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Silence

Silence

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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 2625    |    Mis à jour : 26/05/2023

Parfum

ux fermés, en un s

deur de ton se

rouler des ri

les feux d’un s

sseuse où la

uliers et des f

le corps est min

nt l’œil par sa

deur vers de ch

t rempli de vo

tigués par la

parfum des ve

ns l’air et m’

on âme au chan

elaire,Les F

une lune de m

vrir avant que dans vo

rt

cl

tobre

solu pour les femmes, ainsi qu’une rage sourde envers l’administration et les institutions en général, alors le fardeau qui pesait sur ses épaules aurait été plus léger. La vulgarité et la stupidité du monde l’écœuraient avec une passion si violente qu’il se surprenait à être étouffé par ses propre

journées insensées qui s’éternisent », se disait-il à lui-même, en patientant, comme à son habitude, devant la banque alimentaire du

ait se retourna pour le toiser, le sortant ainsi du maelstrom mental dans lequel sa conscience s’était égarée. Il avait l’

légèrement négligée qui le rendait attirant. Derrière ses lunettes rondes, ses yeux, d’un bleu électri

e au confort personnel, mais renforçait toutefois l’aura sensuelle qui émanait de sa personne. Ses yeux de biche, plus verts que l’

z cacher au monde, car vous vous seriez très sûrement trahi par les imperceptibles et incontrôlables soubresauts de votre être. Il n’y avait pas une contradiction inavouée, un habile mensonge, une discrète omission ou un infime tremblement qui éch

emblait si abyssale qu’elle frappa violemment son âme. Il la comprenait, d’autant plus qu’il partageait son malheur, celui d’être contraint à attendre dans

llent, il fallait bien qu’il existe des produits de qualité inférieure. Pour apprécier le bon, il fallait parfois manger du moins bon. « Les bons produits existeraient-ils s’i

nts, une veste en jean peu épaisse, une jupe courte rouge et un débardeur plongeant, qu’il supposait d’ailleurs volontairement aguicheurs, ne s’accordaient pas avec son apparente timidité. Il voyait qu’elle en faisait trop,

oyait en lui un moyen de résoudre, de la plus éphémère et charnelle des manières, aux deux problèmes de sa vie : le froid et la solitude. Alors que

ûrement pas attendu aussi longtemps avant de débuter l

se vêtir d’une vulgarité qui ne lui ressemblait guère. C’était parce qu’elle ne supportait plus le vide qu’elle ressentait à longueur de journée qu’elle s’était risquée à s’habiller comme une putain, et à trop vouloir s’embellir, elle s’était enlaidie. Si Martin eût été un prédateur sexuel, elle aurait été une proie facil

œil scrutateur, en pointant du d

portons le m

let

éduction.

uis en

s en troisième année. J’écris pour une revue étudiante engagée : La Ga

actualité, les mots ne

grand regret, car c’est quand la bêtise de l’homme att

précies l’exploration… Des sujets plus agréables,

ous que la poésie a été inventée. Vous et la nature ! lança Martin, faussement indifférent, mais con

lle en fuyant son regar

nt, avec une assurance mordante, sa prochaine phrase. Tu n’avais pas besoin de te découvrir pour te mettr

, elle baissa les yeux pour regarder ses bottines bordea

u’elle puisse être le sujet d’un texte ou d’un poème renforça l’intensité de ses désirs, que le temps

artin réprima le sentiment de pitié qu’elle faisait naître en lui, et l’i

ngt mois qu’il était fermé, et à l’intérieur, derrière les larges planches en bois qui condamnaient l’entrée, les étagères, contenant autrefois d’i

tant plus que, deux jours auparavant, il s’était juré de ne plus jamais emprunter cette ruelle. À co

le chose à laquelle il pensa fut les sanglots de sa mère quand elle avait appris la nouvelle. S’il n’av

les halos lumineux des lampadaires qui écl

l vit l’éclat brillant du consentement dans ses yeux, et hypnotisée, c’était comme si elle l’aimait déjà, lui qui, une heure et demie auparava

ruyante et profonde. Quelques instants plus tôt, après qu’il eut pris sa main pour l’entraîn

, jusqu’à ce qu’il soit impossible pour elle de ne pas céder à

lit une place, comme si un grand service venait de lui être rendu, et pour lequel elle était reconnaissante. Il avait été doux et passionn

dormir. Sa crinière d’ébène cascadait sur ses épaules de neige. Tandis qu’elle dormait à poings fermés, il caressa délicatement son bras dénudé, puis éteignit sa clope mal roul

le vide en lui en tâchant de cerner ce que la vie avait de plus essentiel et

itable qui ne l’eût jamais consumé. À cet instant, tandis qu’il se détestait de ne

rases qui lui passèrent par la tête, avant de les retravailler, e

les corbeaux et

in, apporté par

ps et l’été on

conté, elle av

rmes, une peau

malheur, je v

verais un oc

les belles cou

me barre la ro

ueilleux que le

la terre de me

tu sentes tremb

à ses côtés. Il fit courir ses doigts sur son dos brûlan

es fresques millénaires telles que des combats à morts dans des arènes bondées, de somptueux banquets organisés par de mystérieux oligarques, des miniers crasseux,

agination. Si ces fugaces illusions n’étaient pas si envoûtantes, il aurait alors eu à faire face à la réalité, qui elle, paraissait, dans la grande majorité des cas, bien moins passionnante. Régulièrement, il se perdait dans

eu d’argent de poche, de quoi s’acheter quelques vêtements neufs, car les siens étaient si usés que d’ici quelques semaines, il serait confondu avec les jeunes sans-abri qui s’inséraient discrètement dans les queues bond

in et s’endormit deux heures plus tard, alors qu

lle-ci fut agitée par les rêves étr

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