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Historique

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1984    |    Mis à jour : 26/05/2023

nale aux abords

tinale se c

us la lune aux

itaire agite

as vu, car son esprit tourmenté l’avait rendu, à un degré parfois inouï, aveugle à la réalité. S’il n’avait pas eu un double des clés de l’appartement, il aurait sûrement passé un quart d’heure à toquer à la porte du modeste appartement où les

était difficile de l’en distraire. Le regard fixe, la mine blafarde, elle passait son temps à ruminer les évènements qui avaient poussé son fi

ourments d’un deuil qui, selon elle, aurait pu être évité. La tristesse qui l’accablait était si intense qu’elle en oubliait l’existence de son second fils, fruit d’un second mariage raté, dont elle n’avait d

mélange de curiosité et de réticence. Soit elles plaisaient, soit elles rebutaient, mais il semblait que leur contact était plus agréable que

soit fait pour y remédier, et d’un geste las, la retira du feu avant d’éteindre le plafonnier et d’

saient des parterres de lys des crapauds et d’hélénies d’automne, dont les couleurs

uel elle semblait ne jamais progresser, et pour cause, elle s’arrêtait trop souvent pour regarder à travers la fe

émoire et elle oubliait souvent où elle posait ses affaires ou ce qu’elle était en train de faire. Ses périodes dépressives, que Martin pensait provenir des péripéties qui avaient bouleversé sa vie, faisaient également partie de la liste des symptômes, au même titre que ses sautes d’humeur et ses moments de confusion. Étant donné son caractère et ses habitudes de vie, tous les ingrédients

à peine et demain elle serai

le aurait dû oublier était gravée dans son

matinée et la femme de ménage serait

entendu entrer, maugréa-t-elle sans lui ad

fournitures, il n’y avait pas un centimètre du logement qu’il n

ns ne traînaient pas autant, ajouta-t-elle sur un ton morose, en utilisant son

ger la gazinière

No

que tu en parles, et tu n’as e

rais avoir honte de toi ! Julien n’aurait jamais agi de la sorte, grommela-t-

urer qu’il fonctionna, ce qui était le cas, il observa la pièce avec davantage d’attention qu’à l’accoutumée. Derrière le canapé, il vit deux aspirateurs identiques et neufs, dont un était encore emballé. Un mois auparavant, Estelle avait mentionné le f

ine. Je sais que tu ne viens pas pour moi ! Tu vi

permet pas toujour

n’as pas mis d

No

e sais pas, moi ! fit-elle en haussant le ton. À ton âge, je travaillais déjà. Comme tous ceux de ma génération. Nous n

nt de réaliser que, malgré son erreu

difficile de trouver un travail par ces temps difficiles. Cela ne faisait pas dix minutes qu’il était dans l’

prise d’impression, recevait une maigre retraite, mais possédait néanmoins que

i l’amour avait été l’une des principales clés de la réussite, sa vie aurait été un long un insupportable échec. Martin savait qu’il ne fallait attendre de s

e crever plutôt que d’y aller ! Je le sais, le dernier quart de ma vie se déroulera dans la solitude… Déjà, tu te forces à venir me voir. Et ne préte

r anticiper des malheurs qui n’arriveraient pas, mais dont son intelligence aiguisée parvenait à vous convaincre du contraire, et quand bien même les probabilités s’avéraient mince, voire ridiculeusement minu

r ton répondeur ? fit-il san

elle en se replonge

pas déposé le chèque du loy

et la maladie de sa mère, et tandis qu’elle remplissait le chèque en tâchant de se remémorer si oui ou non elle l’avait déjà fait en début de semaine, l’idée prenait du poids dans l’esprit du rédacteur de la Gazette. Sa situation d’ét

est relativement économe. Pour les aides, c’est la sécurité sociale qui s’e

alheureuse pour propager son absence de sympathie à l’encontre de Martin, et de lui rappeler à quel point il était un fils indign

et les vélos glissaient en silence sur les pistes cyclables, coupant les trajectoires des gouttes d’eau. Il pensa

tête dans le col de sa veste et se m

es carcasses crasseuses, aux dos tassés, aux fronts bas et aux espérances encore plus basses, il constata qu’un grand nombre d’entre eux étaient à peine plus

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