et la direction attendaient maintenant la suite, une nouvelle collection tout aussi innovante. Mais Sophie était incapable de la produire. Le "réseau" qui lui avait fourni les connaissa
de. Elle n'avait aucune idée du véritable potentiel du don qu'elle avait effleuré, de sa p
si créatrice. À l'intérieur, des carnets de croquis centenaires, des échantillons de tissus oubliés, des journaux intimes décrivant des techni
xtrême. Je redessinais chaque croquis, j'essayais de comprendre la logique derrière chaque pli, chaque coupe. Je cousais avec de vieux draps, je teignais des tissus avec des baies trouvées dans le jardin. C'était un processus
otion, l'énergie créatrice pure qui l'animait. Une vague de chaleur a parcouru tout mon corps. Des idées, des formes, des couleurs ont explosé dans mon esprit. Ce n'était plus de l'imitation, c'était de la création. Le don était réveill
x intérieure, une sagesse nouvelle, m'a dit de m'arrêter. Ce n'était pas le moment de tout révéler. Mon retour devait être stratég
pression, elle a assemblé à la hâte quelques pièces sans âme, des imitations pâles de ma collection précédente. La présentation p
la nouvelle "prodige", ne livrait pas la marchandise. Dans son bur
ait du génie pur... La créativité de Jeanne me manque, parfois. Elle était
encore dans l'entreprise, de me tenir au courant. Le jour de la grande présentation de la nouvelle c
grenier. Une création simple mais d'une complexité et d'une élégance à couper le souff
ncé lentement dans l'allée centrale, mon visage calme et déterminé. Sophie, sur scène, es
t le spectacle ne fa