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Chapitre 2 Chapitre 1 : Réunions

Nombre de mots : 6620    |    Mis à jour : 08/10/2021

o swee

er Song, chaque fois qu'elle croisait le Doctor Who. Morgan qui lui avait fait découvrir la série s'était emp

rouve. L'univers

empêcher de remarquer les soucis qu'elle

ton monsi

bras. Mais il savait très bien que le gamin était l

a moit

ependant du temps à répondre, sûrement le temps de peser se

je n'en ai plus vraiment l'impression. Après,ce n'est sûrement qu'une mauvaise passe qui nous fera

s bonnes paroles.Deux ans de dépression érodaient lentement les fois les plus solides, surtout celle des proches. Il était

etit cadeau

lui donner plus tard ce qu'il venait de trouver. La cur

aime

un sourire entendu. Elle fronça le

c ses vingt terribles pirates. Ils ont tous des épées redouta

tuteurs étaient chaque fois inventifs.L'année précédente une troupe de petits chevaliers avait affronté des petits dragons. Il y avait bien sûr eu quelques accrocs : un des chevaliers avait mordu son adversaire, un des terribles dragons avait voulu rejoindre sa maman après avoir arrosé son pantalon, un gamin s'était baladé avec une passoire au lieu d'un

t ce que son ami allait lui offrir. Malo déposa un objet dans ses mains tendues

ux rega

poules à l'intérieur et fonctionnait avec des piles. Et c'était aux couleurs de Dora l

je suis censée f

. Elle réprima avec

us sérieu

o s'élargit ; il

es un pirate de l'espace. Avec

it de gra

l'utilise à la fê

nquantaine de centimètres. Malheureusement,la pauvre bête avait été emportée par une rafale et avait fini sa course dans le Rhône avant qu'ils n'aient pu le r

Là, c'est ma réputation que je risque. Un pi

ités. Elle pouvait le comprendre dans une certaine mesure … N'avait-elle pas été une inconditionnelle de

ue c'est très pratique pour lire l

ct. Elle en profita pou

Azili

ge s'éclairer d'u

bout de trois jours pour in

ncernée connaissait ses sentiments envers elle. Et attendait avec impatience qu'il se

e pollution, elle était presque étincelante dans sa blancheur calcaire. Elle sourit aux saints de pierre ornant le portique. Ceux qui avaient eu la malchance d'être plus bas que les autres avaient été décapités ; un vestige vengeur de la ré

a la vitrine appétissante d'une pâtisserie. Guimauves, caramels, sujets en chocolat et sucettes lui donnaient l'eau à la bouche mais elle parvint u

ttendait. Elle ôta ses chaussures dans la cuisine pour ne pas faire de bruit et traversa le salon au parquet lambrissé. L'appartement était une partie d'une maison bourgeoise

contempla son visage paisible, son sourire derrière ses paupières closes. Ains

simple et douce quoi qu'un peu réservée. Comme tous les grands esprits, elle se posait constamment des questions mais rien dramatique. Alors pourquoi subitement tout avait basculé ? Elle avait beau fouiller ses souvenirs jusqu'à s'en faire mal à la tête, elle ne trouvait pas. Du jour au lendemain, Angèle s'était repliée sur elle-même. La jeune femme d'ord

r un peu plus lourde. Et cela malgré elle. Dans les moments où la dépression laissait la place à une lucidité relative, Angèle lui confessait à quel point elle s'en voulait de la fai

alors que le téléphone sonna. Contrairement à sa compagne, elle n'avait pas de portable aussi dut elle courir au salon pour répondre avant que la maisonnée soit réveillée. Elle entendit Angèle remuer : trop tard. Qui était donc le toquard qui se permettait de les déranger un samedi avant midi ? Elle eut rapidement la réponse. Au bout du fil, Bénédict lui demanda si c'était elle qui allait conduire tous les autres jusqu'à

», demanda Angèl

son amie avait l'air très mal réveillée et de mauvaise hume

ait savoir comment

ses yeux s'arrêtèrent sur le cadeau de Malo. Elle écarqui

achin ? Non, laisse-moi devine

lait-elle encore inventer ? Une fois n'était pas coutume, il lui se

et al

as attendre, cinglante

vriez vous mettre ensemble. Comme ça, tu serais débarras

lui faire comprendre l'impact de sa bêt

que je vais te laisser pour rejoindre Malo. Je devrais l

mpagne écarquiller les yeux.Au moins, elle ne

t deux ans que tu ne me touches plus et que tu me regardes à peine. Deux ans qu'

