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Élise Dubois et Léo Martin formaient un couple en apparence idyllique, leur appartement parisien le reflet de cinq années de mariage, un mélange harmonieux du minimalisme d'Élise et du chaos créatif de Léo. Pourtant, l'ombre d'une obsession maternelle et le poids de l'infertilité d'Élise pesaient lourdement sur leur union. Un soir, la découverte inattendue d'un ticket de caisse de pharmacie, mentionnant du lait en poudre et des biberons, brisa cette apparente sérénité. Léo, son mari, qui devait être à son atelier à Montmartre, fut surpris en conversation intime avec une femme inconnue dans la rue, suscitant aussitôt un doute angoissant. Ce malaise se mua en effroi lorsqu'un vibrant appel nocturne de « Chloé » révéla l'existence d'un « il » fiévreux, poussant Léo à quitter précipitamment le foyer. Le choc fut brutal : le certificat de naissance du petit Léo Martin Junior, fruit de son mari et de Chloé Leclerc, une galeriste connue, apparut sur l'ordinateur. La femme qu'elle avait vue, les achats dissimulés, l'escapade nocturne – tout prit un sens monstrueux. Mais le véritable coup de poing vint du souvenir des mots de sa belle-mère : "Un homme doit faire ce qu'il a à faire pour assurer sa descendance." Une trahison froide et calculée, alors qu'Élise luttait contre la douleur de ses fausses couches. Le lendemain, les crampes et la nausée se manifestèrent. Alors que Léo se préparait à l'emmener aux urgences, son téléphone sonna. C' était Chloé, et au grand jour, elle affirma : "Léo est sous la douche..." La nausée d' Élise n'avait rien d'un miracle. À l'hôpital, elle fut témoin de l'impensable : Léo berçant un bébé avec amour et embrassant Chloé. L'image de ce bonheur volé scella le destin d'Élise. Elle regarda ce tableau idyllique, et une rage implacable dévora la douleur, forgeant une vengeance silencieuse. Son mariage, sa vie : tout n' était qu' un mensonge. Le début d'un combat, ou plutôt d\'une exécution.