img La gueule dans le caniveau  /  Chapitre 4 No.4 | 11.11%
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Historique

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1216    |    Mis à jour : 01/03/2022

pers

ense pesait sur moi, comme si j’avais aperçu, du coin de l’œil, à moitié visible, l’aile d’un gigantesque rapace. C’est donc avec cette sensation de menace pesante, qui me pénétrait l’âme, que je voyageais. L’esprit déréglé et sujet à la réaction logique qui résultait

ue connaissance qui devait me fournir de la drogue. Il fallait manœuvrer habilement pour rester dans les bonnes grâces de ce sale

ose, ne serait-ce que pour rester debout et essayer, s

rs, mais en plus je devais suivre cet individu, pou

ains déshabillés se livraient à des orgies inimaginables. Tout cela devait être bien sûr complètement défendu, de telles ignobles réunions, au vu des mesures drastiques qu’avait prises le gouvernement pour freiner la propagation de l’épidémie. Néanmoins ces monstruosités se tenaient devant mes yeux cerné

ière un comptoir, faire des gestes pressants, invitant l’individu dont je dépendais pour enfin m’octroyer ma dose, à le suivre. Un instant alors ils disparurent dans une arrière-sal

de cet endroit puant pour regagner les rue

and ils arrivèrent de leur pas pesant, nous étions tous deux planqués sous le véhicule. Précipitamment nous sortîmes quand ils nous parurent assez loin. Cependant, l’un d’eux se retourna à ce moment-là et aperçut notre petit manège. Il alerta ses collègues et

écupérai mon souffle. J’étais tranquille côté flics, qui avaient dû laisser tomber. Mais je restai alors sur le qui-vive. Et la machine infernale de la dépendance avait encore davantage étendu son emprise sur mon corps, et, désormais, j’étais seul dans cette ville empestée. Je fus amené à errer, en proie aux affres du manque, et dans ma course j

t vrai, d’en obtenir, mais cela dépendait de la présence ou non des personnes en question. De plus, i

talons pour me diri

e se trouvaient les grands Noirs qui parlaient à peine fran

marron ou blanche. Ils se riaient visiblement de moi et de ma pitoyable demande, et, dans de grands éclat

e, ça, cocaï

ntenu de ces sachets, désinvol

s personne dans la pièce. Mais elle réso

transformer en paille, et, m’abaissant, je me mis à sniffer tout ce qui pouvait de lo

, de la drogue véritable. J’aurais tout aussi bien pu sni

de, et j’ai froid, très très froid. Ma paille dans le nez, je sniffe, mais jamais je ne suis soulagé. C’est un cauchemar récurrent, et

on monde onirique. De revivre cette scène maudite, pantin grotesque et désarticulé, vulnérable, ma paille enfonc

embre

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