. Mais les mots étaient sortis sans qu'elle puisse les

mande si c'est ma faute,deux ans que je me bats pou

Elle ne l'avait presque jamais vue pleurer. Le téléphone sonna de nouveau, les faisant surs

ans qu'on vienne m'interrompre. Sinon, je risque d'êtr

ocha sans

étions

yante. La seule façon de vérifier était d'aller ouvrir. Elle fut surprise de trouver Yann sur le seuil. En général, elle demandait à ses visiteurs de lui envoyer un texto quand ils étaient devant sa porte car elle ne les entendai

visage pâle et son corps émacié. Il avait parl

je peux e

rfaites même si aujourd'hui, il avait l'air de manquer

ux un c

urire. Curieusement, elle se sentit mal à l'

ses. L'une pour ton personnage et

ait pas pour mettre ses joueurs à contribution. Elle allait sûrement devoir surpre

vont voir tout de suite si je me s

n cherche à la séparer des autres.Il dis

je m'appuie sur toi pour un rebondissement. Tu ne sauras

eu la confirmation en le voyant s'approcher d'elle. Plus près, encore plus près, un peu trop près … Elle le regarda avancer comme paralysée, privée de

que tu fabriques

ord des larmes. Lui-même paraissait sous le choc, blessé par son refus. A quoi s'attendait-il ? N'avait-il pas une copine attitrée et cela depuis longtemps ? Mais il était son ami

surprise. Je ne voulais

ter encore longtemps ? Quelque part, son intervention tombait bien. Elle lut le texto pour voir ce qu'il voulait. Elle s'était trompée. Sa g

ses ? Ma ma

te et osa un s

toute façon. On se

i venait de se passer, elle ne manquer

*

ertes, il était là pour encaisser les coups mais que faisaient donc les autres ? Ils avaient pourtant

les monstres à grand coups d'épée. Cela ava

avait été frappé parles méthodes qu'elle employait avec les touts petits. Elle ne les forçait jamais à rien, les laissant s'exprimer au maximum et ne sévissant que lorsqu'ils allaient trop loin. Étrangement, ses élèves comptaient parmi les plus sages. Lorsqu'il lui avait demandé comment elle

il avait avait progressé. A la fin de l'année, c'est lui qui avait pris en charge bon nombre de matières. Son diplôme en poche, il avait demandé à intégrer son école pour travailler avec elle. Et il avait eu de la chance : une enseignante venait justement de prendre sa retraite, laissant la place v

ait semblé nerveuse,presque fragile, bien loin de l'enseignante qu'il connaissait. Il s'était senti ému par la confidence. Comme un imbécile, il avait haussé les épaules avec un

si avait connu quelques passages à vide. Mais il lui semblait que l'amie de Morgan ne désirait pas en sortir. En même temps, il ne les voyait pas se sépar

empête. Il fronça les sourcils. Il soupçonnait Bénédict de s'être inscrit dans

e. Tu veux bien demander à Azilis de pre

ste du monde. Morgan avait autre chose à faire que de se prendre ses angoisses en pleine f

s ça ave

aladin gisait au sol, piétiné par les monstres et bien sûr, les autres n'avaient pas attendu pour lui piquer tout son équipement. Dégoûté, il se déconnecta puis coupa le pc dans la

é, soit un imbécile lui avait fait une blague avec une image instantanée. Dans tous

tie d'elle-même craignait la complicité qu'elle entretenait avec Malo. Elle détestait l'idée qu'ils se voient à l'école et même à coté. Elle se sentait jalouse, tout simplement. Quelque part, elle savait que ses doutes étaient totalement infondés. Morgan l'aimait,elle en était certaine. Mais elle ne pouvait empêcher ses

musique techno, du rock : c'était sûrement le Couvent.Un film gore mais franchement hilarant dans lequel des nonnes valsaient dans tous les coins tu

aurait sans doute bien cherché. Peut-être ferait-elle mieux d'attendre le soir jusqu'au momen

ché. Elle l'avait regardé abasourdie de longues minutes avant de battre en retraite. Son amie n'avait pas cherch

mé en une ignoble comédie musicale, elle ne l'aurait sans doute pas remarqué. Angèle ne put s'empêcher de remarquer ses yeux rougis et les o

trop savoir quoi dire. Morgan était gênée d'avoir pleuré et elle de lui avoir fait mal. C'est pour

rends mes affaires

ment une autre invention pour s'enfoncer encore plus

as d'autres conn

ferme la retint par le poignet. Elle tenta

que tu me parles. On ne p

in, de la rage, de la détresse. Morgan la suppliait. Elle craquait indubita

uis dé

ans qu'elle avait refusé tout contact. Morgan n'avait pas fait exception. Et en dépit d'elle-

