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Ada Léa est une jeune femme à qui la vie va ouvrir les portes du destin.Va-t-elle faire les bons choix?
Ada Léa est une jeune femme à qui la vie va ouvrir les portes du destin.Va-t-elle faire les bons choix?
Chapitre 1 : hôtesse événementiel
« tu es une jeune fille et tu dois te débrouiller »
« les filles de ton âge rapportent de l'argent à leurs parents »
« je t'ai accompagné jusqu'à la fin du lycée. Il est temps que tu continues le chemin comme une grande fille »
« Personne ne m'a aidé à devenir ce que je suis »
Je suis assise sur le bout du lit et je pense à toutes ces paroles de ma mère. Je les entends chaque fois que je lui demande un peu de soutien. Je ne suis pourtant plus entièrement dépendante d'elle. Mais parfois j'ai besoin qu'elle me tende sa main.
Ting *bruit message WhatsApp*
« j'ai un petit job pour toi »
Je lis ce message avec le sourire aux lèvres. C'est trop bien !
Je laisse mon corps tomber sur le lit et je regarde le plafond.
Je n'ai pas d'argent en ce moment alors je cherche à faire des petits boulots histoire d'avoir un peu de sous.
Moi (par message) : quel type de petit job ? Nettoyage ?
Ting
« hôtesse événementiel en extra. Il manque une personne alors j'ai pensé à toi. »
Je suis tellement reconnaissante.
Olive c'est ma voisine. Quand elle a un boulot intéressant à me proposer elle n'hésite pas.
Moi : ok d'accord mais il faut une tenue spéciale n'est-ce pas ?
Ting
« oui un tailleur et une chemise blanche »
Oups je n'ai pas de chemise blanche.
Mince !
Moi : Olive je n'ai pas de chemise blanche.
Ting
« tu peux aller chez moi. À la corde je crois que j'ai laissé du linge. Tu verras une chemise blanche »
Moi : merci beaucoup.
Elle me sauve la vie.
Je sors de la maison et je vais chez elle récupérer la chemise en attendant qu'elle me donne l'heure et l'adresse pour m'y rendre.
J'ai faim mais je sais déjà qu'il n'y a rien à manger à la cuisine alors je ne sors pas de ma chambre.
Avec le peu de crédit que j'ai je décide d'aller sur Instagram voir qui a publié quelle belle photo aujourd'hui.
Je ressors très vite car je ne me retrouve pas dans ce que je vois.
J'ai beau forcer mais je me sens différente de toutes les filles qui sont sur ce réseau social.
Elles vont dans les plus beaux restaurants de la capitale tandis que moi je peine à manger trois fois par jour.
Elles portent les plus belles chaussures de marques alors que moi j'ai à peine quelques chaussures pour ne pas marcher les pieds à même le sol.
Peut-être voulez-vous savoir certaines choses sur moi ? Vous avez le droit.
Je m'appelle Ada Lea, j'ai 18 ans et je suis une jeune fille noire d'origine Gabonaise.
Je suis diplômée d'un baccalauréat option économie et j'étudie à l'UOB (université Omar Bongo). Une université où le taux de réussite est inconnu de tous et pourtant je n'ai pas eu d'autre choix pour poursuivre mes études.
Je suis le deuxième enfant de ma mère (Ada Marine) et sa seule fille. Je suis issue d'une famille très modeste qui connaît certaines difficultés. Pourtant je suis reconnaissante de ce que nous avons. Je sais qu'il y a pire je le vois autour de moi.
Nous vivons dans une maison normale dans une cour commune. Ma mère a bénéficié de cette maison après le décès de ma grand-mère il y a quelques années. A l'époque ma mère était dame de ménage puis elle a obtenu un poste de secrétaire et jusqu'à ce jour elle l'est.
Léon, mon frère fait un peu ce qu'il veut de sa vie. Du haut de ses 25 ans il aime bien traîner chez le boutiquier pour échanger avec les jeunes du quartier. Je ne saurais expliquer autrement ce qu'il fait de ses journées.
C'est lui l'enfant chéri de ma mère et elle ne se cache jamais de me le faire savoir. Mais cela ne me dérange pas car je peux le comprendre.
Je suis très rêveuse, il n'y a que de cette façon que je m'évade.
J'aime l'amour. Je crois en l'amour. Je veux vivre ce beau sentiment souvent vanté par les romans que je lis.
Je suis fière d'une chose : mon intelligence.
