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Historique

Chapitre 5 CHAPITRE 4

Nombre de mots : 4724    |    Mis à jour : 09/09/2021

le De

sentir dans les shows. L’ennuie nous gagnait énormément et mes amies à la fac ne rataient aucune occasion de se payer ma tête. Chez moi encore ça allait mais pour Leslie qui voulait tout le temps être avec son « chéri », c’était juste insupportable. Je ne réalisais toujours pas ce que m’avait dit ma sœur. Quelle grosse bêtise ! si elle l’avait fait avec une autre personne, je n’aurais même pas eu mal mais ce bon à rien de Allan ! je pensais qu’elle était plus dure que ça, qu’elle avait la tête sur les ép

proposer ? Leslie : comment tu sais

connais. Parle vite

arder les clés ! Je peux me glisser dans sa c

rentrer comment dans

qu’il sera so

c’est ris

s automatiquement de la scène d’il y a quelques jours, comment elle avait brisé les assiettes et perdu le repère. Elle ne savait plus où se trouvait la cuisine tout ça à cause du torse nu de papa. C’était tellement drôle. La pauvre elle

vrai ! Tu étais

es des idées les filles. C’est juste

ir quelqu’un ? dans

le c’est le tor

parut hésitante puis finit par lâcher ce que nous avions constaté depuis longtemps. Notre réaction ? On aurait cru qu’on venait de revivre l’annonce de nos résultats au baccalauréat. Nous criions et sautions dans tous les sens. Elle avait avoué ! Nous allions mettre tout en œuvre pour que papa et elles finissent e

ue) : mais qu’est-ce

qu’on va juste la

obe de maman Françoise. Papa n’allait pas refuser qu’on sorte puisque nous serions accompagnées alors c’est gagnant-gagnant. Et si j’en profitais même pour me prendre certaines choses, ça ne tuerait pas. Aux alentours de vingt heures trente, le klaxon de papa

ençais à manquer de temps. Il pouvait sortir d’une minute à l’autre. Cependant je n’étais pas prête à sortir de cette chambre sans ces clés. J’ouvrais le tiroir du chevet et regardais à l’intérieur. Je tombais sur la photo d’une dame avec papa. Je pris un moment pour mieux regarder ne sachant pas qui était cette femme. Pendant un moment je cru qu’il s’agissait de la mère d’un d’entre nous mais non. Je n’avais jamais vu cette femme. Tout à coup je n’entendis plus l’eau. Je regardais la distance entre l’endroit où j’étais et la porte. Je n’allais jamais pouvoir y arriver. Papa allait me prendre sur les faits en plein milieu du parcours. Pourquoi avait-il fait construire sa chambre aussi grande ? Je ne perdis pas le temps et glissais immédiatement sous le lit. Je pris soin de renvoyer mes pieds vers moi pour ne pas qu’ils dépassent le bas du lit. Bien des moments je m’étais sentie un peu trop mince et sans formes mais aujourd’hui j’étais très heureuse d’avoir cette forme. Je venais de m’éviter un souci avec mon père. Je restais sous le lit tout le temps qu’il avait fallu à papa pour se vêtir. Je fus soulagée lorsque je le vis glisser ses pieds dans ses sandales. J’étais pr

Leslie ? elle

: elle ne se sent p

nt ça elle ne se sent pas bien ? Je ne savais plus que dire je regardais automatiquement

que je veux dire et c’est un peu délicat de parler de ça

s Je montais les escaliers avec maman Françoise der

e est où

e papa ! Je pense qu’il

nté ? Moi : non ! J’ai peur MF : il y a de quoi avoir peur ! Prions seulement qu’elle soit bien cachée pour ne pas qu’il la trouve ! Il va sûrement frapper à la porte tu sortiras et lui diras que je suis avec Leslie dans la douche ok ? Moi : d’accord Effectivement mon père frappa à la porte et je fis exactement comme elle avait dit. Il alla ensuite dans sa chambre. Nous n’avions plus qu’à attendre que ma chère sœur sorte de cette chambre. Cette attente me parut une éternité. Je m’imaginais toute sorte de scénario. Et si pendant qu’elle essayait de sortir, papa la prenait sur le fait ? C’était insupportable ! Je tremblais de partout et la climatisation n’aidait pas. Je stressais tellement que je dû faire plusieurs tours dans la douche pour uriner. Je regardais constamment l’heure sur mon téléphone. Une heure s’était écoulée lorsque Leslie ouvrit la porte de la chambre et nous trouva là. Moi (levant les mains au ciel) : DIEU soit loué ! (Soufflant) ma tension peut enfin baisser MF : je suis très fâchée contre toi ! Est-ce que tu te rends compte de tout ce cinéma sur nous avons fait pour ne pas que ton père se doute de quelque

