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ire, mardi 25 n

rai. Alors à tâtons, je me lève enfin, un peu trébuchant, encore tout plein de sommeil dans le corps. Je traverse notre chambre dans le noir. Je connais par cœur ses recoins, je n’ai pas besoin de lumière, même si cette fois encore je me cogne au coin du lit. En boitillant, je file dans la salle de bain. La lumière brille, vive, et me brûle l

e fera un bon petit dîner ». Je ne peux pas m’empêcher d’être déçu de me rappeler qu’elle va au sport ce soir, qu’elle rentrera un peu plus tard, donc. Je crois que j’espérais qu’elle n’y aille pas. Mais bon… j’esquisse un sourire : un petit dîner ? Qu’à cela ne tienne. Je nous préparerai quelque chose. Je pose mon téléphone, et reprends le cou

rs du réfrigérateur un petit pot de fabrication maison, il l’engloutit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ; je fais chauffer son biberon pour compléter son repas, il l’avale aussi vite que le petit pot. Nous lisons ensuite une histoire, une chanson, et hop, au dodo. Quand je le couche, je l’embrasse comme à mon habitude sur son front : « Dors bien, mon petit chéri, et à demain. Maman viend

ille de vin et deux verres à pied, autant que cet anniversaire nous serve à rompre un peu avec le quotidien. Je projette déjà que ce vin rouge ira très bien avec le repas que je vais préparer : pour une fois, j’ai une idée. « Pour changer ! », t’entends-je dire, taquine… Je vais chercher quelques pommes de terre. En sortant, je sens la bruine d’hiver. Je presse le pas, ouvre la porte et la lumière sombre du garage brille à peine. Là-bas, derrière les caisses empilées, les vieux jouets usagés et les outils de jardin sales, il y a les caisses de légumes, cel

utes de battement qui me restent pour installer une jolie table : serviettes de coule