Ting
Je prends mon téléphone et je tiens compte de l'adresse et l'heure de travail.
Je n'ai pas le bruit d'aller à cet événement car il se tient la nuit et j'ai moins de 18 ans mais je lis bien que la paye s'élève à 25.000 fcfa alors pour rien au monde je vais rester chez moi.
Pour éviter d'être en retard je commence à me préparer.
Je suis très féminine et je sais prendre soin de moi. Je suis connue dans le quartier pour être coquette et sentir bon. Ça me fait plaisir de le savoir car je prends de plaisir à me faire belle.
J'opte pour une perruque 20 pouces que j'ai gagné en participant à un jeu concours sur Facebook. Je ne l'ai jamais porté alors c'est une bonne occasion de le faire ce soir.
Étant intéressée par le make up, je sais bien me maquiller. Je fais un maquillage simple et qui passera bien pour l'événement.
Une fois que je suis prête je me parfume, je prends mon petit sac noir de tous les jours et je vais prendre le taxi.
Moi : 500 ?
Le taximan : une belle femme comme toi tu proposes seulement 500 fcfa ?
Moi : c'est bon ou pas ?
Lui : non.
Moi : ok bye.
Je recule et j'attends le prochain. Après 3 refus, un taxi m'accepte.
Ouuuuuf
Je monte et je croise les doigts pour arriver à l'heure car je crois qu'il y a des embouteillages pour aller dans Akanda (une commune).
Effectivement lorsqu'on dépasse le bord de mer je vois les embouteillages.
Au niveau de l'aéroport je décide de descendre et marcher jusqu'à l'adresse soit 20 minutes de marche.
Une fois devant la maison, un homme de la sécurité m'indique où aller.
Moi : merci beaucoup Monsieur.
Je vais rejoindre les autres et quand j'arrive dans leur salle je vois qu'il n'y a que des adultes.
Je suis la seule qui a moins de 18 ans mais je me fais passer pour une adulte.
La responsable nous fait un brief rapide sur l'événement et insiste pour qu'on sorte nos plus beaux sourires afin de satisfaire les invités.
Il s'agit de l'anniversaire du directeur général des impôts. J'imagine alors le beau monde qu'il y a de l'autre côté.
La responsable : je ne veux aucune plainte de la part des invités. Vous devez vous demerder pour tout donner et ce dans les temps. C'est compris ?
Nous : oui madame.
Étant nouvelle je suis un peu ce que les autres font jusqu'à ce qu'elle m'appelle.
Elle : demoiselle ?
Moi : oui ?
Elle : tu peux te rapprocher ?
Moi : oui madame.
Je vais vers elle avec le sourire et :
Elle : c'est toi la remplaçante je suppose ?
Moi : oui.
Elle : tu as compris tout ce que j'ai dit tout à l'heure ?
Moi : oui madame.
Elle réfléchit et :
Elle : huuuuum tu as un beau sourire tu vas aller servir les VIPS.
Moi (agréablement surprise) : ok madame.
Heureusement que je suis aussi bien apprêtée.
Par contre je suis stressée car c'est tout nouveau pour moi.
Je copie bêtement les autres en terme de posture et service et j'effectue mes taches avec le plus beau sourire.
L'événement est impressionnant. Waouh !
Je suis émerveillée en voyant toutes ces belles femmes vêtues de ces belles robes.
Alors que je passe devant une table, une dame m'appelle et :
Elle : vous pouvez nous prendre une photo ?
Moi : bien sûr.
Je prends son téléphone et :
Moi : je vous prends tous ?
Elle : oui.
Moi : je peux avoir un sourire ?
Ils jouent tous le jeu et je prends cette photo.
Elle : je peux voir ?
Je lui rends son téléphone et :
Elle : elle est trop belle, merci.
Moi : de rien.
Je continue mon service.
Étant donné que je ne sais pas servir le champagne, je profite de regarder ceux qui le font quand je suis libre.
Je ne savais pas que le trou servait à mes ses doigts pour bien tenir la bouteille. Je vais dormir moins bête ce soir.
Alors que ne fais le tour pour vérifier si personne ne manque de quelque chose je vois cet homme grand de taille s'approcher de la table où je suis.
Il est impressionnant.
Du haut de ses 1m93 je découvre un bel homme.
La dame près de qui je suis s'exprime à son sujet alors j'en apprends davantage.
Elle (à une autre dame) : lui c'est Patrick Jacobin, le tombeur. Je ne connais pas une seule femme qui n'a jamais eu le béguin sur lui.
