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Historique

Chapitre 2 Hallucination

Nombre de mots : 3146    |    Mis à jour : 25/09/2021

s d’esprit ne faisaient pas. C’est dans ce climat caniculaire _ pour une région française où le mauvais temps est presque imposé ! _ Que nous, ma

à utiliser le mot « nouvelle » pour cette maison. Toutefois, malgré près d’un demi-siècle d’inhabitation et faute de la tro

uarantième anniversaire _ mais par son attitude, genre : pas de sexe avant le mariage, religion de rigueur, la vieille école en somme ! _ mais elle avait la qualité de ne pas l’imposer à son fils (pa

ans. Et voilà que ma grande tante me trahissait, quittant les USA pour cette ruine, certes noble à bien des égards mais antique, demeure perdu dans ce coin de campagne paumé de France. Plus d’été à Phoenix et son soleil qui réchauffait les cœurs les plus glacés, plus de centre commercial immense où il fall

mplir de joie mais la peine de tout ce que je perdais en échange était trop important pour l’ins

uand elle le décidait, gentille et généreuse, quoique suffisamm

bons soin de ma tante et de Ashley Simon sa voisine et amie de Phoenix, dans le salon, que nous devions entreposer selon les directives de Myriam dans le salon , l’une ou l’autre de

’impression que ma cage thoracique allait exploser d’un moment à l’autre. Mes muscles aussi me faisaient mal, mis à l’épreuve par le poids de ces innombrables cartons qui semblaient peser des tonnes. Cette chaleur me

sante du soleil qui commençait _ trop lentement à mon goût _ à se coucher en embrassant l’horizon d’une lueur orangée, donnant l’impression que la rencontre du ciel et de la terre allumait un brasier. Malgré cela, la chaleur persistait, nous refusant l’air frais. Je me dév

ndifférente aux petits gravillons blancs qui en plus de salir mon jeans, me faisa

st encore Pilou… » commençais-je, Pilou étant jeune et parfois un

t de dissimuler, m’interrompit avant que

lou, c’est la petite fille q

le gamine qui rodait visiblement à notre insu dans les parages et qui allait m’entendre qu

mais passons. Aucune trace d’une quelconque fillette dans les

le petite fil

lle a été méchante ave

la savais incapable, à cet âge-là, de quitter son landau. Aux pieds du landau, gisait la masse sombre de Misty, ma petite chienne qui re

avec douceur, mais ferm

vu une petite fille

dépourvu tant elle était

de partir vite ! Et

était la vérité : jamais un gosse de sept ans n’irait s’inventer une gamine imaginaire méchante. À cet âge-là, les gamins s’inventent des amis imaginaires pour jouer avec e

e venue s’aventurer ici, pensant que la propriété restait comme d’ordinaire inoccupée et reprochait à mon cousin de la privée de son terrain de jeu. Même si la maison la plus proche était à près de deux kilomètres, après la mini foret qui menait j

mes pensées ténues quand ma mère m’héla. Je pris Petit-Franck par la main et cria à ma mère que nous rentrions. Nous traversâmes la cour, aussi

ent se leva, ébouriffant mes cheveux et me donnant la chair de poule. Pourtant, les arbres ne bougeaient pas plus que tout à l’heure. La houle qui s’était soudain levé semblait murmurer mon nom « Alice… » et je me mis à trembler. Ma mère me rappela _ elle perdait patience, comme toujours _ et, malgré moi, je sursautai, effrayé, ma mauvaise impressio

plutôt bonne, faute d’être ma favorite _, ma grande tante nous conduisit dans les chambres d’hôtes, une pour maman et Alana et un autre dont mon oncle Jérémy et moi allions devoir partager, les autres n‘étant pas encore meublé : de mieux en mieux ! Mais au moins, je ne serais pas seule dans cette baraque ! Il est clair que j’adorais depuis toujours mon oncle de sept ans mon ainé. C’était mon presque frère. Nous avions été élevés ensemble par ma mère lorsque ma grand-mère n’avait pas pu s’en charger elle-même. Ou n’avait plus voulu plutôt après

é de toute manière, il se vautra sur le lit plutôt spacieux qu’on devrait partager pour l

érangeait. Oui, il y avait quelque chose de bizarre. Le plus étrange était le mobilier : tout était d’époque. Non que cela était étrange du point de vue que l’on pourrait s’y attendre mais on aurait dit qu’il n’était qu’une représentation d’une image typique de la chambre de l’époque. Selon ce que j’en déduisis, nous logions dans

par le temps et auquel il manquait certaines lattes grinça violemment lorsque je me dirigeai vers la fenêtre mais ne parvînt pas à réveiller mon oncle qui ronflait et grinçait des dents. La fenêtre en question était encadrée par la gauche par une grande armoire _ surement infestée de cafards et bestioles à huit pattes, beurk, quel

la lune _ une grande passion que je partageais jadis avec mon père, dont l’ambition avait toujours été de devenir astrologue bien qu‘il se contenta de devenir historien dans un musée, une autre passion dont je semblais avoir héri

is senti une présence. Sa présence. Elle devait avoir sept ou huit ans, guère plus. Tout en elle faisait penser à un ange : sa longue et merveilleuse robe d’une blancheur jaunie par le temps, ses cheveux noirs, un noir d’encre qui rappelait les ailes d’un corbeau et qui frisai

j’étais persuadé qu’elle ne venait pas de la fillette. Déjà parce que les lèvres de la fillette n’avaient pas bougé et

els ceux d’un serpent prêt à attaquer sa proie, me scrutant avec une hostilité non dissimulée et dont je ne parvenais pas à m’expliquer, cela sans cligner une seule fois des yeux. Son regard me cloua sur place : il est vrai

nait-elle ? Que faisait-elle à…DEUX HEURES DU MATIN ?! Seule dans la nuit ? Ses parents n’étaient pas très r

assant sur ses bras dénudés et à la cicatrice qu’elle avait sur l’avant-bras gauche et sur le médaillon d’argent qui pendait à son cou, brillant sous la lumière de la lune. Elle me rega

mi en même temps que cette voix qui semblait venir de

l me regarda sans voir véritablement et retomba dans les bras de Morphée. Tout cela en une minute à peine, j’avais été ridicule d’avoir eu si peur ! Il avait dû rêver !! Mais cet

s…rien ! Rien. Absolument rien d’autre que la noirceur de la nuit, le néant. Elle avait disparu, comme elle était apparue, rapidement, te

air, et me gronda moi-même, ce maudit déménagement me faisait avoir des hallucinations ! Visu

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