gousset, frappait sur le verre… et après une « bonne nuit mon fils » je donnais un baiser à mère, je les saluais d’un « Shalom, que l’Éternel vous
e temps si loin et si proches. Je songe à Graz au mois de mai 1939, fin obligatoire des études, un an avant la date. Les armées nazies étaient entrées en Autriche, le 12 mars 1938 sans tirer un seul coup de feu et san
), tout se confirmait donc. Ma famille adoptive, voyant le danger, était retournée en Belgique depuis 1936. J’étais resté
t à ses côtés deux immenses S.S. costumés en noir. Il me remit m
t que vos études sont terminées et que nous somm
ortis, cédant la
rendu dans une « Bierstube » (estaminet), où nous avions coutume de nous réunir, que ce soit pour étudier ou discuter. Ce groupe décida de fêter dignement, comme il se do
ne dispute eut lieu entre un homme assis non loin de nous et à qui nous échauffait l’esprit. Ailleurs, le schnaps lui aussi faisait de l’effet, car une dispute eut lieu entre un homme assis non loin de nous et à qui nous passion tous les
le, foncèrent sur le malheureux et le frappèrent d’une façon tellement ignominieuse que nous tous, comme un seul homme, entrâmes da
utte et je fus arrêté et reconnu par le patron (faux type !) comme le vrai coupable… (Celui-là dormait comme un bienheureux à même le sol dans un coin)… et en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, je fus emmené. Je récupérai mes lunettes… heureusement. Dans un local de leur police, ils me tabassèrent pendant
algré le fait que je fis valoir que j’étais un sujet belge et qu’ils avaient la possibilité de m’expulse
prisonniers, venant d’ailleurs, dans des wagons à bestiaux (40 ho
ontenu était caché sous des bâches vertes. Personne ne savait où nous allions, mais un jour on nous f
tte gare principale, nous fîmes sensation, l’admiration de tout un peuple « encore » grassouillet ! Là, sur le quai
nt soin de ne pas nous toucher. Je ne dois pas oublier les innombrables appels… on ne pouvait pourtant pas fuir ni augmenter, sauf si des nouveau