l

-Loire, mardi 25 no

i de souffrance. Autour, tout est sil

Je ne suis pas morte

espiration. Co

uis pas

Il me fait mal. Il env

uis pas

me revient. Deux phares. Et puis plus rien. Et puis ce cri qui continue. Pourquoi ne s’arrête-t-il pas ? Tout ce que je sais, c’est que je ne suis pas morte. Subrepticement, je commence à me souvenir q

uis pas

ui continue… Je tente de reprendre mes esprits. Je ne sais plus. Deux phares, un choc. Terrible, violent. Un bruit sour

, ag

, ag

, ag

evant moi. Ma voiture. Ma voiture brûle ! Je ne suis pas morte, mais ma voiture brûle. Et je suis dedans ! Une peur panique s’empare de moi. Elle monte de mes tripes et en un seul moment emprisonne tout mon corps. Je deviens une boule de terreur : il faut que je fasse quelque chose ! Je ne veux pas encore mourir, alors que je viens tout juste de… ne pas mourir. J’ai déjà renoncé une fois, cette fois ce sera différent. Il doit y avoir quelque chose à faire ! Je ne veux pas mourir, pas maintenant, plus maintenant. Pas morte il y a une seconde, mais pas maintenant non plus. Je tends mon corps. Tire sur mon bras. Mon téléphone, il est juste devant. Je dois l’attraper. Ce mouvement me déchir

s secours

oi. Je ne suis pas seule, quelqu’un va m’a

iture, elle… elle brûle ! Je suis coi

erche. Les mots doivent m’aider. Ils doivent sortir. Mais ils sont durs comme des cailloux. Ils rendent tout cela concret. So

s, madame. O

n sais rien ! Impossible de rem

sais pas ! Je suis

ce que je sais, c’est que je suis dans ma v

qu’il y a au

’aider. Et cette odeur… elle pénètre en moi. C’est trop long. Les larmes ruissellent en moi mais mes joues sont sèches comme un m