lorsqu'elle prononce le mot « oui ». Pourtant, elle l'avait dit. Avec un sourire discret, une élégance mesurée, sous le regard satisfait des invités et le poids silencieux d'une obligation qu'elle n
reuser un gouffre plus profond entre eux, un fossé d'indi
ère, simplement parce qu'elle se sentait bien dedans. Il n'y avait plus cette attente fébrile, plus cette peur sourde qui la gagnait à l'idée de l'accueillir en retard, de le voir entrer avec cet air détaché et d
ans la serrure. Elle aurait espéré qu'il se souvienne, qu'il fasse un effort, qu'il la regarde, ne serait-ce qu'une seconde, avec cette lueur qu'elle voyait parfois dans les films, celle qui fait croire que l
visage. Elle n'avait plus besoin d'être parfaite pour lui. Plus besoin de correspondre à l'image de l'ép
plutôt que s'accélérer. Julien. Il était là, mais elle n'éprouvait même pas la curiosité de tourner
ons
ccable dans son costume, son expression impénétrable. Il posa distrait
es pr
ement, plongeant ses yeux dans les siens. Il n'y avait rien à y lire. Juste cett
lien. À quoi suis-je
ne posait pas de questions. Elle acceptait, elle suivait, elle
n port de tête assuré. Il y avait quelque chose de différe
u'on pourrait
ger rire, doux
près cinq ans où tu as toujours e
sourcils, visibl
ir est
i ? Pour moi ? Ou
se. Mais Amélie n'attendait plus de réponses. Elle s'avança lenteme
ce n'est pas que tu sois en retard. Ni que tu sois absent la plupar
l venait de percevoir quelque chose qu
mél
un sourire trist
ène, je ne vais pas pleurer. Je veux juste que t
sac et se dirig
vas
avait une pointe d'inquiétude
Mais pas
ourner, laissant derrière elle l'ombre d