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Historique

Chapitre 2 La nouvelle mission

Nombre de mots : 3757    |    Mis à jour : 10/01/2022

DY

à ma coéquipière au travers de mon oreillette, agacé par son manque de pro

ndres faits et gestes de notre cible ; et de Daisy en passant. Vu son degré d'étourdi

aisant un doigt discret et en

ionale en Afrique et vient régulièrement en Amérique pour étendre son commerce. Il n'a pas l'air de quelqu'un de bien méchant avec cette moustache épars qui surplombe ses lèvres, son chemisi

bar, m'informe Nathan, qui sans le savoir

est

rien qu'en pensant à la scène qui va suivre. Ma toile est là, il ne me reste plus qu'à la parsemer de la plus belle des couleurs : le rouge sang. Ce sera un vrai chef-d'œuvre, que Picasso va

e de plaisir qui s'échappe de ma gorge au moment où le rouge inonde la salle. Je me mords la lèvre et mes yeux se ferment pendant un court instant al

t ondulait son corps au rythme endiablé de la musique mondaine, qui faisait vibrer les murs de la demeure. C'était une soirée réservée a

plus. Un large sourire tranche mon visage alors que toute leur attention est soudainement accaparée par ma création. La peur qui sévit au plus profond d'eux se lit à perte de vue, tandis que certains tentent en vain,

re, et ; saisit la carte de jeux que j'ai demandé à Milo

e vide, pile dans ma direction, comme s'il m'observait. Ses pupilles arpentent l'horizon et pourtant j'ai l'i

C'est donc songeux et quelque peu intrigué que je me relève du sol où j'étais allongé, ramasse mes affaires, et quitte l'immeubl

peur de ce que je pourrai lui faire

au sera peint, j

ue Daisy en scrutant le

règne dans la pièce. Depuis tout petit, l'observation et la réflexion ont toujours été mes plus fidèles alliés aux jeux. D'où ma capacité à vaincre mes adversaires aussi redoutables soient-ils,

pas eu le temps, car j'avais plusieurs devoirs à faire pour le lendemain. Bien sûr, je n'ai parlé de mes soupçons à personne, jugeant inutile d'inquiéter

able pour notre soirée jeux du vendredi et, mon re

it quand elle joue. Notamment prendre son visage en coupe et coller son menton contre la table quand elle perd une partie, se ronger

des kilomètres à la ronde. Nous sommes face à face, et pourtant c'est comme si ses cartes étaient toutes en ma po

ois meilleures combinaisons de cartes. Ce n'est pas mal pour une débutante, mais faire s'imiscer un doute dans son esprit quant à

ents et en se levant en pointant ses bras vers le ciel

r, un regard nonchalant sur sa personne ; tout en faisant tourner une boule antistress que je garde toujours s

de bonheur à perdre qu'à gagner ? L'entrée d'un joueur dans une partie, ne serait-elle pas juste pour en acquérir le monopole ? Et pourtant, la politique prôn

pourrait croire qu'il serait l'adversaire le moins redoutable de tous, mais détrompez vous ;

rtes. Il est si imprévisible que prévoir ses coups à l'avance se résume à chercher une aiguille dans une botte de foin. Bien sûr,

t ses doigts. Et pourtant je ne décèle absolument rien, comme d'habitude. De plus, je dois avouer que ce sourire machiavélique m'inquiète. Cependant, je prétends simplement un air ennuyé et pose dél

es, apprêtez

savoir un tr

on fort intérieur. Ils posent ses iris brillants comme des paillettes sur ses paupières, sur chacun des membre

ar excellence, et qui habituellement concède à tous ses plans. La boule rouge entre mes doigts tournoie

s une seule miette de son enthousiasme. Au contraire, il semble y faire abstrac

expérimentés, que son comportement devienne des symptômes et que l'ensemble de ces symptômes f

genres, derrière Nathan. Milo en est fanatique, amoureux même. Les bonbons c'est toute sa vie. Nonobstant son plus grand souhait