L'autre dame : ah mais effectivement il est bel homme. Je comprends ces femmes.
La première : en plus il n'est pas marié.
Il se rapproche davantage de la table et :
Lui : bonsoir.
Tout le monde lui dit bonsoir et en prêtant attention je vois qu'il a une sécurité présente.
Qui est-il ? Pourquoi se démarque t'il autant des autres ?
Un monsieur se rapproche de lui pour lui forcer un échange et il répond posément.
Je me déplace et je vais vérifier ailleurs si tout va bien.
Alors que je retourne sous la tente, j'entends la responsable des hôtesses s'exprimer au sujet de ce fameux Patrick Jacobin.
Elle (au téléphone) : il est là, il est encore plus beau en vrai.
Ohlala les femmes...
J'avoue qu'il est beau mais je ne suis pas là pour ça alors je continue de travailler.
Quand je retourne dans la salle de cérémonie je constate qu'il est assis sur une table près de celle dont je m'occupe initialement.
La demoiselle qui s'occupe de cette table ne s'en sort pas avec quelque chose alors j'hésite à aller lui filer un coup de main.
Moi (souriante) : je peux t'aider ?
Elle (ton sec) : non.
Je recule tranquillement sans chercher de problème.
Je la regarde et je vois qu'elle a toujours du mal. Alors un invité s'impatiente et se tourne vers moi.
Je me rapproche et je me tiens près du fameux Jacobin.
Moi : je m'en occupe.
L'autre hôtesse me regarde de travers et s'éclipse.
Je règle le problème avec la bouteille et au moment de partir il me retient.
Le fameux Jacobin (regardant ailleurs) : qu'est-ce que vous proposez en champagne ?
Je lui cite ce qu'on a et :
Lui : c'est tout ?
À ce moment je tremble de peur car je ne sais même pas si j'ai tout juste.
Moi : je pense.
Lui : vous pensez ? Vous ne savez pas ce qu'il y a ?
Moi : je peux revenir vers vous ?
Lui : ok.
Je m'éclipse et une fois sous la tente la responsable m'appelle.
Elle : qu'est-ce qui s'est passé ? C'était pas ta table. A quoi tu joues ?
Moi : pardon ? Elle avait un problème et j'ai simplement essayé de l'aider. Vous avez bien dit que le service devait être impeccable. Elle était dans le mal je ne pouvais pas rester sans lui filer un coup de main.
Elle : je sais ce que j'ai dit. Pas besoin de me le rappeler. Je ne veux plus que cela se reproduise. Chacun s'occupe de ses tables. Mon équipe ne travail pas comme ça. Tu es nouvelle ici alors je veux que tu suives mes instructions à la lettre. Tu as contrarié ta collègue et je ne veux plus que cela se produise. Je me fais comprendre ?
Mais de quoi elle parle ? Je n'ai fait qu'apporter mon aide pour éviter la catastrophe.
Je prends cette remarque sur moi et je fais profil bas.
Moi : ok madame, je suis désolée.
Elle : allez maintenant au travail.
Je fais un transfère d'information et je lui dit qu'il souhaite savoir tout ce qu'on a en champagne et je retourne près de mes tables.
Quand il me voit il fait une grimace et se gratte la joue.
Je pense qu'il est énervé parce que je ne suis pas revenue vers lui avec une réponse mais on m'a dit de ne plus m'approcher de cette table car je suis nouvelle.
Quelques heures plus tard, alors que tout le monde danse, je remarque que le fameux Jacobin discute avec le monsieur qui fête son anniversaire.
Lorsqu'il lève ses yeux vers moi je tourne la tête.
Il est intimidant !
Alors que je me tourne je tombe nez à nez sur sa sécurité et :
Moi : je suis désolée.
Le monsieur : c'est quoi votre prénom ?
Moi : pardon ?
Lui : j'ai besoin de votre prénom.
Moi : Léa.
La responsable me fait de grands signes et :
Moi : je dois y aller.
Je fonce sous la tente et :
Elle : ta mission est terminée.
Je la regarde sans trop comprendre.
Puis je regard l'heure et :
Moi : ok.
Elle : la soirée devient plus intimiste et toutes les serveuses ne peuvent pas rester.
Moi : je comprends tout à fait. Comment se passe le règlement ?
Elle : attends.
Elle disparaît et revient avec 25.000 fcfa en main.
Moi : merci.
Je prends mon sac et je m'en vais.
