img La vie c'est une chanson de Francis Cabrel  /  Chapitre 2 No.2 | 6.67%
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Historique

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1127    |    Mis à jour : 15/09/2021

e roa

de une dernière fois le paysage de ma ville, que j’ai toujours trouvé d’une quiétude ennuyante, et cette impression que j’ai de ne pas être complètement épanoui, qu’il me manque l’essentiel, sans pour autant savoir de quoi il s’agit. Je suis rassurée que celle-c

s. Il fait du rap depuis quelques années sous le nom de « Scryss ». Son refrain correspond tout à fait à mon état d’esprit du moment, en voilà un extrait : « Et quand je m’absentais pendant des mois, fallait que j’aille en paix loin

açon à ce qu’elle accompagne sa voix de manière fluide et innovante. Il a un talent indéniable qui mérite d’être connu. Certaines personnes se murent dans le sile

beaucoup de réfugiés à l’époque. Les rues portent toutes des noms de fleur : allées des mimosas, des myosotis ou autres. Il y a aussi la mine, le vélo-rail et surtout la pagode, avec d’énormes statues de bouddha. J’ai passé une partie de mon enfance là-bas, mais mes grands-parents sont décédés tous les deux avant mes 11 ans. Je crois que

nheur n’est-il pas un état d’esprit et ne dépend-il pas des personnes qui vous entourent ? Puis j’ai trouvé la réponse auprès de mon papa qui me faisait écouter énormément de chansons de Francis Cabrel. Vous savez ce qu’il a dit dans l’une d’elles ? On tombe chacun son tour entre les griffes du rapace, le seul remède c’est l’amour, d

, ou très rarement. Faute à qui ? Je ne sais pas vraiment. Ce qui est sûr, c’est que je pars tout d’abord à ma propre renco

ars

tonnes de masques et de carapaces, comme pour te protéger avant tout de tout et pour tout. Pourtant, je suis faite d’une vulnérabilité extraordinairement belle, je suis d’une fragilité qui fissurerait chaque cœur fait de

e n’est jamais portée. Je me suis donné pour mission de le lui rappeler le plus possible. Toronto me voilà enfin, je suis époustouflée par ce que j’aperçois de ma petite fenêtre, des gratte-ciel à n’en plus finir, mariés à l’immensité de l’eau. C’est le lac Ontario si je ne me trompe pas. La ville est si concordée à la nature,

me construire des milliards de souvenirs, j’en ai le souffle coupé, moi qui ne suis

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