remier jour. Au contraire, les premiers mois de son mariage, elle avait encore l'espoir naïf qu'un jour, Julien tournerait enfin les yeux vers elle et verrait la femme qu'elle était r
de ses pas dans le couloir, espérant qu'il s'attarde un peu plus longtemps dans l'entrée, qu'il cherche son regard au lieu d'ignorer sa présence. Mais Julien entrait toujours avec la même nonchalance,
'intéresser à ses affaires, de trouver un terrain d'entente. Elle voulait comprendre l'homme qu'elle avait épousé, percer cette armure d'indifférence qui la laissait m
rendre compte, elle a
lus celui d'une femme qui attendait. Il était calme, déterminé. Elle avait appris à vivre sans lui, sans son atten
on cercle d'amies, qu'elle avait délaissé trop longtemps mais qui l'avaient accueillie comme si elle n'était
n ville, elle était tombée sur une petite galerie. Elle s'était arrêtée devant une peinture, une toile abstraite aux couleurs vives, tourmentées. Q
ée par une impulsion soudaine, elle avait acheté un carnet à dessin et quelques crayons. Au début, elle traçait des formes maladroites, hésitantes, mais au fil des
vait décidé d'a
r une exposition, un événement qu'elle n'aurait jamais imaginé intégrer dans son agenda auparavant. Mais ce soir, elle ne se demandait
esque palpable. Le lieu était baigné d'une lumière tamisée, et des silhoue
mél
u'elle avait retrouvée récemment. Elle était
que tu sois venue ! s'exclama
élie, réalisant qu'elle
urs impressions. Amélie se surprenait à ressentir une excitation nouvelle, une curiosi
une immense toile représentant une silhouet
ns cette peinture qui lui parlait. Un mélange de force et
anda une voix mascu
avait jamais vu auparavant. Il devait avoir la trentaine
mura-t-ell
n esquissant un sourire. L'artiste voulait exprimer le moment
. Amélie sentit s
que je ressens, avoua-
n instant, puis
e l'artiste a ré
tendit
amu
action de seconde
mél
cru qu'une simple sortie entre amies puisse lui procurer une telle sensation de liberté.