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Historique

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1669    |    Mis à jour : 16/09/2021

rt

ait u

pit

able, enlumi

d AZ

armi les enlumineurs de vies : le plus glorieux des immortels. Aujourd’hui celui-là on le nommait dans un chuchotis de lèvres, car on ne le connaissait pas plus que ça. On croyait vaguement qu’il vivait quelque part à l’écart des autres, bien que les autres on ne les ait jamais vus. La seule chose qu’on affirmait de lui c’est qu’il œuvrait au façonnage d’objets volumineux. Pa

peut-être ! Et comme tous ceux qui tentent, qui testent, qui expérimentent, qui rêvent, lui n’était pas à l’abri de surprises, de disconven

rs échantillons de matière qu’il préleva sur d’autres esquisses, qu’il avait à portée de main. Dans une gestuelle lente, il fit en sorte que cette grossière pièce sèche fut à peu près ronde, tout en ponctuant chacun de ses mouvements, de soupirs, comme

une éternité, en attente d’une reprise, ou d’une utilisation quelconque. Ces échecs, ou en tout cas ce qu’il considérait co

état pathologique le tourmentait au point de provoquer chez lui un état bileux qui électrisait son voisinage, et que seul un agent vomitif pouvait tempérer. Il s’en rendait compte mais quand le dommage était commis, il était commis. Mais pouvait-on parler de dommage dans l

se d’une agitation exagérément ténue, il pouvait balayer d’un revers de main des années de travail. Alors, l’œil torve et les paupières scellées il fulminait sur sa condition avant de sombrer dans un abandon de soi. Mais lui ne comptait ni en mois ni

pas une sinécure, mais c’était sa vie et il l’av

car il n’était personne qui existait avant lui pour le

stoire picaresque qui puisse lui inventer des souvenirs qu’il oublierait sitôt controuvés. Alors dans son capharnaüm, jour et nui

on des prodromes que ses sens recevaient, il créerait alors des figurines aux silhouettes improbables, qui iraient d’une manière ou d’une autre composer avec cette créature. Et ainsi de balivernes en fables et de fables en chica

i, un sémillant Ali Baba entouré d’une profusion féerique d’œuvres démesurées, cabossées pour certaines ou encore un premier Léonard de V

rte que cette boule de pâte argileuse à l’aspect lépreux fût bien ronde de telle manière qu’il puisse la contempler et l’étudier, sous toutes ses formes quand il la ferait tourner… si un jour il la faisait tourner ! Il la badigeonna

ture monochrome, qui gravitaient simplement sur eux-mêmes, une fois placés, suivant une étiquette bien précise dans un espace choisi. Ces nouvelles créations étaient apaisantes et il y trouvait beaucoup de poésie.

ssein à la matière, ce qui lui permettait de découvrir et redécouvrir en boucle son travail à chaque fois qu’il lui faisait faire une révolution. Il avait

out jamais à la limite d’une folie qui dépasse tout entendement ! Le sublime de la créativité ne peut s’atteindre, laissait-il entendre, qu

uvais vents qu’il s’inventait, il tournait en rond, d’une manière maladive, avant chaque tentative de faire toupiller ses énormes pièces sans nom. Il passait ainsi d’interminables longueurs de temps à regarder évoluer ces corps qui étaient supposés lui inventer des contes, des fictions, des fables et c’est bien là que résidait la singularité de cet être san

mblait exister un pauvre hère supposé tenir auberge ouverte, que l’architecte des boules remuantes refusait absolument de rencontrer au prétexte que cet incurable déstructuré, marmottait jours et nuits des patenôtres pour mettre le grappin sur des victimes de passage porteuses de gale sèche et d’ulcères malins, qui n’a

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