img La danse des papillons: Tome II  /  Chapitre 4 No.4 | 7.27%
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Historique

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1139    |    Mis à jour : 15/09/2021

r inspectée de bas en haut, me lâcha sur un ton ferme et quasi dédaigneux : « bien évidemment, vous ne viendrez pas vêtue de la sorte, les pantalons ne sont pas admis dans cet établi

lié à la vue de ces dames combien la vie m’était précieuse, peu importe où je me trouve. Après m’avoir raccompagnée jusqu’au domicile mon paternel s’en retourna bosser. Je n’avais qu’une hâte, tout raconter à Marie aussi grimpais-je les escaliers quatre à quatre me retrouvant dans le pigeonnier où elle m’attendait. Après avoir traversé la minuscule cuisine, je la retrouvais dans la chambre, assise sur le lit, en larmes. C’était bien la première fois que j’assistais à une telle scène, je n’aurais jamais imaginé Marie verser une larme. Je me mis à genoux soulevant sa tête en lui demandant ce qu’il se passait, qu’est-ce qui l’attristait à ce point ? Elle était gênée que je la surp

loyer, cher pour un si petit logement, un taudis tel que celui-ci ! Mon paternel décida donc qu’il fallait en changer, d’autant que « nous vivions les uns sur les autres et qu’il en avait fichtrement marre » ajoutait-il. Il s’était fait des amis au travail et quelques-uns d’entre eux compatissaient sur notre situation aussi le tenaient-ils au courant sur d’éventuels appartements libres afin de nous reloger tous trois. Il était content et s’il l’était, Marie aussi l’était alors je suivais et à mon tour cela me faisait plaisir de partir de ce gourbi comme on dit chez nous. Je me r

régulièrement aux bains publics ou chez le frère de mon père, en réalité, rarement chez ce dernier vu les incompatibilités d’humeur entre Marie et la femme du frérot. Pour la cuisine de même, mon père adorant cuisiner, un passe-temps favori chez lui, nous ne manquerions pas de déguster de bons petits plats promit-il. ! Quant à moi, j’étais ravie aussi, « une chambre rien qu’à moi » m’étonnais-je, heureuse comme tout… Marie ne dit trop rien mais je remarquais son air satisfait. J’avais vu traîner quelques pelotes de coton achetées sans doute il y a peu, m’est avis qu’elle se remettrait au crochet sous peu pensais-je en la regardant du coin de l’œil. Elle fit mine de s’intéresser au nouveau

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