Retour vers le passé

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ent le passage. Je flânais à travers cette maison regardant avec découragement les boites éparses. De temps en temps, j’en

blié celui-là. Où bien v

rémentée de la seule porte-fenêtre de la maison et elle ne suffisait pas à l’éclairer convenablement. J’ouvris quelques boites de conserve, des biscottes et du vin et m’installai sur la table centrale. Tout en mâchonnant ma tartine de pâté, je regardais l’intérieur en détail et remarquais

Je commençais ainsi ma journée d’emménagement et le soir, je m’installai dans cette chambre au plafond haut, comme l’ont t

les goélands planer au-dessus de la mer. Dans ce lieu tranquille où seule la brise faisait bruisser les feui

le tableau de bord, dont la poussière qui couvrait le tout prouvait un nettoyage peu fréquent. La voiture sentait le tabac froid et cette odeur me prit le nez dès que je m’installai. Des mégots débordaient du cendrier ouvert. À peine assis, il attrapa un paquet dans le vide-poche et me proposa une cigarette que je refusai. Je compris alors pourquoi il tenait à m’accompagner, ne pouvant fumer ni à l’agence ni dans ma voiture. Il avait termi

uises depuis bien longtemps et constituaient, me semblait-il, l’âme de ce manoir. Je pris aussi quelques peintures à l’huile, représentant surement des portrai

ent pour glisser en zigzags à travers les pins parasols qui bordaient la falaise. Au fond du jardin, deux remises, côte à côte, renfermaient des outils de jardinage. L’une d’elles était fermée par un gros cadenas et personne ne possédait les clefs. J’avais bien tenté

à tout faire. D’autres personnes avaient travaillé ici, mais ils avaient trouvé une place ailleurs dès la mise en vente de la mais

rouvée des anciens locataires du lieu, qui vendirent cette maison pour oublier leurs malheurs. En faisant le tour du p

us voyez les traces d’éboulement ? Il a dû s’approcher un peu trop prè

s héritiers ?

voulu de la maison et qui es

à l’oubli, je pr

ule de sable blanc et que la haute mer recouvrait faisait face à l

plus qu’ici ? pensai-je en reg

asse où j’aimais profiter de la douceur du soir que

eaux de notre maitre. J’ai l’impression qu’il est tou

’il était bon maitre et que je n’alla

it beau. Mais dès octobre, la pluie et le vent remplacèrent les chaudes journées de cet été indien. Je me repliai dans la salle à manger pour p

n m’apportant une infusion. Ce sifflemen

nt le vent s’infiltrer dans la maison. Il

, j’espère qu’il ne va

etant cette maison ? Serait-elle condamnée par un terrain sans cesse en

-t-elle souven

même quand les vents s

par les éléments déchainés. Ce qui me faisait douter de la motivation réelle de la vente. Cependant, la côte étant as

en maitre vi

e père, hostile à leur mariage, provoquait souvent des querelles entre elle et lui. Elle faisait ses études à Bordeaux et le weekend, elle le rejoignait dans la maison au bout du parc. Béatrice me racontait la solitude de ce père dont la mort brutale arrangea les affaires de notre couple illégitime. El