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La danse des papillons: Tome II

La danse des papillons: Tome II

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1153    |    Mis à jour : 15/09/2021

e ciel qui n’app

aresse en pensant à

lle c

e chez les papillons,

*

, elle me permet de revivre cette partie de ma jeunesse entourée de la tendresse des miens. De fredaines en frasques et de passades en passions, de rires qui me firent pleurer aux larmes dont quelquefois je ris aujourd’hui, je ne peux oublier. Des coups tellement bas qu’ils me tannèrent le cuir à cette exaltation si souvent incomprise que j’en garde les traces, j’en rêve trop souvent. Au-delà de ces réminiscences et du plus loin que je me souvienne,

aru ! Je souris encore en pensant à lui. Ce merveilleux bonhomme à qui je dois tant ! Lui qui m’a tout appris de ses silences auxquels j’adhérais, le mimant, son regard au loin, si loin que l’on ne pouvait s’imaginer où se posaient ses pensées. Tous deux, nous ne faisions qu’un dans ces moments de profonde réflexion que je n’osais interrompre, l’observant avec tendresse. Ces instants me semblaient divins. À mes yeux de gosse, mon grand-père me faisait l’effet d’un grand sage et je crois bien qu’il l’était, ne laissant rien paraître, pas le moindre regret ni la plus petite colère, son sourire enfoui tout a

sque je croise des Arabes venus se réfugier eux aussi dans notre beau pays, la France. Je la sens alors qu’en famille nous nous remémorons les souvenirs avec cet accent bien de chez nous, chantant comme les cigales en été au milieu des champs de blé, en riant parfois jusqu’aux larmes sur les vieilles photos à présent jaunies, ramenées de là-bas dans nos minces bagages. Oui, le souvenir m’appelle, il a posé sur moi

rdures. Bien des pieds avaient dû l’emprunter, pensais-je souvent en imaginant l’ancien temps. Marie qui portait bien son âge avait pris un coup de vieux depuis notre départ du Maroc et en grimpant les quatre étages des escaliers, difficiles à monter, elle n’en finissait plus de souffler au point que des haltes étaient nécessaires afin de reprendre son souffle. Je suis sûre au fond qu’elle regrettait d’avoir loué cet appartement mais comme à son habitude, elle ne se plaignait pas. Arrivées dans ce que je ne cesserai de nommer un taudis, nous avions droit à la roucoulade des pigeons rassemblés sur le toit. Ils paraissaient heureux de nous voir, du moins c’est ce que j

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