Une fois de l'autre côté de la barrière j'expire un bon coup.
C'est vraiment deux mondes différents.
Je suis bien contente d'avoir terminé. Je ressentais beaucoup de pression en travaillant.
Un membre de la sécurité me regarde attendre le taxi et :
Lui : madame les taxis ne viennent plus à la sablière. C'est un quartier résidentiel.
Moi : euuuuuh ok merci pour l'information.
Je commence à marcher jusqu'à ce qu'un véhicule me fasse les jeux de phares.
Je me tourne et je cherche à savoir ce qui se passe.
La voiture avance et la personne baisse la vitre.
Je suis soulagée quand je réalise que c'est la voiture de la dame à qui j'ai pris une photo plus tôt.
Elle : on peut vous avancer ?
Moi : ah merci beaucoup madame.
Elle : montez.
Je monte derrière avec elle et son chauffeur démarre.
Elle : vous avez terminé votre service ?
Moi : oui.
Elle : ah vous n'avez pas droit à l'after partie c'est ça ?
Moi : en effet.
Elle : ah je comprends mieux. Mais ce n'est pas grave. Au contraire au moins vous êtes protégés.
Moi : de quoi ?
Elle : laissez tomber.
Une fois à la sortie son chauffeur se gare et je descends pour prendre un taxi.
Je galère car ce que je propose n'est pas suffisant mais je ne change pas de prix car je ne le souhaite pas.
Un taxi m'accepte après 12 minutes d'attente.
Je monte et je profite de la belle vue de Libreville la nuit.
Une fois chez moi je rentre dans ma chambre pour déposer des affaires, puis je vais prendre ma douche et sommeil.
Je me réveille le lendemain à 8h et je commence avec le ménage. Une fois que tout est propre je vais me doucher. Puis je lave la chemise d'Olive et je l'installe à la corde.
Ting
Olive : « tu es chez toi ? J'arrive »
Moi (par message) : oui, viens.
10 minutes plus tard je la reçois à la terrasse et je lui offre un Fanta.
Moi : tu mérites au moins un jus. Merci pour ce que tu as fait pour moi hier. Je t'avoue que je n'avais plus de sous. Enfin il me restait 3.000 fcfa pour tenir toute la semaine prochaine.
Elle : non c'est rien. Tu es comme ma petite soeur.
Olive a 25 ans et elle vit avec sa mère. Elle est vraiment jolie comme femme.
Elle : alors c'était comment ?
Moi : bien.
Elle : la responsable était bien avec toi ?
Moi : bof je ne la calculais pas trop. Elle était tellement contente de voir un certain Patrick Jacobin.
Olive (les yeux grands ouverts) : il était là-bas ?
Moi : oui.
Elle : c'est vrai ? Oh non si je savais je devais moi-même travailler sur cette mission. Il est comment en vrai ?
Moi : c'est-à-dire ?
Elle : il est vraiment beau ?
Moi : oui, c'est un bel homme mais voilà quoi sans plus. Enfin il est charismatique et tout ce que tu veux mais je ne comprends pas votre engouement autour de sa personne.
Elle : tu es trop jeune pour comprendre.
Je rigole car l'expression de son visage montre qu'elle est excitée à l'idée de parler de lui.
Moi : en tout cas.
Elle : tu ne sais pas la chance que tu as eu de le voir. Tu as eu l'occasion d'être près de lui ?
Moi : oui mais quelques secondes seulement.
Elle touche son corps et me touche.
Elle : Léa tu ne réalises pas la chance.
Moi : tu en fait un peu trop non ?
Elle : pas du tout, crois-moi.
Enfin bref je parle d'autre chose avec elle jusqu'à ce que ma mère se réveille.
À ce moment je vais lui dire bonjour.
Elle : tu vas bien ?
Moi : oui maman et toi ?
Elle : ça va.
Je propose de lui faire faire quelque chose à manger mais je réalise que dans le congélateur il n'y a pas grand chose.
Je prends 5.000 fcfa dans l'argent que j'ai gagné hier et je vais acheter quelques trucs chez le boutiquier.
Si je ne le fais pas qui va le faire ? Personne...
Mon frère se réveille quand la nourriture est prête et il vient se servir.
Moi : il faut garder un peu pour ce soir.
Lui : le soir se chargera de lui-même.
Moi : mais non Léon. Il faut se priver pour avoir de quoi manger le soir, c'est comme ça qu'on pourra continuellement manger.
