img Le cri de la Cagouille  /  Chapitre 4 No.4 | 14.81%
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Historique

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1736    |    Mis à jour : 04/03/2022

is de la

ande demeure médiévale du vicomte. Âgé de trente-cinq ans environ, il vivait seul avec sa mère et trois ou quatre domestiques. Tandis que l’ombre du cheval et celle de son cavalier s’allongeaient démesurém

s membres du salon qu’il fréquentait, notamment au vicomte des Briasses et au chevalier des Arnauds ? Cela, il fallait qu’i

un bois de pins pétrifiés par le froid soudain. Le manque de sommeil, le choc de la perte si brusque de deux hommes qu’il estim

femmes de l’aristocratie dans l’Ancien Régime. Une atmosphère de luxe s’en dégageait, contrastant avec la sensation d’abandon progressif des lieux. Il faut bien reconnaître que depuis le r

ar de la cour d’honneur une ombre avançait vers le marquis de Vallade, avec la l

pondit la servante pour qui l’habitude d’obéir l’emportait largement sur la curiosité ». Adile n’osa pas proposer de collation au marquis, de peur de relancer son humeur. Ils entrèrent dans un vestibule qui conduisait à l’escalier à vis de la tour est du château. Un, puis deux, puis trois étages, et Adile poussa la lourde porte de chêne qui donnait sur une chambre glaciale. Un feu crépitait pourtant dans la cheminée Renaissance, mais il fallait s’en rapprocher pour sentir sa chaleur bienfaisante. Guy de Vallade sembla l’ignorer, c

que l’homme de confiance du vicomte ranimait alors le feu de sa cheminée. « Bien le bonjour monsieur le marquis », lui lança l’homme en ajoutant :

ntre ce Martin et la famille des seigneurs de Vallade. Orphelin à 14 ans, il avait été mis au service du vicomte des Briasses, le père de l’actuel vicomte. Issu d’une famille de très petits notables, il s’enorgueillissait de compter

ement préparées pour son hôte. « M’sieur Guy, vous d’vez avoir rud’ment faim à c’t’heure et pis vu l’temps qui fait… c’est-y don

s idées et commença d’énumérer : « la petite Balbine, fille de monsieur le marquis de Saint-Simon. Elle devrait arriver tantôt d’Angoulême, avec sa marraine, madame la comtesse Jeanne d’Aiguières. Mais avec la neige qu’est tombée c’te nuit… » « Bon, bon s’impatienta Guy, qui d’autre encore ? » « C’te pauv’ madame de La Sudrie, qu’a pas eu de nouvelles de son mari depuis l’an passé et qu’est arrivée y a d’jà deux jours… monsieur le comte de Culant qu’est invi

s des philosophes des lumières, rêvait d’une monarchie parlementaire, tandis que les deux autres espéraient clairement revenir à l’Ancien Régime. Mais devant le danger que représentaient les Montagnards (ils réussissaient, Robespierre en tête, à

daigné répondre. La noblesse saintongeaise, par peur ou par inconscience, semblait vouloir ignorer cette invite. Pourtant, le comte de Culant et le marquis de Saint-Simon, tous deux élus représentants de la noblesse angoumoise en 1789, avaient assuré le clu

t donc les trois étages, passèrent par le vestibule d’entrée, traversèrent deux grands salons, montèrent enfin a

donnant à l’ensemble une ambiance Renaissance qui contrastait totale

un peu le petit frère de Guy, car les deux familles avaient noué des liens de sympathie depuis trois générations au moins.

voir si tôt chez nous ! » lança-t-

vant qu’ils ne descendent dans l’immens

elette au lard et champignons. C’est Martin qui les a ram

’une autre époque dans ses habits désuets, ses manières raffinées, son visa

les écuries. Quelle joie pour eux de se retrouver dans ce lieu qu’ils fréquentaient ensemble depuis leur enfance ! Un immense bât

oleil aveuglaient les deux jeunes gens, l’air les enivrait des parf

le d’une beauté irréelle. Jehan trop jeune à l’époque po

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