nsommateurs de bonbons, et donc des concurrents directs de Milo car ils

is les choses à moitié. Sûrement encore un symptôme à ajouter à la Milonite : le suj

et en saisit plusieurs, sous nos regards amusés

dent que malgré ce peu d'intérêt vis-à-vis de ses dires suggéré par nos êtres,

s ne peuvent

e dans ma bouche après l'avoir allumée, et étudie succintement les comportements de mes partenaires. Chacun d'eux secoue la tête, roule des yeux, ou pouffe doucement ; excepté Nat

uer des phénomènes tels que le triangle des Bermudes avec une exactitude effrayante et des mots techniques et scientifiques que je peine même parfois à comprendre. Milo est un

re l'atmosphère ainsi que mes muscles tendus pour je ne sais quelle raison. Celle-ci se déplace en formant de

de de s'abattre sur Milo, Nathan

ectiv

saurait se défaire. C'est gentil ce qu'il fait, je qualifierai même son acte d'héroïque. Très souvent, ou encore plus que fréquemme

que je puisse dire. Et les autres semble partager mon a

e vous jure j

n terme au moment d'incompréhension orchestré par Milo ; et qui empêche

l va se chercher d'autres bonbons et se met en quête de les manger tranquillement sur son jeu de

en gros, il abandonne. Et ne vous méprenez pas, ma banque de synonyme du mot « abandonner » est loin d'être exhaustive. C'est juste que je ne désire pas me montrer narcissiq

l l

plus coriace que ça. Je l'aurai cru capable de relancer, ou encor

ur qu'il serait mieux pour moi de mettre un terme à son évolution ; et pourtant je n'y parviens pas. C'est comme si l'on me scarifiait mais que cette douleur me comblait ; comme si ces dessins faits

an, accaparant soudaine

ailleurs, son ton monotone ne présage rien de bon. Nathan est le seul « véritable » joueur autour de cett

ssion de données plus fausses les unes que les autres. Lire son jeu ce serait comme détenir la contrefaçon d'un sac de ma

porter. Et j'ai un désir prépondérant, grandissant, de lui prouver le contraire. Son air hautain empli de condescendance inscite inconsciemment ma mâchoire à se contracter. J'ai l'impression que tel d

cher. Bronche Daisy comme si son cho

n menton sur celle-ci, non sans lâcher un léger grognement. À en croire sa posture elle s'avoue déjà vaincue. Ce qui n'est pas pour me déplaire, je n'ai plus d'émotions quand je joue à un jeu, il n'y a plus d'affection qui tienne

joueur, mais est-ce

tte voie, gloussais-je comme si so

faire céder l'opposant ; notamment Daisy Flynn. Je lis en elle comme dans un livre ouvert,

suis pas bête. Scand

ime

, voyons. Je la laisse donc poursuivre tranquillement, sans l'interrompre. L'enveloppant dans un fin v

j'ai avancé être troublée. Alors je suis persuadée que m

visage, cette scène me paraît irréelle tellement elle inonde mon cœur de bonheur. C'est...

lement manipu

tre l'imprévisibilité de Milo et la nonchalance de Nathan ; je sens à plein nez l'odeur d'une

n humeur soudainement si gaie. Personne ne semble remarquer que mon destin doré est désormais déjà tout tr

avec ce carré. J'avoue en observant peu concentré

n stratagème. Ses globes oculaires font des allers-retours entre ses cartes et mon visage, et la

t tu sav

ire, ma ch

force monumentale, et soupire. Juste sur le point de conclure cette partie et enfin aptes à

'homme au comportement aussi expressif qu

s à tout bout de champs, quand il nous appelle personnellement, c'est important. Il ne peut pas s'amuser à perdre quelques secondes à s'édifier sur nos états d'âmes et n

qui s'échappe du téléphone. Inconsciemment j'attrape brusquement la boule antistress et la caresse d'

confier, annonce Sean faisant apparaître sur mon vis

e tellement que je suis déjà

à toi, je pourrai

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