img Quand vient l'amour 2  /  Chapitre 3 Chapitre 3 | 25.00%
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Historique

Chapitre 3 Chapitre 3

Nombre de mots : 2643    |    Mis à jour : 06/04/2022

isser sortir tous les cris de douleur que je gardais en moi. Voilà, je hurle à pleins poumons jusqu’à m’en casser la voix avant d’arriver chez moi. Je me rends

i pas besoin d’être avec quelqu’un à l’heure actuelle, surtout pas Noah. J’ai envie de m’arracher les cheveux. Ou les siens. – Qu’entends-tu par « surtout pas Noah » ? Comment peux-tu dire une chose pareille ? Il a toujours été bon pour toi depuis votre enfance. Je soupire et retourne sur ma chaise. – Je sais, Maman. Noah compte vraiment pour moi. Mais pas de cette manière. – Tu ne sais même pas de quoi tu parles. Il ne s’agit pas seulement d’amour, Theresa ; il y a aussi la stabilité et la sécurité. – Je n’ai que dix-huit ans. En prononçant ces mots, je réalise que jamais je ne me mettrai en couple avec quelqu’un sans l’aimer, juste pour la stabilité. Je veux être stable et en sécurité par moi-même. Je veux quelqu’un à aimer, quelqu’un qui m’aime en retour. – Quasiment dix-neuf. Et si tu ne fais pas attention maintenant, personne ne voudra de toi. Maintenant, va arranger ton maquillage, Noah sera là d’une minute à l’autre. Elle sort de la cuisine. J’aurais dû savoir que ce n’était pas l’endroit où venir chercher du réconfort. J’aurais mieux fait de rester dormir dans ma voiture toute la journée. Comme promis, Noah arrive cinq minutes plus tard, sans que j’aie pris la peine de retoucher mon apparence. Quand je le vois arriver dans la petite cuisine, je me sens encore plus mal, ce que je ne croyais pas possible. Il m’adresse un chaleureux sourire parfait. – Salut. – Salut, Noah. Il s’approche et je me lève pour le serrer dans mes bras. Son corps est chaud et son pull sent si bon, exactement comme dans mon souvenir. – Ta mère a appelé. J’esquisse un pâle sourire. – Je sais. Je suis désolée qu’elle n’arrête pas de t’impliquer là-dedans. Je ne comprends pas ce qui lui prend. – Moi si. Elle veut que tu sois heureuse, tente-t-il pour la défendre. – Noah... – Mais elle ne sait pas ce qui te rend vraiment heureuse. Elle veut que ce soit moi, même si ce n’est pas le cas. – Je suis désolée. – Tess, arrête de t’excuser. Je veux juste m’assurer que tu vas bien. Il parle gentiment et me serre dans ses bras. – Ça ne va pas bien. – Je vois ça. Tu veux en parler ? – Je ne sais pas. Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je ne peux pas supporter l’idée de le blesser encore une fois en lui parlant de l’homme pour qui j’ai rompu avec lui. – Oui, certain. – Ok... Il va se servir un verre d’eau et revient s’asseoir en face de moi. J’entame mon récit et je lui raconte absolument tout. Je laisse de côté les détails de notre vie sexuelle, c’est ma vie privée, elle ne regarde que moi. Enfin pas vraiment. Mais pour moi, si. Je n’arrive toujours pas à croire qu’Hardin ait raconté à ses amis tout ce qui s’est passé entre nous... C’est le pire dans cette histoire : le fait qu’il m’ait avoué qu’il m’aimait, qu’il m’ait fait l’amour et, juste après, qu’il m’ait tourné le dos pour se moquer de notre histoire devant tout le monde. C’est encore pire que d’avoir montré les draps. – Je savais qu’il allait te faire du mal, je ne savais pas à quel point. Je vois bien que Noah est en colère. C’est étrange de voir cette émotion sur son visage quand on connaît son sang-froid habituel. Puis il reprend : – Tu es trop bien pour lui, Tessa. Ce garçon est un déchet. – Je n’arrive pas à croire que j’aie été aussi stupide. Je lui ai tout donné, et il n’y a pire sensation au monde que d’aimer quelqu’un qui ne t’aime pas. Noah attrape son verre et le triture avant d’ajouter doucement : – M’en parle pas. Je voudrais me gifler d’avoir dit une chose pareille, de la lui avoir dite à lui. J’ouvre la bouche, mais il m’interrompt avant que je puisse m’excuser. – Ça va, ajoute-t-il en me frottant le dos de la main. Bon Dieu, j’aimerais aimer Noah. Je serais bien plus heureuse avec lui, il ne me traiterait jamais comme Hardin l’a fait. Noah me raconte les nouvelles depuis mon départ, ce qui ne prend pas beaucoup de temps. À mon grand soulagement, il va aller à l’université à San Francisco au lieu de WCU. Le blesser aura au moins permis une chose : lui donner l’impulsion nécessaire pour partir de l’État de Washington. Il me parle de ce qu’il cherche en Californie. Lorsque nous arrêtons de discuter, le soleil s’est couché et je me rends compte que ma mère est restée dans sa chambre tout le temps de sa visite. Je sors dans le jardin et ne peux m’empêcher de me diriger vers la serre dans laquelle j’ai passé la majeure partie de mon enfance. À travers les panneaux de verre, je découvre que toutes les fleurs et les plantes sont mortes. C’est un désastre qui semble coller parfaitement avec le moment présent. J’ai tant de choses à faire, tant de décisions à prendre. Je dois trouver un endroit où vivre et un moyen de récupérer m

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