse) : Je ne te poserais la question qu’une seule fois, (sortant le document) pourquoi tu as fait transférer de l’argent sur le compte d’Aminata ?

Mohamed (soupirant) : C’est drap (problème) tu veux venir faire ici ?

Moi (énervée) : Je n’ai pas envie de me répéter Mohamed !

Mohamed (roulant les yeux) : Elle m’a contacté pour me demander un peu de sous et je lui ai simplement fait un virement bancaire vu que ne n’avait pas des sous dans mon orange money.

Moi (hurlant) : Et tu crois que c’est normal ? De quel droit tu lui envoies de l’argent ? Tu travailles pour elle ? Et je mets ma main au feu que ce n’est pas la première fois, depuis quand tu le fait Mohamed ?

Mohamed (soupirant longuement) : Je ne connais plus la date exacte, mais ça remonte !

Moi (pleurant de rage) : Mais pourquoi u le fais Mohamed ? Et qui plus être, dans mon dos ! C’est en rangeant mes affaires que je découvre que tu me caches une chose aussi importante !

Mohamed : Mais ce n’est pas la peine de faire tout une histoire Méli, si je le fais c’est que ça ne me pose pas problème. Ya quoi même ?

Moi (pleurant des plus belles) : Tu ne comprends pas ! On n’est pas marié pour qu’elle te demande de l’argent Mohamed ! Elle n’a simplement pas le droit de le faire ! Je n’imagine même pas comment tu nous vois aujourd’hui…Toi-même tu as vu ce matin lorsque Célia et Marcel sont venus ici le matin en disant qu’ils n’avaient plus l’argent du taxi. Qu’est-ce qu’elle fait de cet argent Mohamed ? Qu’est-ce qu’elle en fait ? Incapable de rester avec ses enfants elle préfère les laisser chez la voisine pour aller je ne sais ou dans Abidjan !

Je me suis calmé puis j’ai tiré la chaise afin de m ’asseoir en reniflant.

Mohamed (me fixant) : Si j’aide de temps en temps ta mère c’est simplement parce que je le veux et je le peux ! Ne te mets pas la pression, y a pas drap ! Chez moi tout est ok.

Moi (reniflant) : Ca ne se fait pas Mohamed. Et là tu dois déjà nous voir comme des souffrants !

Mohamed (me fixant droit dans les yeux) : Non ! J’aide simplement la famille de mon go ! Et ne réfléchit pas trop dans ça, tout es ok !

Il a fini par me prendre dans ses bras et me dire dans l’instant d’après qu’il avait faim (rire), je lui ai fait la table puis lorsqu’il a fini de mangé, il m’a raccompagné à la maison. C’est sur le pas de la porte qu’on est embrassé puis chacun a pris sa direction.

Mais cette histoire n’est pas finie ! J’attends Ami, aujourd’hui et elle m’expliquera de quel droit elle demande de l’argent à Mohamed ! Je l’attends ici de pied très ferme !

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