Lui : ton gros français ne sert à rien Léa, j'ai faim.
Moi : bon bah vas-y et si tu n'as rien à manger ce soir bah c'est toi-même.
Je prends un peu dans mon assiette et je mange avant d'aller faire une sieste.
TOC TOC TOC
Je me réveille suite au bruit de la porte et :
Moi : oui ?
Mon frère rentre dans la chambre et :
Lui : il y a un monsieur qui veut te voir.
Moi : un monsieur ? De quoi tu parles ?
Lui : sors tu vas voir.
Oh mais qui veut me voir ?
Je sors et je vois un monsieur habillé en costume noir.
Moi : bonsoir.
Lui : bonsoir, vous m'avez donné votre prénom hier soir.
Je le regarde dans les yeux et je me souviens de lui.
Lui : est-ce que je peux discuter avec vous ?
Moi : qu'est-ce qu'il y a ?
Lui : je viens de la part de mon patron, monsieur Jacobin.
Oh !
Je le regarde et je me pose plusieurs questions.
Comment a-t-il fait pour connaître la maison ?
Pourquoi est-il ici ?
Enfin c'est tellement improbable. Presque digne d'une scène de film.
Je le regarde et :
Moi : je suis désolée mais je suis assez troublée par cette approche. Je le suis davantage car vous connaissez mon domicile alors que je ne vous ai pas transmis mon adresse. Merci de sortir de ma concession.
Je ne connais pas le motif de sa venue mais je n'ai rien à faire de cette information.
Je sais juste qu'il est venu chez moi sans que je ne le communique mon lieu de résidence.
Je suis très troublée par ce fait.
Lui : madame je veux juste...
Je lui coupe la parole en insistant pour qu'il parte et je rentre chez moi.
Moi (à Léon) : qui l'a laissé entrer dans la concession ?
Lui : moi pourquoi ?
Moi : Léon tu es sérieux ? Tu laisses entrer quelqu'un que tu ne connais pas ? J'aurais même apprécié que tu dises qu'il est entré grâce à un voisin. Comment tu peux faire ça ?
Lui : il m'a donné ton prénom et il m'a dit que tu le connais.
Moi : mais bien sûr que non.
Je suis tellement énervée que je me fâche avec mon frère avant de retourner dans ma chambre.
...
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La vie de Candice a pris un tournant étrange lors de sa nuit de noces. Son mari, Greyson, ne s'est pas présenté pour consommer leur mariage. Au lieu de cela, un inconnu s'est introduit dans sa chambre et l'a violée. Le mariage est devenu un enfer pour elle. Alors qu'elle essayait d'oublier ce cauchemar, sa belle-mère a saisi toutes les occasions de la déconsidérer. Greyson, qui était censé la soutenir, se fichait éperdument d'elle. Bien au contraire, il a amené sa copine chez eux. Il n'a pas fallu longtemps pour que Candice soit expulsée de la maison. Tout le monde pensait qu'elle n'était qu'une mauviette sans défense. Ils ne savaient pas qu'elle était une avocate extraordinaire. Elle a traîné l'inconnu qui l'avait violée devant les tribunaux. Elle avait l'intention de faire de sa vie un enfer pour avoir ruiné la sienne. Au cours de cette affaire, elle a été stupéfaite de découvrir que le violeur était en fait l'homme le plus riche de la ville. Les choses ont rapidement échappé à son contrôle. Cet homme a essayé par tous les moyens de la demander en mariage. Elle s'est rendu compte qu'elle s'attirait encore plus d'ennuis. Comment pourrait-elle se débarrasser de cet homme tout en l'inculpant ?
« J'ai désespérément besoin d'argent pour payer les frais médicaux de ma grand-mère. Je prendrai la place d'Yvonne en tant qu'épouse de Charles dès que j'aurai l'argent. » Lorsque sa sœur Yvonne s'est enfuie du mariage, Autumn a été forcée de se passer pour Yvonne et de se marier avec Charles. Dès lors, elle ne voulait qu'une chose : le divorce. Charles est riche et puissant. Son nom est attaché à d'innombrables dames. Il change de copine comme s'il change de vêtements. Personne ne s'attend à ce qu'ils puissent tomber amoureux l'un de l'autre.
