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Le jour de mon mariage, j'attendais Adrien, l'homme que j'aimais secrètement depuis toujours. Mais il est entré, son indifférence glaciale ne cachant pas son mépris, pour disparaître dans la salle de bain, me laissant seule dans notre suite nuptiale vide. Plus tard dans la nuit, je l'ai entendu chuchoter des mots tendres à quelqu'un d'autre : "Chloé, mon amour... ce mariage n'est qu'une formalité. Une fois que j\'aurai le contrôle total de l\'entreprise de sa famille, je la jetterai dehors." Mon cœur s'est brisé, mais la douleur a été vite submergée par une colère brûlante et la nausée. J\'étais un pion dans son jeu, un moyen pour lui de s\'emparer de mon héritage. Le lendemain, j'ai mis un accord de divorce devant lui, mais il s\'est moqué : "Tu ne m' as même pas attendu toute ces années que pour ça ?" Il a signé, convaincu que ce n'était qu'un caprice. Il a ri quand il m\'a vue arriver à son bureau, où sa secrétaire, Chloé, était assise sur ses genoux. "Elle est folle de moi. C\'est juste une crise. Dans deux jours, elle reviendra en pleurant." J\'ai compris que tout l\'amour et les sacrifices que j\'avais pour lui n\'étaient que trahison et mépris. Et puis, j\'ai appris que j\'étais enceinte. Mon grand-père avait une clause dans son testament : l\'héritier qui donnerait naissance au premier arrière-petit-enfant obtiendrait 20% supplémentaires des actions de l\'entreprise familiale. À la réception de la famille Dubois, Adrien m'a confrontée, exigeant que je serve de mère porteuse à l\'enfant de sa maîtresse. J\'ai hurlé mon dégoût alors que Chloé me balançait devant tous, me faisant dévaler les escaliers. Adrien n\'a même pas hésité, choisissant de la protéger elle. La douleur physique était intense, mais la trahison était pire. À cet instant, il n\'y avait plus d\'amour en moi, seulement une haine glaciale et une détermination inébranlable. J\'ai appelé mon avocat : "Je veux que vous déposiez la demande de divorce dès demain matin, et la moitié de tout. Nous allons nous battre."