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PROLOGUE Assise à attendre qu'il me réponde. Même si je sais qu'il ne le fera pas. Je sais qu'il ne répondra pas. Mais je suis là à attendre ne serait-ce qu'une réponse. Une réponse de mon ami d'enfance depuis 5ans, une réponse de celui-là même avec qui j'ai passé toute mon adolescence. Celui qui m'a épousé, celui qui m'a defleurer, celui avec qui je passe tout mon temps. J'attends une réponse avec des larmes qui ont rempli mes yeux, je suis suspendue à ces lèvres. Mais il se lève et s'en va en me disant « Célianthe ce n'est pas si facile comme tu le crois. » Je continuais à le regarder en faisant tout pour ne pas cligner des yeux, en évitant de pleurer encore. Depuis près d'un an je ne fais que cela. Pleurer et pleurer. Que faire d'autres ? Toute cette pression que je ressens, de partout, c'est comme si je suis la mauvaise graine et tout le monde attende que je m'éteigne. Je pourrais tenir, je pourrais faire fi de tous ceux-là si et seulement si, je voyais ce regard dans les yeux de mon homme qui me disait tiens bon ma chérie, je suis là. Mais ce regard je ne le vois nulle part. Je le regardais sortir et je me couchai en regardant ce paquet de lingettes et j'eus les boules au ventre. Comment Dieu avait fait les autres femmes et m'avait fait moi ? Comment et pourquoi ? C'est toujours avec ce genre de questions que je m'endors et me réveille. Lorsque j'épousais mon mari, Yaya, beaucoup m'ont dit de faire attention. Oui, différence de religion, mais tout cela m'étais égal, ces mots ou ces paroles arrivaient à tout me faire oublier. Mais aujourd'hui il me parle peu, pourtant je le sais très bavard. Il m'évite même, (pleurant) Dieu je ne t'en demande pas assez, juste un seul et un seul. Un seul. Pas pour relever mon image, pas pour me rendre fière, pas pour autre choses...mais juste pour sauver mon mariage, mon mari a toujours été mon roc et aujourd'hui il me regarde comme s'il ne me connaissait pas. Comme si je n'étais plus la même Celianthe à qui il a appris pleins de jeux de garçons, la même qu'il avait soutenue dans les moments difficiles, le divorce de ma mère, le mariage de mon père à une autre.....pleins de choses. Mais aussi des moments joyeux comme lorsqu'il m'a accompagné et m'a tenue la main pour mon premier entretien d'embauche. Aujourd'hui j'ai l'impression que tout ceci s'envole. Tout ceci brule. Tout s'efface. Je vis mon téléphone s'allumer et vu le numéro de ma sœur, je préférais ne pas lui répondre. Que luis dirais-je ? Que ma belle-mère, m'a traiter de femme dévergondée qui a surement tromper son fils, avorter par la suite d'une grossesse non désiré vu qu'elle était née d'un adultère et voici pourquoi elle ne tombe pas enceinte. Et que mon mari l'homme qui m'avait vu grandir et murir, qui m'avait même dévierger notre nuit de noces est resté planté là sans rien dire. Non je n'avais de force pour cela et la connaissant elle débarquerait ici, pour faire des histoires. Je fermais les yeux et lentement je m'endormis. Lui : (me réveillant) Celianthe, réveil toi Moi : (frottant mes yeux) oui chéri Lui : tu as salie les draps (froissant son visage) avec tes règles Moi : (voyant que c'était le cas) oh désolé, je ne les attendais pas aujourd'hui Lui : (sortant) ok je pars au boulot Je pris les draps et les lava. Je m'habillais et sortis de la chambre. Et je la vis entrain de desservir la table. Moi : (souriant) oh bonjour maman, tu es bien matinale. Je ne savais pas que tu avais dormie ici ? Elle : (me fixant avec une mauvaise mine) y'a tellement de choses que tu ignores toi. (Levant la voix) Je suis matinale car je devais faire le petit déjeuner pour mon fils. (Haussant les épaules) Mais c'est ce que juste une mère peut faire et juste une mère peut comprendre cela (continuant son service) Moi : (baissant ma tête pour m'excuser mais plus pour cacher ma peine) je ne savais pas que tu étais là désolé Elle : (levant sa main gauche) garde tes excuses pour toi, Célianthe. Et aussi sache que je reste ici pour le weekend Moi : (toujours la tête baissée) vous êtes toujours la bienvenue ici maman Elle : (me dépassant en parlant dans sa langue malinké, je ne compris pas et tant mieux) tant mieux ! Je sortis en soufflant un grand coup. Cette femme ne me portera jamais dans son cœur. Comment puis-je me lever tôt, il y'a longtemps que Yaya ne prends plus le petit déjeuner. J'arrivais au travail en trouvant ma sœur assisse devant mon bureau que je partageais avec une copine, bon une simple collègue au début que je considère maintenant comme grande sœur. Moi : (allant rapidement vers elle) Mona ? Elle : (souriant en me voyant) Céli qui y'a-t-il ? Moi : (lui rendant son sourire en l'embrassant) rien ça va Elle : (remuant la tête) tu as vu tes yeux ? Je sais que tu vas mal, dis-moi ce qu'il y'a ? Moi : ma belle-mère est arrivée hier et tu connais cette femme Elle : (soufflant) toujours la même