in

oi : oui pourquoi ? Dwayne : comment ça se fait que dès le début de ton service il y ait autant de faute de ton côté ? Moi : comment ? Dwayne : bien sûr que tu me poseras la question puisque tu passais ton temps à rêvasser. Moi : désolé ! Je vais me reprendre Dwayne : ça ne sera pas possible ! Rentre chez toi pour aujourd’hui Moi : mais...j’ai dit que j’allais me reprendre Dwayne (me fusillant du regard) : et moi j’ai dit que tu rentres ! J’étais embarrassé, surtout que tous les regards étaient braqués sur moi. Le Dwayne en question était un gars chétif que je pouvais terrasser en une fraction de seconde mais je me retenais. Je n’allais pas perdre mon boulot et en plus de ça me retrouver en prison pour comportement violent. Je lançais un regard à précieux qui n’était pas loin et m’en allais. Il était à peine seize heures et j’avais commencé à seulement quinze heures. Je venais de perdre énormément d’argent en cette journée et la frustration était à son summum. Merde ! Pays de merde ! Si seulement les conditions étaient meilleures dans mon pays, je serais rentré sans regarder derrière. Je dus marcher environ trente minutes pour arriver à la gare de métro. J’attendis celui de ma ligne et durant tout le trajet je méditais sur mon existence. C’était ainsi quand à trente ans on se rendait compte qu’on avait foutu notre vie en l’air. Si seulement je pouvais remonter le temps tout en gardant les mêmes informations que j’ai aujourd’hui. A cette heure-ci Alice était déjà rentrée ! Je ne me fatiguais donc pas pour regarder sous le tapis. Je frappais directement. Alice : oh mais qu’est-ce que tu fais la ? Moi (rentrant) : on m’a forcé à prendre ma journée Alice : Dwayne ? Moi : et qui d’autre ? C’est lui le spécialiste ! Il était connu pour ça ! Avec lui personne n’avait droit à une erreur. Aujourd’hui c’était tombé sur moi bien sûr j’avais fait tout mon possible pour ne pas que ça arrive. J’ai préféré aller me coucher directement. Je n’avais envie de rien du tout. Je pris mon téléphone et l’allumais. J’avais reçu un message d’un numéro que je ne connaissais pas. Je fus surpris de constater qu’il s’agissait de Divine. « Bonjour comme vas-tu ? J’espère que ça ne te dérange pas que j’aie pris ton numéro avec Précieux puisqu’il a dit que je pouvais te joindre pour quoi que ce soit. Divine » Je me mis à lui répondre Moi : bien sûr que ça ne me dérange pas ! Divine : tant mieux ! J’essaie depuis de monter mes rideaux mais je n’ai ni le matériel nécessaire ni la force du coup j’ai besoin d’aide. A y penser cela me changerait d’air ! Moi : ok donne-moi ton adresse ! Je passerai dans peu de temps. Divine : mais non je ne vais pas te faire payer un Uber pour ce long trajet ! Donne-moi ton adresse et je passe te chercher Je lui donnais donc mon adresse et m’apprêtais. Je trouvais Alice à la cuisine en train de préparer Moi : je sors un peu ! Alice : tu vas où ? Moi : prendre un peu d’air ! Alice : il est dix-huit heures et il fait froid là ! Moi : je reviens Je l’embrassais à la va vite puis sortis de la maison. J’avais donné à Divine l’adresse d’une supérette qui ne se trouvait pas trop loin de chez moi. Je ne voulais pas qu’elle sache l’immeuble exact où je vivais. J’attendais donc là et quelle me fût ma surprise de voir une Mercedes de type 4*4 stationner près de moi. Je me disais qu’il s’agissait sûrement d’un client de la supérette mais lorsque le conducteur baissa la vitre et que je vis Divine, ce fut le choc. Précieux m’avait dit qu’elle venait d’une famille riche dans leur pays mais je n’imaginais pas à ce point. Ce n’était pas tout le monde qui pouvait se permettre de rouler dans une voiture pareille ici à New-York. Divine : c’est ouvert tu peux monter Moi : ok J’ouvris ma portière et m’installais, contemplant l’intérieur de la voiture. Ça sentait bon le propre. La voiture était très belle et luxueuse. Elle démarra. Nous nous arrêtions à Wal-Mart dans un premier temps pour prendre ce qui était nécessaire pour fixer la barre pour les rideaux. Au États-Unis tout le monde se débrouillait pour faire les choses par sois même. Si tu voulais prendre un spécialiste, le prix de la main d’œuvre allait te faire déchanter. Depuis que j’étais à New-York, j’avais seulement mis les pieds à South Park que deux fois et aujourd’hui était la deuxième fois. Je me demandais bien ce que nous faisions ici jusqu’à ce qu’elle rentre dans

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