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Historique

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1710    |    Mis à jour : 04/03/2022

eut voler, brûler, tuer même, pour une vente ratée ! Et puis il y avait sûrement

s’en voulait de ces

âge que son père bien que sa peau burinée lui en fît paraître plus. Pourquoi ce brave homm

ette Cagouille ? Si elle avait tué son père

doute à quelques lieues d’ici. Et le vent qui attisait le feu à la gran

pas été prise par un flot de pensées contradictoires, si toutes les forces du village n’avaient pas été engagées dans la lutte effroyable contre le feu, on se serait peu

un regard à gauche, et y pénètre sans faire grincer la porte

isage est effrayante. On ne reconnaît pas le joyeux causeur des soirées paysannes. Lentement, il avance, le couloir n’en finit pas ! Alors qu’il lui semblait toucher au but, un fort coup de vent souffle des bougies. Une rafale siffle un chant aigu et sinistre. Et tout à coup, ses yeux sont bandés, ses mains liées derrière le dos, sans qu’il ne puisse rien voir ni rien comprendre. Il sent s

re faiblissant d’une torche, ils découvrent des traces sur la paille, celles d’un corps que l’on aurait traîné. Elles les mènent à la porte grande ouverte sur la forêt qui longe le ruisseau du Lary. Les premiers habitants du hameau arrivés sur place découvrirent, horrifiés, le corps de Jacques le Colporteur ; celui-ci était dans un état bien comparable à

de la cuisine qu’on avait recouverte d’un grand drap blanc. Dans cette pièce aux murs crasseux, la lumière

enant du petit salon bleu avec une force

s ces gens ici… qui s’est permis de… suis-je

s. Une attitude de déférence des villageois face à l’autoritarisme des seigneurs de Vallade et une relation de maître à serviteurs étaient restées très vivantes malgré la toute récente révolution dont ils n’espéraient d’ailleurs pas grand-chose. Le comportement de l’actuel ma

comprenait ce que cette mort signifiait… Ces traces gluantes et rose sang, quel sens avaient-elles pour lui ? Savait-il quelque chose ? Comprenait-il, en cet instant, quelque mystère qu’il aurait porté secrètement dans sa mémoire depuis longtemps ? Un

odeurs acides éclairait alternativement dans une

ssa sa cape et mit son pistolet à la ceinture. Puis il fit enfermer le mort dans une pièce froide, dont les co

e des Briasses. Il ajouta qu’il ne rentrerait certainement pas avant deux jours. « C’est bien pourtant ce qui était prévu avant qu’il ne revienne subitement ! » pensa

tte vallée de Saintonge, autrefois si douce, et dont la somnolence venait subitement de disparaître… Elle l’entendit comme un écho, pendan

s où l’on allait veiller simultanément les dépouill

avaient été autorisées à t

, pauvre Jacques ! D’instinct, Justine s’était dirigée vers la pièce où Jacques reposait. On avait allumé, po

jour de réjouissance, symbole du printemps revenu – et cette veille de Saint Sylvestre qui marqu

e. L’une destinée au marquis de Vallade portait le cachet du vicomte des Briasses : elle lui avait été confiée par un

hant ni lire ni écrire, elle demanda à Germaine de la déchiffrer à haute voix. Elle venait d’un jeune paysan nantais qui l’avait remarquée à l’automne 1791 tandis qu’il venait s’employer chez le marquis pour le te

mment qu’j’aurai des nouvel

encore crispé du mort. De l’autre côté se tenait Maryse, chapelet à la main. Les yeux rougis comm

u. Quatre gros cierges éclairaient les angles du lit sur lequel gisait Paul. Son visage ressemblai

s retenue. Plus aucune pensée, plus rien hormis cette douleur,

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