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La nuit était tombée sur l\'appartement de Jeanne et Marc, une douce lueur drapant leurs corps enlacés, promettant une intimité rassurante. Mais sous la surface, une anxiété sourde rongeait Jeanne, un pressentiment glaçant que les battements de cœur réguliers de Marc ne parvenaient plus à apaiser. Puis, le cauchemar prit forme : Marc, son amant, sa promesse, révélait une cruelle vérité. Non seulement il n\'avait pas pris de précautions, mais il avait méticuleusement planifié sa destruction. Une voix basse et moqueuse, entendue par hasard, dévoilait l\'horreur : une grossesse orchestrée, l\'humiliation publique, la ruine de sa carrière, tout cela pour que Sophie, sa meilleure amie, puisse s\'emparer d\'une bourse convoitée. Le verre échappa aux doigts de Jeanne, se brisant en mille éclats sur le carrelage, un écho assourdissant à son cœur fracassé. La trahison la submergea. Son amour, son talent, son avenir, son corps même, étaient devenus de simples outils dans le plan sordide de Marc et Sophie. L\'humiliation était intolérable, la douleur physique. Comment une telle monstruosité était-elle possible ? Comment ceux qu\'elle aimait et en qui elle avait une confiance aveugle avaient-ils pu ourdir un complot aussi machiavélique ? Ce n\'était pas une simple rupture, mais une anéantissement orchestré. Dans l\'ombre de cette nuit glaciale, Jeanne prit une décision irrévocable. Alors qu\'il la croyait brisée, anéantie, elle se releva, le cœur habité par une rage froide. Elle ne les laisserait pas gagner. Dès l\'aube, elle fuirait, loin, pour renaître de ses cendres.