img Si jamais j'oublie  /  Chapitre 5 No.5 | 11.36%
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Historique

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1644    |    Mis à jour : 18/05/2022

a

e avec les établissements scolaires un jour de rentrée. Quand on passe les portes, on a l’impression de retrouver un vieil ami qui nous bouderait un peu de l’avo

des emplois du temps et des professeurs, le collège et moi étions redevenus proches. Il ne me boudait plus,

classe. J’apprenais à mes dépens que les garçons avaient une évolution différente des filles, et qu’en quatrième, ils ne

laume et Mickaël qui n’attendraient pas plus tard pour devenir des vrais mecs. Cet

que possible. Les journées commençaient déjà à raccourcir, mes camarades préparaient Hal

e qui jusque-là était intense se freinait brutalement, était mise en pause sous la déferlante d’une croissance émotionnelle et rationnelle trop rapide. On se sent alors prisonnier d’un

mène inverse se produit. Quand

er ça ? C’était forcément une erreur… Je faisais les cent pas devant l’entrée en attendant ma mère, bien décidée à lui exposer mon sentiment

oment que moi. Ses yeux se posèrent directement sur l’enveloppe dans ma main, et se

dans la soupière qui contenait mille trésors. Quand petite je cherchais une pièce pour acheter un bonbon à la boulang

a-t-elle au bout d’un moment, lors

ard

e ou on fête

i ! Tu n’as rien d

os ne supportent pas, car ils pensent tout connaître de la vie, tout

e que tu v

combien

Tu vois, je ne te l’aurai

oi ne m’en as

s préféré te dire « regardes j’ai trouvé un nouvea

t dire que tu as

oit au chômage. J’ai tout le temps pour retrouve

’est passé pour q

t trop dure à dire ou à entendre, c’est juste qu’il fallait s’y prendre autrement. Elle sortait alors la peinture, ou la guitare, et m’aidait à dessiner ou à chanter ce que je n’osais pas lui dire. Dans le couloir qui mèn

il ne lui suffirait pas de frotter une lampe pour s’en sortir. Je savais qu’elle prenait le temps

là, on les dérange. J’ai commencé à avoir des conflits avec mon chef et mes collègues. Quand il est devenu évident qu’on ne pouvait plus travailler ensemble, n

? tu es sûre que tu le vis a

ns ses bras. Comme tous les ados, je répudiais les contacts physiques. Mais je répondis à son étreinte et la serra fort,

uoi le pl

de trouver du travail. En attendant, rappelle-toi que tu as quatorze ans, et que ce n’est p

s quoi de tes jo

. Ça fait un bie

est au

e moi. Vraiment ! Parce que c’était un boulot de con

’avais du mal à la comprendre, cela me paraissait peu vraisemblable. Ado, on a toujours la parano que quelque chose nous échappe, qu’on ne nous dit pas tout. Je me mis donc à guet

que ma mère avait… comment dire ? Elle a toujours eu un éclat qui lui était propre, une sorte d’aura de bonne humeur et de bienv

nage et même plus grave encore, la musique semblait avoir disparu de notre vie. Quand on sait à quel point ma mère aimait ça, à quel point e

e sang dans les veines de ma mère. Elle n’avait jamais pu l’apprendre petite car ses parents n’avaient pas les moyens de lui payer des co

i plus écouté Goldman ou mes maîtresses. Souvent, quand je lui parlais d’un problème ou d’une situation donnée, elle me répondait par un

es jours de fête elle choisissait « Marche à l’Ombre ». Si ma mère avait eu un tatouage, elle a

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