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Historique

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1376    |    Mis à jour : 18/05/2022

a

n sûr, juste une petite gêne quand nos yeux se croisaient. Une culpabilité sourde comme on dit. Sourde car si elle avait d

ces, et me sentait plus préoccupée par le maillot que je choisirai avant d’

iver est passé, et qu’il reviendra encore. Notre cerveau se met en mode « vacances », même bien des années plus tard quand on travaille. On prend la route l

heures d’avion et l’hiver n’a jamais existé. Il ressemble à un mythe dont on aurait entendu parler de loin

re vie en janvier, j’entendais à la radio Jennifer qui voulait s’exposer un peu plus à l’amnésie. Paradoxe de

jouent tout seuls ou avec, pour les plus chanceux, un frère ou une sœur. Nous devions traverser le village de notre enfance pour aller à la piscine municipale, où nous retrouvions tous nos amis d’école. Certai

n puisse étendre sa serviette. Mais le monde ne nous dérangeait pas encore. Les kilomètres

plus n’était pas encore interdit), ne s’arrêtant que pour goûter et

encore enfant et depuis, je la voyais quasi quotidiennement. Comme la plupart des mamies, je ne la comprenais pas toujour

ûr, les parents sont trop vieux et trop cons pour c

trouvais ma mère dans la cuisine, affairée à préparer le repas. Spontanément, je me sentis heureuse de la voir rentrer pl

lus simple avec une troisième personne avec qui la partager. J’aimerais pouvoir pleurer sur mon pauvre sort, que vous me plaigniez un

onheur, il n’en est même pas annonciateur. Pour savoir aussi qu’un sourire triste n’existe pa

ppée de voir qu’

-ce qui

suis rentrée plus tôt p

je vois bien q

aises, tu sais. La plupart des gens ne pleurent pas parce qu’ils sont faibles. Mais parce qu’ils ont été fort

rguignon

’adores plus ça ? Ce n’e

si bie

r faire notre entrée. J’étais toujours inquiète. Je lui lançais quelques regards furtifs du coin de l’œil, histoire de

et très vite, la terrasse fut si saturée d’eau que l’on ne pouvait presque plus marcher dessus sans risquer de se casser une jambe. Par mesure de sécurité, nous quittion

ant qu’enfant, comment aurais-je bien pu savoir que j’aurais dû en faire autant ?Comme nous avions ri ce soir d’août. Tu ne volais pas tout à fait encore de tes propres ailes. C’est pourquoi tu me parlais de tes petits soucis, de ta joie d’être en vacances, mais en même

eux qui marquent le monde, ni même nos vies, elles me donnent un sourire incroyable. Un sourire qui ne me quitte

ourt de carburant depuis toi. Tu ne me prends pas d’énergie, tu m’en donnes, tous les jours. Bien sûr que souvent, les nuits sont trop courtes. Que l’angoisse tenaille et que le

n à tes professeurs qui auraient pu remarquer parfois une certai

mpte que les cernes sont une bénédiction !

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