Le silence dans notre maison était de plomb, seulement brisé par le bruit de la terre recouvrant le cercueil du frère de mon mari. Un mois plus tard, ce silence fut remplacé par quelque chose de pire. La veuve de mon beau-frère, Mélina, était enceinte, et mon mari, Adrien, a décidé qu'elle emménageait avec nous. « C'est pour le bébé, Chloé », dit-il d'une voix blanche. Il ne me regardait pas. Il regardait Mélina, qui se tenait près de la porte avec sa seule valise, l'air pâle et fragile. « Elle a besoin de soutien. C'est l'enfant de mon frère. » J'ai regardé Mélina, lentement, subtilement, commencer à s'emparer de ma vie. Elle attendait devant la salle de bain avec une serviette propre pour Adrien, prétendant que c'était une habitude. Elle frappait à la porte de notre chambre tard dans la nuit, feignant des cauchemars, arrachant Adrien de notre lit pour des heures de « réconfort ». Le point de rupture a été atteint quand j'ai entendu Adrien lui masser les pieds enflés, exactement comme son défunt mari avait l'habitude de le faire. J'ai lâché le couteau que je tenais. Il a heurté le plan de travail dans un bruit sec. Je voulais entendre Adrien dire non. Je voulais qu'il lui dise que c'était déplacé, que j'étais sa femme. À la place, j'ai entendu sa voix basse et apaisante. « Bien sûr, Mélina. Pose-les juste ici. » J'avais tout abandonné pour lui, devenant cette fille qui cherche constamment son approbation. En le regardant céder à tous ses caprices, j'ai réalisé que je ne reconnaissais même plus la femme qui me fixait dans le miroir. Cette nuit-là, j'ai appelé mon père. « Papa », dis-je, la voix tremblante. « Je veux le divorce. »
Joelle pensait pouvoir changer le cœur d'Adrian après trois ans de mariage, mais elle a découvert trop tard qu'il appartenait déjà à une autre femme. « Donne-moi un bébé, et je te libèrerai. » Le jour où Joelle a commencé à accoucher, Adrian voyageait avec sa maîtresse dans son jet privé. « Je me fiche de savoir qui tu aimes. Ma dette est payée. À partir de maintenant, nous n'avons plus rien à voir l'un avec l'autre. » Peu de temps après le départ de Joelle, Adrian s'est retrouvé à genoux en train de supplier. « S'il te plaît, reviens vers moi. »
Mon monde a volé en éclats suite à un appel téléphonique affolé : ma mère avait été attaquée par un chien. Je me suis précipitée aux urgences, pour la trouver grièvement blessée, et mon fiancé, Côme, méprisant et agacé. Il est arrivé dans son costume hors de prix, jetant à peine un regard à ma mère en sang avant de se plaindre de sa réunion interrompue. « C'est quoi tout ce cinéma ? J'étais en pleine réunion. » Puis, de manière choquante, il a défendu le chien, César, qui appartenait à son amie d'enfance Héloïse, prétendant qu'il était « juste joueur » et que ma mère l'avait « probablement effrayé ». Le médecin parlait de « lacérations sévères » et d'infection, mais Côme n'y voyait qu'un contretemps. Héloïse, la propriétaire du chien, est apparue, feignant l'inquiétude tout en m'adressant un sourire narquois et triomphant. Côme a passé un bras autour d'elle, déclarant : « Ce n'est pas ta faute, Héloïse. C'était un accident. » Il a ensuite annoncé qu'il partait quand même pour son « voyage d'affaires à un milliard d'euros » à Zurich, me disant d'envoyer la facture de l'hôpital à son assistante. Deux jours plus tard, ma mère est morte de l'infection. Pendant que j'organisais ses funérailles, que je choisissais ses vêtements pour l'enterrement et que j'écrivais un éloge funèbre que je ne pourrais jamais lire, Côme était injoignable. Son téléphone était éteint. Puis, une notification Instagram est apparue : une photo de Côme et Héloïse sur un yacht aux Maldives, une coupe de champagne à la main, avec la légende : « On profite de la vie aux Maldives ! Les voyages spontanés sont les meilleurs ! #lavieestbelle #zurichmonœil ? » Il n'était pas en voyage d'affaires. Il était en vacances de luxe avec la femme dont le chien avait tué ma mère. La trahison m'a frappée comme un coup de poing en pleine poitrine. Toutes ses promesses, son amour, son inquiétude... que des mensonges. Agenouillée devant la tombe de ma mère, j'ai enfin compris. Mes sacrifices, mon travail acharné, mon amour... tout ça pour rien. Il m'avait abandonnée à mon heure la plus sombre pour une autre femme. C'était fini.
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