ue je dis, ce que je f

e ressentait. Morgan l'attira contre elle et tapota son front. Elle

r un peu plus de temps avec la vraie Angèle. Si l'autre

au baiser, le souffle de plus en plus court. C'était tellement bon que s'en devenait presque douloureux. En deux ans, elle l'avait presque oublié. Elle sentit tout à coup poindre la panique. Elle la combattit pas à pas alors que ses mains retrouvaient les caresses. Mais lorsqu'elle

paniqué. Ce n'était pas

er jusqu'ici pour ne plus savoir comment faire l'amour. Un comble au bout de

er et je ne me contrôle plus. Mais peut-être qu

e et avala pénibl

ste en plus d'être vulgaire lui faisait voûter le dos et déformait ses vêtements. Mais vu son air r

sa famille biologique. Elle avait accepté depuis longtemps le fait qu'elle n'avait pas de parents. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle avait toujours vécu avec sa grand-mère. Elle avait aussi compris que si la vieille dame montrait le moindre signe de défaillance, elle serait placée dans une autre famille. Être séparée d'elle était son angoisse, sa hantise. Tous les jours, elle avait épié le moindre oubli, la mo

Mamika tapoter son épaule. La vieille dame la gratif

où nous

e voiture sur le parking d'une grande clinique privée avant de poursuivre. Elle savait également qu'un peu plus loin se trouvait un beau jardin de ville a

sèc

ieurs. Elle mijotait assurément que

lor

r une route goudronnée bordée de hauts murs de ciment.Derrière, elle devinait des belles maisons cachées derrière un écrin de verdure. L'air senta

e te dit

clé de sa poche. Elle se crispa, sur ses gard

honneur, m

actionna la poignée. La porte grinça presqu

de légumes habilement agencés d'une main experte. Elle sentit l'herbe franchement coupée. L'espace d'un instant

erfection onirique. Elle avança à petits pas prudents, le temps de laisser affluer les souvenirs. Un peu plus loin, un prunus supportait la balançoire que l'on avait installée pour elle. Elle pédalait avec toutes la force de ses petites jam

suite ,j'ai regretté de l'avoir cédé. Et puis, il y a quelques

pit en se jetan

vait-elle eu un empêchement de dernière minute ? Peut-être avait-elle eu un accident et était dans l'incapacité d'appeler au secours. Il devrait peut-être se rendre à Vienne pour vérifier même si sa femme ne ve

le. Mais c'était sans compter sans ses voisins. Bénédict se souviendrait toujours de la première fois où sa mère avait gardé Azilis. La petite fille en couche culotte avait rampé sous la table de la cuisine et n'en avait pas bougé. De cinq ans plus âgé, il avait observé la petite sauvageonne un long moment. Elle aussi l'avait dévisagé avec ses grands yeux bruns. Il lui avait souri et lui avait tendu sa peluche préférée. Elle s'était approchée de lui et lui avait pris le jouet des mains. Puis elle l'avait regardé de nouveau et lui avait mordu le nez. Fort heureusement, il n'était pas rancunier et quand sa maman lui avait appris qu'ell

encontre n'avait rien d'anodine. Elle avait tout juste cinq ans. Au départ,il en avait été jaloux. Qui donc osait soustraire la petite Azilis à son affection ? Il se sentait déjà l'instinct très protecteur. Il avait espéré que le gamin cesserait d'être important et finirait même par disparaître. En vain. Malo était

s en faisaient partie. Lui-même avait fini par trouver sa place au coté d'Azilis : il était son grand frère, son protecteur. Et lo

s posée du lot.Il commença à composer son numéro avant de se souvenir de sa précédente réponse. Il l'avait dérangée dans un tr

ssait de Bénédict. Il avait reçu un premier texto juste avant de partir rejoindre Azilis. Il voulait savoir si sa petite sœur allait vraiment pre

ù elles étaient hors de prix. Et il savait que la demeure familiale lui suffisait. Elle n'allait pas non plus lui proposer de faire un tour de tourniquet dans leur parc préféré et encore

déjà-vu, des sensations de bonheur fugitives et l'écho de quelques rires. A quelques pas de lui, il repéra deux converses et une paire de chaussettes mais aucune traces de leur propriétaire.

s'écroula dans l'herbe,l'entraînant à sa suite. Loin de s'avouer vaincue, elle lui sauta sur le ventr

c'est que tu ve

estèrent silencieux de longues minutes, admirant les jeux de lumière du soleil sur les feuille

n ne te di

. Son amie attendait

s déjà venus

de hocher la tête,

és. Je me disais que j'avais rêvé l'endroit.

r de cet instant magique pour lui déclarer sa flamme. Mais il hé

est venu me voir

s de souche faisait très raremen

ce qu'il

lui laisser tout imaginer. Elle hésita, il le vi

tu ne le diras

lèvres. Sans trop savoir pourquoi, il s

ser une question s

lui hurlait qu'elle

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